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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je viens de lire, d'apprécier et de commenter la critique de Fanfanouche sur ce récit. "Voilà un Tomas Espedal, grâce à Fanfanouche, installé sur un beau pied d'Estale '' , je sais il y a une faute ça s'écrit piédestal et alors ! ça me fait une belle jambe ,et c'est mieux qu'un pied de nez, Non !! Hihihihi :-)
Comme son nom ne l'indique pas, Tomas Espedal est norvégien, aussi il maîtrise la langue de Shakespeare, et il saura nous faire découvrir multitude d'auteurs étrangers, principalement des poètes, souvent inconnus à la plupart d'entre nous, tout au moins, j'assume, je ne connaissais pas la moitié de ces illustres auteurs avant ma majorité ! non, je ne connaissais pas la majorité de ces auteurs alors que Tomas marchait déjà dans notre capitale, avec sa petite copine à seize ans, et ça c'est bien en-dessous de la majorité !!! Faut dire que c'était un boxeur, va pour l'endurance mais pour la poésie c'est pas la caractéristique qui se remarque le plus chez ce genre de personnage !
Tout ça pour dire, que oui j'ai bien apprécié ce recueil-récit... Dans toutes ces pérégrinations, Tomas nous fait marcher,"A force de transpirer, nous éliminons la fatigue et le froid, nous éliminons l'alcool et la peur, les soucis et les mots", faut avouer que pour leur voyage dans le grand Nord Scandinave, avec un copain, ils emmènent deux cartons de vin et deux bouteilles d'alcool fort, d'accord ils se le répartissent entre leurs sacs, mais là encore je pense qu'il nous fait marcher. ;-)
J'entends d'ici, certains bannir ces vagabonds, ces nomades errants, ces rêveurs déambulateurs, acceptons l'enseignement de ces pérégrinations tels des péripatéticiens à l'école de nos Antiques Lycées ...
(du grec peripatein : se promener, élèves d'Aristote; je sais ça vous fout un coup, mais je vous rappelle que c'est le boxeur qui l'a écrit ! )
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Je quitte l'avenue aux acacias, une des rares rues parisiennes décrivant un arc de cercle, échappant à la géométrie implacable qui découpe trop souvent la ville en formes rectangulaires, emprunte l'un des nombreux escaliers de la butte et me dirige vers les vignes montmartroises, carré de vert sous un dôme bleu nuit.

Le brouhaha incessant de la ville s'estompe laissant place à un ronronnement lointain et aux gazouillis de quelques oiseaux parisiens. le ciel s'est évadé de l'ombre des façades haussmanniennes, l'air lui-même semble plus pur. Je songe à une estampe tibétaine où un moine quitte Babylone, sa poussière, sa misère, ses bidonvilles, ses bordels, et escalade une imposante montagne enneigée afin d'aller méditer sous une cascade.

J'atteins les vignes que je contourne par la droite en me dirigeant vers la place Marcel Aymé où m'attend avec une patience infinie, sous un ciel crépusculaire parsemé de quelques nuages rougeoyant, le passe-muraille engoncé pour l'éternité dans un épais mur de pierre.
La quiétude de ces lieux oubliés des hordes de touristes est ma récompense, si loin du vacarme assourdissant de la place de Clichy. La musique du hasard m'accompagne toujours, je crois discerner la mélopée nostalgique d'un oud, et le rythme syncopé d'une contrebasse, qui se fondent dans la douceur de cette soirée d'été.

Je continue de m'éloigner du bruit incessant de la ville, de la foule aux yeux brillant d'un désir incompréhensible, des voitures qui enserrent la butte de leur flux infini, comme un immense serpent gris qui tenterait d'étouffer la citadelle blanche, je laisse les hommes derrière moi et avec eux ton regard bleu qui hante mes nuits, je m'arrache du monde et je grimpe, vif et léger malgré la souffrance indicible qui gronde au fond de ma poitrine …
____

Ce court texte se veut un hommage « littéraire » au très beau livre de l'auteur norvégien Tomas Espedal, « Marcher ».

Le narrateur sort de chez lui un beau matin, quitte sans crier gare son domicile et sa compagne, et part pour une interminable marche qu'il n'a absolument pas préméditée. Se laissant porter par la poésie de ses auteurs « marcheurs » préférés, Rousseau, Hölderlin, Rimbaud, Tomas va sillonner la Norvège, le Pays de Galles, les montagnes de Transylvanie, la côte grecque, parcourir Paris et Istanbul. Tout en méditant sur les maximes en forme de mantras énoncées par Kierkegaard, Thoreau, ou Whitman, il va de rencontres inopinées, en mésaventures montagnardes, retrouver le sens d'un mot trop souvent galvaudé, la liberté.
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Tomas Espedal, écrivain norvégien qui a déjà publié plusieurs romans, éprouve un matin l'envie ou plutôt la pulsion irrépressible qui l'invite à partir et entreprendre un voyage à pied, dont il n'a pas prévu l'itinéraire. Pas vraiment bien équipé, il décide de découvrir la Norvège et de trouver le long de la route le gîte et le découvert au gré des rencontres. Mais ce voyage qui n'a pas de but précis, lui permet néanmoins de convoquer tous les écrits de voyage et rendre hommage à tous les écrivains voyageurs...De Rousseau à Kirkegaard, de Hölderlin à Henry David Thoreau en passant par Shakespeare, Virginia Woolf, Eric Satie ou Rimbaud, c'est l'éloge de la solitude, de la réflexion, de l'introspection qui permet la construction de la pensée, le retrait du monde qui permet l'observation de la nature, les difficultés qui remettent en cause la présence de l'homme dans la nature...Traversant les villes comme Bergen, mais dormant également à la belle étoile au bord des Fjords, Espedal offre une belle réflexion sur l'Homme dans l'univers.
Dans une deuxième partie du récit, Tomas Espedal part avec un ami dans un voyage en Grèce puis en Turquie, l'occasion également d'apprécier le voyage en duo dans le berceau de la civilisation occidentale mais également d'en apprécier le style de vie, la quiétude des monastères des Météores, ou le partage d'un repas de poissons avec un vin résiné.
Tmas Espedal offre avec "Marcher", une parenthèse pas toujours enchantée, mais très érudite, illustrée de citations d'écrivains et poètes, un récit qui reste accessible et n'est jamais suffisant...Il réussit ce partage avec le lecteur.
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Aux antipodes des formes classiques des récits de marche. L'auteur écrit avec ses tripes, ses tourments, ses doutes de débutant, sa joie de marcher, sous la bienveillance de ses écrivains préférés, il embarque le lecteur dans des cheminements pleins de sève et de simplicité aux quatre coins de l'Europe.
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A vous qui lisez ces lignes dans les transports en communs, le roman du Norvégien Tomas Espedal fera lui aussi le plus grand bien. Marcher (Ou l'art de mener une vie déréglée et poétique) est bien plus qu'un éloge à la promenade, c'est un hymne au vagabondage, une ode à la gloire des plaisirs simples. Loin de la première gorgée de bière chère à Philippe Delerme car Espedal en bon Viking est plutôt du genre à boire toute la pinte, et d'une traite, suivie de toute sa fratrie.
La Marche à pied est son aspirine, le remède à ses gueules de bois, à « La joie de tanguer, et de perdre les mots, de tituber et de ramper, un peu comme si on redevenait un enfant », il préfère désormais le bonheur, celui simple de marcher. D'abord dans son pays, la Norvège, puis dans les rues de Paris, et enfin jusqu'en Grèce et en Turquie, mais toujours une bouteille de vin, de whisky ou de Raki dans son sac. Espedal n'est pas un randonneur ou un backpackeur, c'est un vagabond à l'ancienne qui marche en bottes de cuir et en vieux complet froissé et veston, en citant Rimbaud, l'homme aux semelles de vent.

Quand vous aurez fini de lire Marcher de Tomas Espedal, peut être choisirez-vous de rentrer à pied au lieu d'aller au bistrot avec des collègues après le boulot. Ou mieux encore, faites les deux, et qui sait peut-être ne pourrez-vous plus vous arrêter de marcher, de boire, de manger, regarder, sentir, bref de vivre une vie déréglée et poétique.
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Régulièrement, l'auteur, ancien boxeur, prend ses cliques et ses claques pour aller marcher mais attention, pas de petites balades, des longues expéditions à pied, seul ou avec un ami. La marche est pour lui un exutoire et il raconte dans ce roman certaines marches qui ont jalonné sa vie et les parallèles qu'il fait avec d'autres récits de grands auteurs classiques qui ont fait, eux aussi, de la marche une philosophie de vie.

C'est un livre tout à fait singulier, mi-roman mi-essai, parfois décousu mais sans que cela ne gêne dans la compréhension. L'écriture, de toute façon, nous scotche par sa précision et sa violence parfois, une véritable musique personnelle que j'ai trouvée envoûtante et rare. C'est, je pense, un livre qui laisse des traces et auquel je repense en marchant, moi aussi (mais sur de bien moins longues distances)...
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Le livre surprenant d'un écrivain voyageur norvégien qui nous emmène d'abord sur les chemins longeant les fjords norvégiens du coté de Bergen, puis (sans transition) sur les chemins grecs puis turcs avec un petit détour dans une boîte de nuit stambouliotte. C'est bien écrit, et même très bien écrit, on est sur la route et on se laisse aller, on sent les ampoules sous les pieds mais avec les quantités astronomiques d'alcool que l'auteur ingurgite on n'a "même pas mal", on sent le vent marin, les épines des épineux et on partage les abris de fortune du voyageur. On suit la "piste ouverte" sans savoir où elle mène. le saura-t-on grâce à l'épilogue ? Mystère et boule de gomme ...
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D'abord un livre sur la marche, plus précisément sur l'ivresse de la marche, sur le corps qui s'épuise, qui s'abreuve des paysages, qui s'émerveille de la nature, qui se réduit à la simplicité du strict nécessaire. On est dans le dépouillement, on se déleste le sac à dos du matériel de confort, de la tente, des casseroles. Un sac de couchage, quelques pansements et une bouteille de vin pour lutter contre le froid, l'insomnie, la peur parfois. En bon voyageur, de ceux qui partent sans savoir quand ils reviendront, Tomas Espedal avoue parfois avoir besoin d'un compagnon de voyage pour être rassuré et apprécier les lieux sans craindre pour sa sécurité, mais un compagnon de voyage bien choisi, qui l'accompagnera en le laissant seul.

Ensuite un livre de réflexions sur la liberté, sur la vie, sur la société. Pourquoi marcher ? pourquoi ne pas céder au confort habituel et normal des transports véhiculés ? Pourquoi s'user les pieds ? Pourquoi mener une vie déréglée ?

Le livre comporte un sous-titre: Marcher (ou l'art de mener une vie déréglée et poétique), car l'auteur part d'une vie a priori réglée, celle où il essaie d'apprendre un métier, d'être un bon mari, pour une vie sur les routes, en complet (pour le côté romantique) et bonnet de laine, le « nain » sur le dos (surnom amical pour son sac à dos).

Le voyage rajeunit. La marche libère. L'esprit s'exerce. Tomas Espedal marche pour écrire et nous le lisons pour réfléchir et voyager. Très beau roman publié chez Actes Sud et très belle couverture.

Lien : https://desruesetdeslivres.w..
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Il m'aura fallu de la persévérance pour arriver au bout de ce livre qui traine sur ma table depuis plusieurs mois...

C'est un livre contemplatif, qui nécessite de se poser et de prendre le temps de lire en s'y consacrant pleinement sous peine de décrocher et de reposer le livre en soupirant.

Très bien écrit, il est du rythme lent de la marche...

ça vaut le coup de s'accrocher jusqu'à la 2ème partie qui est, à mon sens, plus intéressante dans sa description de la marche en terres étrangères (la première étant plus sur les raisons de la marche).

En tout cas, il donne envie de partir sac au dos pour aller découvrir la Grèce et la Turquie !
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Marcher
(ou l'art de mener une vie déréglée et poétique)
Tomas Espedal
roman traduit du norvégien par Terje Sinding
Actes Sud

C'est dans la très belle librairie Kléber de Strasbourg que ce livre m'a appelée (moi aussi je circule entre lieux et livres) au rayon des Lettres scandinaves. Double plaisir. Avec un auteur comme le poète Stefansson, ces Lettres ont de la grandeur. Et marcher est une activité qui fait rêver, on voit, on entend, on sent, on s'apaise, on vit.
T. Espedal n'a pas un nom typiquement norvégien, il a été boxeur, et le sous-titre de son livre invite à entrer dans un monde sans conventions. A véritablement sortir de chez soi, de sa routine, de son environnement, de son éducation, de sa vie civilisée et donc bridée. Heureusement qu'il y a le sous-titre ; car des livres sur la marche foisonnent, même si on aimerait bien être comme le grand marcheur romantique Nietzsche. Ici le compagnon de route n'est pas mal non plus, mais pourra-t-on suivre l'ange aux semelles de vent ?
Eh bien oui, même si au début du roman, on a quelque peine à se retrouver. Mais d'abord, pourquoi est-ce un roman ? Pour moi, c'est plutôt un recueil de récits de voyage, et l'on comprend progressivement ce qui meut T. Espedal, qui doit avoir beaucoup de points communs avec le narrateur. Celui-ci est à la première et parfois à la deuxième personne. Au début du livre, il a été plaqué par sa petite amie. Cette circonstance lui renvoie l'image de son père. Il travaille à se détruire, mais soudain un rayon lumineux sur un panneau de signalisation, c'est le bonheur, et pourquoi ? Parce qu'il est en train de marcher.
Marcher rend heureux. Kierkegaard ne dit-il pas : Plus on reste assis, moins on se sent bien. ?
Et de convoquer Rousseau : l'éloignement de tout ce qui me rappelle à ma situation ...tout cela me donne une plus grande audace de penser. » Mais aussi le solide Walt Whitman. Décidément, on est en excellente compagnie.
le narrateur rêve de disparaître, de devenir autre, de devenir un homme nouveau. Rimbaud et Thoreau sont tout près. Ce rêve court tout au long des récits. le narrateur veut être un vagabond. On n'est malgré tout pas si loin de ceux qui « tapent la route », comme le montre Ph. Labro dans Un été dans l'Ouest. le narrateur reconnaît qu'il est du genre vagabond luxueux, lui qui n'a pas de souci d'argent, qui peut s'assurer gîte, couvert, transport, et d'excellentes chaussures. Il voyage, dandy à sa manière, en complet veston bleu en laine, fileté de rayures d'argent, son complet gitan, mais il est loin du Gitan, il ne voyage pas de la même manière.
Marcher rend plus proche de la nature, loin des artifices. le parti de la lenteur permet de sentir pleinement. Cela rend libre, par exemple de choisir son chemin. Il est important, ce choix, il ne faudrait pas se tromper, rebrousser chemin est comme un échec. Marcher apprend à lire un paysage. Bruce Chatwin associe d'ailleurs les mots travel et travail.
Il voyage vers les lieux d'artistes : le chalet de Heidegger, contre qui se dresse Th. Bernhard, le « temple » de Giacometti Alberto, selon le mot de Genet : tu places une statue dans ta chambre, et tu en fais un temple. La statue a eu pour modèle une prostituée, pute au-dehors, mais divinité dès qu'elle est nue et sous les yeux de Giacometti. L'appartement de M. Duras qui s'y sentait affreusement seule, et qui lui préférait un parc dans lequel au moins elle écoutait les animaux. Naturellement il accomplit le trajet Rimbaud. le fils Rimbaud, qui plus âgé marchera à côté de son chameau pour économiser les forces de la bête, et la mère lui rappellent comment il a commencé sa carrière d'écrivain. Apparemment Espedal a un compte à régler avec ses parents. Il s'installe à la belle étoile non loin de la maison natale du poète, et il attend, sûr qu'il se passera quelque chose. Mais non. Il ne dort pas. Au matin, il aperçoit un pécheur, et il a « son » illumination : l'écrivain est semblable au pécheur, tous deux attendent concentrés et impatients la prise. Et du coup il a envie d'être à son bureau, même si partout il peut trouver une place où écrire, de préférence dans un café, où il déguste une bière ou un verre d'alcool.
le voyage est propice aussi à des rencontres, celle d'un professeur qui invente pour son compagnon et lui une fable d'Esope, celle d'un cheval abandonné qui ne les quitte pas, celle d'un coq désespéré sur la route qui le mène à l'abattoir, d'un berger qui leur confie la santé de sa femme, d'un Turc d'Istambul qui veut faire connaître au narrateur les bas-fonds de la capitale, celle de l'ivrogne grec qui ne voyage pas.
le narrateur voyage depuis qu'il a 16 ans. Ses parents lui permettaient-ils donc de partir ainsi si jeune ?, se demande-t-il. En plus il part avec sa petite amie. Il aime l'amour, et ne refuse pas des nuits d'amour sur la plage ou dans les hôtels. Mais il aime plus l'amitié, celle de Narve Skaar, un homme qui est né dans sa ville, mais qu'il n'a connu qu'à la bibliothèque, alors qu'il lisait A l'ombre de Byzance, de William Dalrymple. Ni l'un ni l'autre ne sont mariés, et chacun d'eux aime sa solitude. Ils n'hésitent pas à se séparer en voyage pour avoir le temps de lire, méditer, prendre des notes.
le voyage est indissociablement lié à la lecture, mais les livres ont la seconde place, puisque les deux marcheurs s'en débarrassent si le sac à dos est trop lourd. le bon poids d'un sac est de 12 kg, mais il peut peser plus ; on n'y trouve jamais de tente ou de tapis de sol, mais du vin ou du whisky, toujours
La suprême vertu du voyage est qu'il rajeunit ; il exige qu'on soit jeune, qu'on voie tout avec un regard neuf. C'est ainsi que, lorsque le randonneur est émoussé, que le corps est fatigué, que le mal du pays le prend, il vaut mieux qu'il arrête le voyage. La piste de toutes façons est toujours ouverte. Dans Un été dans l'Ouest, on sent très bien aussi que la route appelle.
le rythme d'Espédal, contrairement à celui de sa marche qui va loin, est rapide, alerte, plein d'allégresse. le livre est stimulant. On a envie de faire la route lycienne, une des plus belles randonnées du monde, de lire des livres, d'écrire ses aventures. Les écrire chez soi, en regardant au-dehors l'infinité de la mer.
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