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EAN : 9782896493043
VLB Editeur (02/05/2011)
3.48/5   29 notes
Résumé :
Roman fresque où se croisent une vingtaine de personnages possédant tous, à leur manière, une force rédemptrice alimentée par le désir de vivre ensemble, au présent.


Le dernier roman, bien attendu, d'Abla Farhoud, est une fresque dépeignant des résidants de la rue Hutchison à Montréal. L'auteure fait se succéder des personnalités d'origines et de cultures différentes menant des vies parallèles.

Le personnage principal, l'aute... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
De la beauté du paysage urbain et de ses habitants…

Un roman qui se présente comme une série de portraits, des portraits que brosse l'héroïne, une écrivaine montréalaise.

Depuis des années, Francine observe les gens qui vivent comme elle sur la rue Hutchison, une rue où beaucoup d'habitants sont des juifs hassidiques. Ces gens très religieux ne fraternisent pas avec les autres et obtenir le sourire d'une enfant devient donc une victoire.

J'ai apprécié la description du travail de romancière et l'évocation du processus d'écriture et parmi les spécimens humains de sa rue, plusieurs personnages colorés, plusieurs amoureux des livres et même un éditeur.

Un bon moment de lecture pour qui aime découvrir la beauté des gens ordinaires (ou extraordinaires...).
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Un livre sur le quotidien, celui d'une rue, à Montréal. Elle a la particularité d'appartenir à deux quartiers. D'un côté, le Mile End, avec sa culture Hipster, tendance, marginale. de l'autre, Outremont, anglophone, avec un certain standing, plutôt riche. L'auteure y habite, sur cette rue, et nous présente, ou plutôt nous raconte ses voisins, ces gens qu'elle côtoie. Pas de grandes aventures, d'actions, de rebondissement... simplement la vie d'une rue et ses habitants qui la composent. Des personnages aux multiples facettes, à leurs histoires qui se croisent... Un roman sur la simplicité. Agréable.
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Françoise Camirand écrit sur ce qu'elle voit de la rue Hutchison. Elle dépeint ses personnages comme autant d'images de la vie qu'elle tente de cerner. Abla Farhoud fait de même. Hinda Rochel, la petite juive, rédige son journal et semble ne pas vouloir suivre la voie qu'on a tracée pour elle.

Au départ, on se demande où nous mènent tous ces portraits sans rapport les uns avec les autres comme autant d'histoires qui n'ont pas de suite. Puis l'on comprend qu'ils sont des miroirs de Françoise et sans doute d'Abla Farhoud, des parts d'elles-mêmes et peut-être de nous, alors on se laisse porter par les mots. C'est tout de même avec plaisir que l'on retrouve, à intervalles réguliers, Françoise et Hinda Rochel comme un ancrage dans cette écriture mouvante. Et l'on s'attache malgré nous à cette petite communauté urbaine. J'ai aimé.
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Quoi dire et penser de ce livre … je ne connais pas la rue Hutchison mais une chose est sure … Abla Farhoud m'a donné l'envie d'y aller et de respirer son histoire. Car son histoire c'est aussi la vôtre, la leur et la mienne !

La rue Hutchison en est une parmi tant d'autres. Elle est à la fois une oeuvre littéraire, un tableau, une chanson, une danse, une musique, une croyance en quelque chose … la VIE !
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C'est tricoté avec tout plein de tendresse et de subtilité. J'ai plongé dans la lecture avec ravissement pour le mettre de côté en plein milieu de la lecture pour quelques semaines. Je me suis sentie trahie! C'est qu'Abla Farhoud dans un court chapitre réussi à nous plonger dans l'univers d'un personnage, à ce qu'on s'attache à lui en deux ou trois pages pour ne plus y revenir. Mais n'est-ce pas ça un bon livre? Ressentir quelques déchirures et vivre un deuil quand on le repose? Sauf que là, ça arrive à chaque fin de chapitre... Ouch!
J'ai réussi à lire la dernière moitié et d'un trait. Et là, sachant à quoi j'allais m'attendre, j'ai pu en saisir l'essence et encore plus l'apprécier. Un livre excellent, un univers à découvrir.
Il me reste à me promener sur la Rue Hutchison... :)
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ma soif de dire, de raconter, de chercher, de trouver, n’a jamais été assouvie. Il me semble que je passe toujours à côté de l’essentiel. Et je recommence un autre livre en espérant y toucher, ne sachant pas quel est le visage de l’essentiel ni comment le nommer. (p. 12)
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Lire n’importe où, n’importe quand, dans n’importe quelle position, sans déranger personne; elle aimait serrer contre elle ce rectangle de feuilles serrées les unes contre les autres avec plein de mots écrits en noir sur blanc, et partir dans des mondes inconnus, vers soi ou vers les autres. (p. 141)
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On ne reconnait que ce que l'on connait déjà intérieurement, sans le savoir peut-être. Connaître, c'est ''naitre avec''.
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Elle ne se reconnaissait pas… Longtemps que ça ne lui était pas arrivé. Et plus dangereux encore, ses personnages lui semblaient étranges et étrangers. Comme si tout l’intérêt, la tendresse, l’amour pour eux s’étaient évanouis. D’un seul coup.
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