Pour gagner sa vie, Joe Cullen, un ancien du Viêt-nam, a accepté de piloter un avion lors des navettes entre les Etats-Unis et le Honduras, échangeant armes et cocaïne. Tout cela discrètement orchestré par la CIA.
Un portrait de l'Amérique à travers un roman noir. Un souvenir hante Joe Cullen, celui d'une faute qu'il lui faut confesser, d'un crime qu'il lui faut expier. Quel secret le pilote ramène-t-il du Honduras, à ce point dangereux, qu'une menace invisible pèse désormais sur ceux qui l'ont approché ?
J'ai tué un homme, ainsi commence la confession de Joe, ancien pilote d'hélicoptère au Vietnam.
Mais personne ne semble entendre la confession de Joe. Ni la prostituée à qui il raconte que lors d'une opération au Honduras mené par la CIA pour le compte des contras nicaraguayens, un homme de dieu à était tué. Ni le prête à qui il confessera que ce pauvre missionnaire américain avait choisi de vivre auprès des plus démuni et qu'i a été une victime collatérale de cette guerre qui ne porte pas de nom. Aussi Cullen va-t-il aller trouver la police. Et si les flics de ce commissariat de New-York enregistrent sa déclaration sur vidéo, ils ne le croient pas plus. Car plus qu'une confession, ses déclarations sonnent comme un complot d'Etat. Alors même Freedman et Ramos les simples flics du quartier ouest ne sont pas de taille face aux révélations et aux questionnements de Joe Cullen.
Howard Fast nous propose là un grand roman noir sur les dérives de l'Amérique et de ses ingérences sur le continent sud-américain. Ce roman mêle remarquablement questionnements collectifs et angoisse individuel. Et
La confession de Joe Cullen est en peu le dire un excellent roman noir social et sociétal.
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