AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Aurélien Fernandez (Illustrateur) PoPésie (Autre)
EAN : 9782377540914
128 pages
éditions lapin (26/06/2020)
3.66/5   59 notes
Résumé :
Victor Hugo, Georges Sand, Flaubert, Voltaire, Baudelaire... L'Histoire de la littérature compte de nombreux grand.e.s hommes et femmes dont les noms résonnent aujourd'hui encore dans les salles de classe, dans les rues et dans les mémoires. Des héros, des génies, des artistes incroyables, mais aussi, parfois... des bons gros bâtards !
Aurélien et Guillaume, avec humour et finesse, nous racontent dans des planches thématiques le côté sombre des auteurs class... >Voir plus
Que lire après Les bons gros bâtards de la littératureVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 59 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
10 avis
2
0 avis
1
0 avis
𝘉â𝘵𝘢𝘳𝘥.𝘦 (𝘢𝘥𝘫. 𝘰𝘶 𝘴𝘶𝘣𝘴𝘵):

𝘋𝘢𝘯𝘴 𝘴𝘰𝘯 𝘢𝘤𝘤𝘦𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘮𝘰𝘥𝘦𝘳𝘯𝘦, 𝘴𝘦 𝘥𝘪𝘵 𝘥'𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘵𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘶𝘯 𝘢𝘤𝘵𝘦 𝘮𝘢𝘭𝘩𝘰𝘯𝘯ê𝘵𝘦, 𝘪𝘯𝘥𝘪𝘨𝘯𝘦, 𝘨𝘳𝘰𝘴𝘴𝘪𝘦𝘳, 𝘪𝘯𝘯𝘢𝘵𝘦𝘯𝘥𝘶 𝘰𝘶 𝘧𝘳𝘢𝘯𝘤𝘩𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘤𝘰𝘰𝘭.
.
.
Nous autres lecteurices, avons déjà entendu au moins une fois la phrase suivante : «Ce n'est pas de la grande littérature», catégorisation toute relative et subjective.

Cette «grande littérature» fait souvent référence aux oeuvres classiques, aux auteurs comme Balzac, Zola, Hugo et j'en passe.

Maintenant que ma lecture est terminée je peux vous assurer une chose, tous ces hommes n'ont de grand que leur talent car derrière ces noms prestigieux se cachent en réalité de «bons gros bâtards».

Qu'ils soient meurtriers, plagieurs, infidèles ou encore misogynes, sexistes, maltraitants, vous ne les verrez plus jamais comme avant !

Saviez-vous, par exemple, que l'on doit la liste du Big Five* à Ernest Hemingway ?
Ou que William Burroughs, qui assassina son épouse Joan Vollmer en 1951, fut fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 1984 ?

C'est ici (dans cette petite pépite que je vous recommande avec ferveur ❤️) près d'une centaine d'anecdotes, majoritairement sourcées, qui nous sont livrées avec humour par les auteurs...
La face cachée de ces écrivains de renom n'aura plus de secret pour vous mais viendra très certainement relancer le débat : 𝗳𝗮𝘂𝘁-𝗶𝗹 𝘀é𝗽𝗮𝗿𝗲𝗿 𝗹'𝗼𝗲𝘂𝘃𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝗮𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿 ?

*𝘓𝘪𝘴𝘵𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘪𝘯𝘲 𝘢𝘯𝘪𝘮𝘢𝘶𝘹 𝘥'𝘈𝘧𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦 à 𝘢𝘣𝘢𝘵𝘵𝘳𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 ê𝘵𝘳𝘦 𝘶𝘯 𝘣𝘰𝘯 𝘤𝘩𝘢𝘴𝘴𝘦𝘶𝘳.
Commenter  J’apprécie          104
Hugo, Maupassant, Flaubert, Balzac, Zola, Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, Aragon , Proust, Hemingway, Sand, Colette... et j'en passe... Autant de noms que tout le monde a croisés sur les bancs de l'école et que bon nombre de lecteurs ont approchés avec plus ou moins de passion. Ces hommes et femmes de lettres ont laissé une trace dans l'Histoire littéraire, ils sont devenus de grandes figures emblématiques à tel point qu'on en oublie parfois qu'avant d'être écrivains, ils étaient aussi humains... Ce qui veut dire qu'au delà de toutes leur qualités littéraires, ils pouvaient aussi avoir de gros défauts...

Racistes, mysogines, irrévérencieux, voire carrément vulgaires et obscènes, indisciplinés, colériques, voleurs, tricheurs, sans concession entre eux... Voilà le portrait décalé proposé dans ce livre d'un genre hybride, ni tout à fait BD, ni tout à fait recueil, dans un format proche du manga et du bullet journal en même temps.

Ce petit livre iconoclaste est divertissant car on aborde une facette méconnue et insoupçonnée des auteurs, celle que l'on n'enseigne pas sur les bancs de l'école. Il fait sourire, certaines anecdotes et citations sont cocasses et de petites clins pour oeil avisés sont dispersés ça et là dans les dessins (Proust tire la tronche mais tient une madeleine, Maupassant shooté à l'éther voit un bébé marchant au plafond, comme dans « Trainspotting »).

Mais... (bah oui, il y a forcément un « mais »...)

Certaines anecdotes sont répétitives, on saute du coq à l'âne, l'ensemble manque de cohérence, même (surtout ?) pour un recueil. Tantôt on s'attarde sur un auteur pendant quatre pages, tantôt on cite un fait, une anecdote qui aurait eu tout son effet si seulement elle a avait été un peu plus développée.

Le dessin, en bleu et blanc, n'est pas particulièrement agréable, un peu trop basique et naïf, trop enfantin pour moi. Mais, ce qui m'a le plus gênée, c'est la volonté de mimer le langage « d'jeuns » (p. 12 : "Villon a cheminé du côté poétique street toute sa vie" ; p.55 : "Laurent ne cessa jamais de mette le zbeul" WTF ???). Je ne doute pas une minute qu'il s'agit là d'une tentative de communiquer efficacement avec le public cible de cet ouvrage : des ados dégoûtés de devoir lire des grands auteurs qui ne les intéressent pas. Ce choix stylistique est peut-être judicieux mais il frôle tout de même la caricature.

Bref, je reste un peu sur ma faim et mitigée après avoir quitté les « Bons Gros Bâtards de la littérature » mais je remercie tout de même Babelio et les éditions lapin pour ce petit moment de lecture décalée.
Commenter  J’apprécie          110
« Petits secrets, mensonges, violence, insultes, sales coups : derrière chaque grande femme ou grand homme de lettres, il y a (peut-être) un bon gros bâtard. » (p. 5)

Séparons la femme/l'homme de l'artiste, voulez-vous, et reconnaissons que certain·es de nos auteur·rices préféré·es étaient de drôles de zigotos. Meurtrier·es, voleur·ses, racistes, plagiaires, drogué·es, sadiques, provocateur·rices, misogynes, ivrognes, franchement libertin·es, il leur manque peu de vices. Les portraits dressés en quelques pages sont peu reluisants, les faits divers sont franchement révoltants ou navrants... mais on ne peut pas s'empêcher de hurler de rire. Nos zozos ont un sens aigu de la répartie ou de la pique, et il ne vaut mieux pas être dans leur ligne de mire !

L'intérêt premier de ce bouquin léger, mais très instructif, c'est qu'il calme mon admiration éperdue pour des auteur·rices dont je désespère d'égaler le quand je prends moi-même la plume. Oui, c'est mesquin, mais que voulez-vous, je n'ai pas le niveau pour être aussi odieuse qu'elleux !
Commenter  J’apprécie          170
C'est avec beaucoup d'ironie et d'humour, non exempt de respect (" il ne s'agit pas de lancer l'anathème sur des actrices et auteurs dont nous aimons passionnément l'oeuvre, mais de porter un regard nouveau, décalé, surpris ou amusé, sur des épisodes - banals ou essentiels - de leurs vies ou sur leurs personnalités méconnues", préviennent Aurelien Fernández et PoPésie dans la préface), que ces deux lascars recensent les travers et les mots vachards de nos écrivain(e)s. Si l'antisémitisme de beaucoup, dont Anatole France, la mysoginie des frères Goncourt, de Baudelaire et beaucoup d'autres, sont bien connus, on y apprend quelques bizarreries, avérées ou fausses. C'est irrévérencieux, amusant. Les dessins en bleu et blanc, angulaires et faussement naïfs sont parfaitement en phase avec les textes. Ce livre fait partie du catalogue des éditions Lapin, ma foi très alléchant.
Commenter  J’apprécie          150
Je ne me souviens plus où j'ai entendu parler de ce livre, mais qu'importe. Comme j'aime beaucoup la littérature, tout ce qui s'y rapporte m'intéresse. Alors, découvrir certains aspects peu reluisants de la personnalité d'auteurs unanimement admirés, cela m'intrigue.
Dans leur préface, Aurélien Fernandez et Guillaume Plassans, le créateur de « Popésie, vulgarisation littéraire sur les réseaux sociaux », avertissent le lecteur : toutes ces pointures de la littérature « dont les noms résonnent aujourd'hui encore dans les salles de classe, dans les rues et dans les mémoires » ont peut-être quelque honteux secret à cacher, « mensonges, violence, insultes, sales coups ». Ils sont peut-être, dans la vie de tous les jours, bien éloignés des images auréolées que nous avons d'eux.
Le livre se présente, non comme une véritable bande dessinée, mais comme une sorte de pêle-mêle. Certaines parties de la vie de nos auteurs sont relatées sous la forme de dessins, comme celle de Villon, ou la querelle De Voltaire et Rousseau. Mais on aura droit aussi à de brefs textes illustrés, à des thématiques résumées en une case par écrivain, comme le plagiat, à des citations. Il y en a énormément, réparties sur tout le volume. Quelques personnages antipathiques, puisés dans des ouvrages très divers (Folcoche, Iago, Dolorès Ombrage, par exemple), des canulars ou supercheries littéraires viennent parfaire le tout.
L'ouvrage est donc très complet, bien documenté. Les auteurs précisent que certaines anecdotes peuvent n'être, en fait, « que de simples rumeurs transformées par les médisances et le passage du temps », car, même chez les « grands hommes », il y a des langues de vipères !
Intéressant donc de découvrir ce que pensent les « amis » de tous ces noms célèbres. Certes. Mais le hic, c'est que moi, je n'ai vraiment rien appris. En trente-trois ans d'enseignement, j'ai lu tout ce que je pouvais trouver sur les écrivains dont j'allais parler en classe. Car je sais bien qu'on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, et qu'on ne capte pas l'attention de son jeune public en l'assommant. J'ai donc puisé des anecdotes partout où j'en ai trouvé, en lisant des biographies (André Maurois, Claude Pichois, etc.) ou un gros volume présentant les écrivains à travers le regard de leurs contemporains.
Je pense que cet opuscule amusera les amateurs qui n'ont pas, comme moi, dévoré pendant des années tout ce qui pouvait enrichir leur cours et qui découvriront ici avec plaisir des histoires inattendues.
Commenter  J’apprécie          32


critiques presse (1)
BDGest
03 juillet 2020
Prétextant vouloir « dévoiler petits secrets et mensonges » et offrir « un regard nouveau décalé amusé et surpris », les auteurs des Bons gros bâtards de la littérature se limitent à aligner des citations chocs sans se soucier d’apporter un quelconque éclairage original ou personnel.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Fortement critiqué pour son style si particulier et certaines de ses mœurs, Marcel Proust était également la cible de certains de ses contemporains homophobes et antisémites. Florilège :
"Un snob laborieux..." Louis Aragon
"Un poète persan dans une loge de concierge" Maurice Barrès
"La vie est trop courte et Proust est trop long" Anatole France
"Une vieille juive fardée" Paul Claudel
" Trois cents pages pour faire comprendre que Tutur encule Tatave, c'est trop" Louis-Ferdinand Céline
"La psychologie du poil de cul coupé en quatre " René Crevel
Commenter  J’apprécie          40
Flaubert pouvait mettre des jours à trouver comment placer une virgule. Mais quand il s'agissait de punchliner, il était plus rapide !

" Son génie s'est noyé dans un tonneau et, vieille guenille maintenant, s'y effiloque de pourriture. L'alcool ne conserve pas les cerveaux comme il fait pour les fœtus." A propos d'Alfred de Musset.

"Ce livre est fait pour la crapule catholico-socialiste, pour toute la vermine philosophico-évangélique." A propos des Misérables de Victor Hugo.

"Quel homme eût été Balzac, s'il eût su écrire !". A propos d'Honoré de Balzac.
Commenter  J’apprécie          20
« Petits secrets, mensonges, violence, insultes, sales coups : derrière chaque grande femme ou grand homme de lettres, il y a (peut-être) un bon gros bâtard. » (p. 5)
Commenter  J’apprécie          30
Dans "Les Paradis artificiels", Baudelaire explique comment fabriquer de la confiture de haschich.
"Si je lâche ma tartine... est-ce qu'elle va tomber côté beuh ?" (p.44)
Commenter  J’apprécie          20
Diderot a écrit Les Bijoux indiscrets, un roman dans lequel un anneau magique permet de faire parler les vagins. Sauron peut aller se rhabiller. (50)
Commenter  J’apprécie          10

Video de Aurélien Fernandez (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Aurélien Fernandez
Aurélien Fernandez et Théo Grosjean | TIME OUT
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (127) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20262 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..