Moi, quand je serai vieille...

A la manière d'un vaudeville où se mêlent saine clairvoyance et tendre gravité, les personnages de ce roman, du plus loufoque au plus acariâtre, entrent en scène sur fond de société. Une société pétrie de failles pour laquelle l'auteure aborde des sujets d'actualité comme la vieillesse et sa charge pour les descendants, le racisme, les liens familiaux, les non-dits, le bonheur des petits gestes du quotidien trop souvent oubliés, les simples regards qui en disent long…
Marie FERSAC, d'une plume dotée de sagacité alliée à la fraîcheur des teintes de l'humour, nous brosse ici le tableau de plusieurs générations se confrontant aux cruelles exigences d'un matérialisme galopant où relations humaines et valeurs morales n'ont guère de place.
Moi, quand je serai vieille est une histoire qui se lit le sourire au coin des lèvres et l'émotion au bord des yeux.
Le Jury
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Lecture que je pensais rafraîchissante, le but était de prendre un petit bol d'air dans la campagne avec soleil, transat, une petite ballade au vert, un peu de jardinage....
Ce livre, c'est un peu ça, mais
Le thème est la vieillesse, les conflits de génération, les histoires de famille.
Comment vivre l'accompagnement de la vieillesse ? Se rendre compte de ses difficultés au quotidien, mais ne pas vouloir lâcher prise et affronter les problèmes un par un sans drame, sans désespérance, sans précipitation.
C'est un beau projet, pas très facile à réaliser mais une chose est sûre, il faut essayer !
Le livre permet d'aborder ce projet des deux côtés des protagonistes, les parents et les enfants, et pour mieux coller à la réalité de notre monde d'aujourd'hui n'oublions pas les petits enfants et les arrière petits enfants.
Un autre thème intelligemment abordé est le racisme... Par les temps qui courent ce n'est pas inutile même si la situation évoquée tourne un peu à la caricature, c'est une bonne piqure de rappel en ces temps de "matin brun" !
Mon seul petit bémol sera l'importance apporté à la gente animale, le chien, les chats, les poules... Bof, mais ça c'est certainement parce que je n'ai pas encore atteint l'âge canonique où ces animaux du quotidien apportent un vrai rayon de soleil ?