Dans une librairie , le rayon psychologie/ développement personnel a souvent attisé ma méfiance car on y trouve de tout, y compris les écrits les plus farfelus imprégnés de spiritualité nébuleuse...Cet ouvrage, datant de 1990, a été écrit par un canadien -- donc citoyen de la terre d' accueil des gourous en tous genres--, et issu des milieux du cinéma, à la suite d' un " voyage initiatique" en Asie. Encore un illuminé de plus! direz -vous.Pourtant le sujet ( issu d' une idée de base du bouddhisme) est bien développé par l' auteur qui précise d' emblée que le lâcher prise n' est synonyme ni de défaitisme, ni d' indifférence mais de refus de s' abandonner aux émotions négatives, de gaspiller son énergie à se soucier de choses que l' on ne peut pas changer, d' arrêter de vouloir tout contrôler...Puis il tente de nous apprendre à nous débarrasser de cet encombrant "faux moi" à l' origine de toutes nos crispations..Vaste programme! Si ce thème, par ailleurs souvent abordé dans maintes revues de psychologie m' a plutôt intéressé, j' ai moins aimé le style directement issu de ces séances de coaching à l' américaine destinées habituellement à dynamiser les performances des cadres d' une entreprise ou réussir un sevrage .
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Un livre bénéfique qui devrait être conservé et feuilleté très (très) souvent pour les personnes sensibles qui ne lâchent rien des moindres petits tracas de la vie (dont je fais partie !).
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Il est temps de lever les yeux.
Une lampe sans ampoule vaut un seau sans fond.
De même, cette vie est vide sans sentiment du sacré.
Le divin est partout présent.
Pourquoi attendre d'avoir touché le fond ?
On peut toujours avoir un aperçu de ce qui est supérieur
mais il faut se souvenir de regarder dans la bonne direction.
regardez MAINTENANT.
Notre souci des apparences nous persuade que tous nos efforts ont été vains si personne ne se rend compte des efforts que nous déployons ou n’entérine nos découvertes intérieures. Rien ne s’éloigne davantage de la réalité.
c'est le moment de prendre votre vie en main.
Tenir compte de l'opinion des autres, c'est comme croire que l'on peut
ressentir la chaleur de son pull même si c'est un autre qui le porte.
Notre idée du bonheur est le plus souvent la cause même de notre malheur.
Cessez de vous accrocher à ce vieux rêve inutile qui dit que votre vie s'améliorera si vous courez assez longtemps.