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James Bond 007 tome 5 sur 14

André Gilliard (Traducteur)
EAN : 9782253182153
313 pages
Le Livre de Poche (03/09/2001)
3.73/5   72 notes
Résumé :

On est en pleine guerre froide lorsque lan Fleming lance James Bond - l'agent 007 - sur la piste d'une ténébreuse machination ourdie de l'autre côté du «rideau de fer», dont les ramifications s'étendent jusqu'à la Méditerranée, entre Grèce et Turquie. Si les circonstances géopolitiques ont beaucoup changé depuis les années soixante, le suspense, l'exotisme, l'humour, trois ingrédie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu ce James Bond, bien avant d'en voir l'adaptation cinématographique, au début des années 70.
Dans son édition de poche des années 60 à couverture en noir et blanc avec le titre en rouge, le volume des aventures du célèbre agent secret avait belle allure!
Bons baisers de Russie et quelques autres, faisait partie d'un lot de bouquin hérité de mon frère aîné.
C'est ainsi que j'ai plongé dans le monde captivant et les missions dangereuses du beau James. Une manière distrayante de s'initier aux arcanes des services de renseignements de sa gracieuse Majesté.
Les portraits glaçants (c'était en pleine guerre froide, gag...) des agents russes rappellent certain colonel de la lettre du Kremlin... Il vaut mieux croquer sa capsule de cyanure que d'être capturé vivant par le KGB.
Par bonheur, la magie Ian Fleming n'est pas terminée puisque d'autres James Bond me restent à lire!
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Vous connaissez son nom, son prénom, son matricule... James Bond est devenu une célébrité ! Au point de voir les plus hautes instances de l'URSS décider de s'en prendre à lui, en concoctant une manipulation de derrière les fagots (ou tirée par les cheveux, c'est à vous de voir).

Le scénario conçu par Fleming est pour le moins original, ambitieux et terriblement risqué, surtout à une époque où la notoriété de Bond (notamment cinématographique) devait encore se construire. La conspiration est bien amenée, car elle constitue le noeud d'une première partie qui est exclusivement consacrée à l'URSS et au SMERSH. Manifestement cette partie-là est travaillée avec grand soin et doit être appréciée comme telle. L'approche "documentaire historique" fait passer cette longue introduction sans lasser même s'il faut garder à l'esprit qu'il s'agit ici d'un roman. Il faut reconnaitre aussi que la seconde partie est bien plus dynamique et réalisée sans temps mort. La dichotomie entre les deux est toutefois un peu artificielle. Ainsi le dénouement donne l'impression d'avoir été bouclé trop rapidement. Les toutes dernières pages révèlent toutefois une surprise de taille... absolument unique à lire. Encore faut-il se replacer à l'époque de la parution.

Menée comme une charge de cavalerie, cette seconde partie offre toutefois un véritable feu d'artifices de bonnes nouvelles. Fleming assure ici une bien curieuse promotion de la Turquie. Les ambiances qu'il retranscrit sont d'autant plus fortes que certains des épisodes évoqués sont le fruit d'une imagination fertile. La communauté tzigane et l'Orient Express offrent des moments uniques. Celui du passage secret également, mais il peut aussi prêter à sourire.

Enfin les personnages secondaires sont plus qu'attachants et intéressants à suivre. Ainsi Bruno Kerim rallie de loin tous les suffrages, malgré un second couteau prometteur mais peu sollicité (à l'image du scénario d'ailleurs). Tatiana Romanova (et son fameux ruban de couleur noire...) apporte un côté féminin sacrifié au machisme ambiant.

Bons baisers de Russie, nous offre de nombreuses surprises qui se découvrent au fil des pages lues. Pour apprécier ce roman, il faudra toutefois aller au delà d'une première partie dans laquelle l'écrivain joue avec son lecteur et son attente. Il faudra aussi prendre de la distance avec un scénario original, qui cadre peu avec le monde des services secrets. Mais assurément, la récompense (ou les récompenses) en valent la peine !
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Challenge MULTI-DEFIS 2016
Item : Un livre dont le titre comporte un nom de lieu

James Bond so far… :
Mission n°1 : Empêcher le Chiffre de se refaire une santé au casino. Bonus : SMERSH n'est pas content.
Mission n°2 : Mettre fin aux agissements de Mister Big (rien à voir avec le mec de Carrie Bradshaw...). Bonus : SMERSH n'est pas content.
Mission n°3 : Prouver qu'Hugo Drax est un tricheur et lui donner une leçon. Bonus : Londres est sauver d'une fusée atomique.
Mission n°4 : Enquêter sur un réseau de contrebande de diamants. Bonus : le réseau est démantelé + Prouver que les diamants sont vraiment éternels.

And now :
Mission n°5 : Survivre à une Konspiratsia du SMERSH. Bonus : SMERSH n'est vraiment pas content !

Une Guerre Froide en plein dégel :
Selon que l'on se place dans le temps de la création ou celui de la publication, cette nouvelle aventure de Bond se place entre 1956 et 1957. Pour le bloc soviétique, l'heure est à la "coexistence pacifique" avec bien évidemment l'idée que cela ne pourra que servir la victoire prochaine du communisme. Avec Nikita Khrouchtchev (le mec à la chaussure colérique) au pouvoir, l'URSS s'ouvre (très légèrement) au monde. Elle n'en reste pas moins une nation glaciale comme le présente Ian Fleming dans toute la première partie de son roman.

"Le plan" :
Titre sobre pour l'ensemble des dix premiers chapitres se déroulant au coeur de l'Union Soviétique, cette partie met en place les pions et l'enjeu qui seront au coeur de l'intrigue. Trois personnages clefs sont mis en évidence : la Russie, Donovan Grant et Tatiana Romanova.
La première est source de tout ce qui suivra. de la chaleur de la Crimée et de ses villas luxueuses à la capitale et ses logements de fonction austères en passant par le coeur même du pouvoir, c'est à un survol maitrisé que l'on assiste. Car c'est ici, qu'Ian Fleming dépeint avec minutie le portrait d'un ennemi dont on ne voyait jusqu'ici que le bout de ses tentacules : SMERSH. L'occasion de braquer les projecteurs sur un régime totalitaire où règne la terreur constante, la suspicion, la conspiration, la paranoïa et la froideur. Écoutes et enregistrements omniprésents mènent à une méfiance chronique à l'égard de chacun de ses "camarades" et ce à raison puisque le moindre mot de travers se retournera tôt ou tard contre vous lors d'un banal procès prouvant votre trahison envers la mère patrie. le constat est effroyable. Rosa Klebb en est l'incarnation la plus vile.
Le second, est un nord-irlandais sexy en diable tant la musculature et la résistance feraient pâlir le défunt Hercule. Sans complexe, il s'offre au regard de tous mais n'éprouve aucun besoins charnels. Lui, son plaisir, c'est la mort. Et pas n'importe laquelle, celle qu'il provoque. le détail le plus fun à son propos ? Il est habité de pulsions destructrices les nuits de pleine lune. Une vraie bête !
La troisième, est la douceur dans ce monde de brutes, l'agneau dans cette meute de loups. Appartenant à la vaste lignée des Romanov, Tatania s'est construit une vie simple au service de l'Etat. Sa beauté et sa candeur en font l'appât idéal pour piéger le célèbre 007 qui consomme les femmes avec autant d'appétit que pour un bon foie gras.

"L'exécution" :
Pour ceux qui ont vu l'adaptation cinématographique avec Sean Connery dans le rôle titre, il n'y a que peu de différences. On retrouve la même intrigue, la même succession d'évènements et seuls des détails apportent un peu de nouveauté par rapport au film. Une seconde partie qui semble très familière au point que l'on peut féliciter l'équipe du film pour la fidélité à l'oeuvre d'Ian Fleming.

Du romanesque Orient Express au cliffhanger haletant :
France, USA, Jamaïque, Angleterre, les déplacements de James Bond n'ont pas été très exotiques dans les quatre premiers livres. Entre la terrible et glaciale Russie, la tumultueuse et ensoleillée Turquie et la traversée des Balkans, "Bons baisers de Russie" explore un orient des plus dépaysant pour le lecteur. Pour couronner le tout, 007 s'offre une place à bord du mythique Orient Express 23 ans après le passage d'Hercule Poirot. L'aura du plus célèbre des trains se marie à la perfection à cette ambiance espionnage.
Ce qui marquera le plus ici c'est le final abrupt du roman. le duel entre Rosa Klebb et James Bond n'a presque plus rien à voir avec la version cinéma. Il en subsiste tout au plus les chaussures équipées de lames mortelles. Une fin qui a du laisser dans l'expectative bon nombre de fans de l'agent britannique à l'époque de sa publication. Il faudra attendre une année de plus pour être soulagé. Aujourd'hui, le choc de cette scène finale n'a plus cette force car non seulement on sait qu'Ian Fleming a produit 9 ouvrages supplémentaires, que 30 histoires inédites s'ajoutent grâce à la plume de 7 autres auteurs et qu'en plus James Bond investit régulièrement les salles obscures depuis plus de 50 ans. James Bond est désormais éternel.

Conclusion :
Probablement parmi les meilleurs romans de la saga, "From Russia with Love" renoue avec l'image classique de l'espionnage tel qu'on peut se le représenter à l'époque de la Guerre Froide. Glamour, exotisme, des russes retors en pagaille et un bras de fer passionnant. Pour couronner le tout, l'adaptation est fidèle bien qu'elle se permette une dose plus élevée d'action pour pimenter la pellicule (on pensera notamment au combat entre Grant et Bond à bord de l'Orient Express). Un must read !
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From Russia with love est le roman de Bond le plus apprécié du public et il a aussi failli être le dernier de la série. Déçu des ventes par rapport au temps qu'il consacrait à l'écriture, Fleming envisageait d'en finir avec James et de passer à autre chose. Mais cette cinquième mission de Bond est devenue très populaire grâce à un certain JFK.

Pour la première partie du récit, Fleming fait le choix d'une plongée dans les impitoyables services du SMERSH, jusque-là dans l'ombre. de mon point de vue, il réussit avec brio. Découvrir les agents et rouages de l'organisation d'assassins communistes m'a passionné, car c'est mené sans temps morts et avec une alternance magistrale des points de vue.

Les personnages sont tous réussis. Ce n'est pas sympathique de ma part mais sur ce point je vais comparer avec "R pour Revanche" de Preston et Child que j'ai lu récemment. Ce roman d'espionnage/action contemporain échoue complètement sur ce point, tous ses personnages sont ratés et le lecteur les oublie vite. Vous n'allez pas oublier de sitôt Red Grant, Rosa Klebb, Kerim Bey et, bien sûr, l'excellente Tatiana Romanova.

Les différences entre le roman et le film sont nombreuses, mais des scènes entières ont été fidèlement adaptées. Si plusieurs changements sont compréhensibles, d'autres m'intriguent. Parmi ceux qui me lisent, certains diront que je pinaille et que le film est une des adaptations les plus fidèles de l'oeuvre de Fleming. Ils n'auront pas tort.

Je recommande chaudement la lecture de From Russia with love et les romans de Fleming en général. C'est le seul moyen de découvrir le vrai Bond, car il n'existe pas au cinéma même si l'incarnation de Sean Connery lui a presque rendu justice.
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Les temps sont durs pour James Bond. Que lui arrive-t-il ? Doit-il désarmorcer une bombe les mains dans le dos ? Affronter une douzaine de bandits avec un cure-dents comme seule arme ? Pire : il ne lui arrive rien ! Après avoir entretenu sa forme physique - une mission peut toujours survenir - il en est réduit à nous décrire par le menu son petit-déjeuner. le temps presse !
Fort heureusement, du côté de la Russie, un infâme complot se met en place pour détruire... James Bond lui-même ! Faut-il qu'il soit important, le symbole même de la puissance de l'espionnage anglais - et de la déconfiture russe. Il faut dire qu'avec des agents aussi bien formées et aussi naïve que la jeune russe que les services secrets lui jettent littéralement dans les bras, le service a de beaux jours devant lui ! Tant qu'il aura des dirigeants aussi machiavéliques aussi.
Cette "mission", au demeurant pas désagréable pour James - c'est ce qui s'appelle se dévouer corps et âme pour sa patrie - l'amène à rencontrer un des meilleurs correspondants du service, un des mieux organisés, un de ceux pour lesquels James a vraiment envie de faire au-delà de son maximum, même si, parfois, les conditions de service sont vraiment étranges. Autre temps, autre moeurs : la vision des femmes ne serait-elle pas un savant mélange de machisme et de misogynie ? Pas sûre que si un auteur contemporain écrivait les mêmes scènes, il ne subirait pas une magnifique levée de boucliers des féministes !
Cependant, Bons baisers de Russie reste un roman rempli de rebondissements, dans lequel James n'a pas fini de se maudire (et le service avec lui) pour sa naïve vanité. Nous sommes déjà au cinéma dans ce livre. N'avoue-t-il pas jouer un rôle, tout comme Tania, d'ailleurs ? Ne compare-t-il pas une mission au tournage d'un film ? Et, après tout, si cette lecture est plaisante, divertissante, enlevée, que demander de plus ?
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le général G. examina soigneusement le visage à la loupe. C’était un visage à la peau brune, aux traits bien dessinés, où se détachait en blanc sur la peau hâlée de la joue droite une cicatrice de sept centimètres environ. Les yeux étaient grands et bien horizontaux, sous des sourcils noirs rectilignes et assez fournis. Les cheveux étaient noirs, avec une raie sur le côté gauche et brossés sans soin, si bien qu’une épaisse virgule noire retombait sur le sourcil droit. Le nez, rectiligne et assez long, rejoignait une lèvre supérieure courte qui surmontait une bouche grande, joliment dessinée, mais dure. La ligne de la mâchoire était droite et ferme. Un fragment de costume sombre, de chemise blanche et de cravate tricotée noire complétait la photographie.
Le général G. la tenait à bout de bras. Décision, autorité, cruauté, voilà les traits de caractère qu’il décelait en cet homme ; mais il ne se souciait pas de ce qu’il pouvait y avoir encore à l’intérieur.
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Il n’y a pas de femme qui aime qu’un homme accoure quand elle le siffle. Elle vous méprisera, si vous vous tenez trop à sa disposition. D’après votre visage et ce qu’elle a lu dans votre dossier, elle doit s’attendre que vous vous conduisiez avec indifférence – même avec insolence. C’est ce quelle doit souhaiter. Elle désire vous faire la cour, acheter un baiser de cette bouche cruelle, ajouta-t-il avec un clin d’œil C’est de cette image qu’elle est tombée amoureuse. Conduisez-vous comme l’image. Jouez votre rôle. (p 71)
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Kronsteen ne s'intéressait pas aux êtres humains - même pas à ses prpres enfants. De même, les mots "bien" et "mal" n'avaient pas leur place dans son vocabulaire. Pour lui, tous les êtres étaient les pièces d'un échiquier. il ne s'intéressait qu'à la façon dont ils répondaient aux mouvements des autres pièces. Pour prévoir leurs réactions, ce qui était l'essentiel de son travail, il fallait comprendre leur caractère individuel. Leurs instincts fondamentaux sont immuables : instinct de conservation, instinct sexuel, instinct grégaire - par ordre d'importance. Leurs tempéraments : sanguin, flegmatique, colérique, mélancolique. Le tempérament d'un individu détermine pour une grande part la puissance relative de ses émotions et de ses sentiments. Le caractère dépend pour beaucoup de l'éducation et, quoi que puissent dire Pavlov et les Behavioristes, dépend jusqu'à un certain point du caractère des parents. Bien entendu, le mode de vie et le comportement des individus sont en partie conditionnés par leurs forces et par leurs faiblesses physiques.
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(Tatiana à James)
— Vous êtes très beau, dit-elle. » Elle chercha une comparaison qui lui serait agréable. « Vous avez l’air d’un acteur de cinéma américain.
— Juste ciel ! C’est bien la pire insulte qu’on puisse faire à un homme.
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Les gens qui agissent contre l'État sont des ennemis de l'État, et il n'y a pas dans l'État de place pour les ennemis.
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Roald Dahl, Ian Fleming, plusieurs ouvrages de littérature jeunesse et romans populaires ont été modifiés par leurs éditeurs à cause de contenus jugés offensants. Mais si ces réécritures suscitent beaucoup d'indignation, elles ne datent pas d'aujourd'hui.
#censure #litterature #cultureprime _____________
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