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sur 2193 notes
Le tome de trop…
Troisième opus de la saga de Ken Follet, le siècle. L'histoire débute avec la construction du mur de Berlin, Kennedy, Khrouchtchev, la baie des cochons, autant de noms qui sentent l'odeur sulfureuse de fin du monde pour finir avec l'élection de Barak Obama. Encore une fois, le lecteur est emporté dans les méandres de la grande histoire grâce à ces familles anglaises, américaines, allemandes et russes, et leurs descendants. On regrette l'absence d'une famille française, à croire que la France n'ait joué aucun rôle sur la scène politique mondiale de ce XXe siècle. C'est, de la part de l'auteur, presque une attitude révisionniste.
Le style de l'auteur brille par son absence. L'écriture simple et directe n'en facilite que plus la lecture. On est certes pas devant un ouvrage de littérature majeur. Des répétitions lors du récit, l'usage d'un schéma narratif répétitif : ça drague, ça flirte, ça couche, ça se marie et ça fait des « gosses », les recettes d'un écrivain de seconde zone. On aurait pu s'attendre à plus original. L'auteur prends trop souvent le soin de décrire la manière de s'habiller de ses personnages et ce de façon systématique, ça s'appelle faire du remplissage et au regard des presque 1300 pages que représentent ce dernier volet, on s'en serait passé.
Bien qu'il y ait des longueurs lors de ce troisième tome, on se laisse emporter par l'intrigue de certaines situations qui relayent bien les temps morts. Sans la trame historique, qui est la colonne vertébrale de cet oeuvre, le roman de Ken Follett aurait sa place dans la collection Harlequin.
Traduction de Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Nathalie Gouyé-Guilbert, Dominique Haas.
Editions Robert Laffont, le livre de poche, 1273 pages.
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Quelle saga passionnante! Malgré sa taille, je ne me suis pas ennuyée une seconde en lisant ce troisième tome qui nous entraîne dans les affres de la Guerre Froide et décrit sans fard les errements des dirigeants communistes sans pour autant tresser des couronnes de lauriers aux dirigeants du monde libre. Dans ce tome, les personnages, descendants des familles rencontrées dans les tomes un et deux, traversent des périodes absolument fascinantes, comme le combat pour les droits civiques, la crise des missiles à Cuba... Comme dans les tomes précédents, je me suis vraiment attachée à ces personnages si humains et pétris de contradictions, j'ai adoré "rencontrer" les frères Kennedy et Martin Luther King, ces hommes devenus des figures historiques tragiques. de plus, la lecture de ce roman m'a permis de remettre les choses en perspective quant à la période que nous vivons.
Je ne peux que recommander avec enthousiasme cette fresque historique du XXe siècle.
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Excellent roman! La suite des histoires du mur de Berlin et de l'évolution de la mentalité des gens. Avancement pour l'égalité des noirs.
Roman très touchant. Je suis aller lire sur le mur. Voir que les gens vivaient dans ce système, c'est incroyable aucune liberté
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C'est avec ce dernier tome que j'achève cette saga historique du siècle.

Aux portes de l'éternité va retracer l'histoire de 1961 à 1989 et 2008.
On va découvrir ce qu'il s'est passé après la deuxième guerre mondiale, on pourrait croire qu'après deux guerres aussi noires on en aurait fini, mais il n'en est rien.
D'autres drames vont surgir et Ken Follett va nous livrer cette histoire à travers ce roman.
On retrouve la génération suivante des familles qu'on a connu dans les autres tomes, mais j'avoue que je ne me suis pas accroché à eux autant que les premiers personnages. Je me suis parfois, voire souvent, perdue, j'avais parfois du mal à les resituer.

L'histoire quelle retrace m'a permis d'en apprendre beaucoup plus.
Je me suis rendu compte que je n'avais jamais eu un grand intérêt à ce qu'il s'était passé durant ce temps. Je suis bien contente d'avoir appris et compris certaines choses, grâce à ce livre. Comme le mur de Berlin par exemple, que j'ai vu tomber mais je n'ai jamais su comment on y était arrivé à construire un mur qui séparait une ville comme Berlin en deux et vivre dans un pays divisé. Je me suis aperçu que ce pays était un voisin et que ce passé de l'histoire n'était pas si loin, pourtant certains ont tendance à l'oublier, moi je pense justement que cette histoire nous permet de ne jamais oublier les injustices et erreurs qui se sont passés dans le passé et j'espère qu'on ne reviendra jamais à une époque où l'on vivait divisé. Tout ces gens qui se sont battus pour nos libertés, j'espère qu'ils ne l'auront pas fait pour rien et que le futur qui nous attend ne retracera plus jamais des ombres noires comme ceux que l'on a connu, que ce soit en Europe en Amérique ou partout ailleurs, même si ailleurs il en existe encore d'autres injustices…
On se rend compte que certaines choses s'améliorent, mais qu'on n'y est pas encore.

Un dernier tome très intéressant, qui permet donc de comprendre notre histoire, parfois un peu trop politique à mon goût, mais soit, moi et la politique ça fait 2 !

Pour conclure un très bon livre d'un auteur dont on sait que ces recherches sont minutieuses pour nous livrer un livre très abouti sur notre histoire.
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Le troisième volume du Siècle de Ken Follet nous emmène de la construction du mur de Berlin en 1961 jusqu'à sa chute en 1989. Années de guerre froide, pendant lesquelles l'Europe de l'Est s'essoufflait et souffrait sous le joug du stalinisme soviétique pendant que la jeunesse des pays occidentaux découvrait l'amour libre, les groupes de rock, le féminisme, les jeans, la liberté…Mais c'est aussi les années sombres où les Noirs se battaient pour leurs droits aux États-Unis, certains États pratiquant encore la ségrégation, l'année 1963 étant marquée par l'assassinat de Kennedy, son frère étant abattu à son tour quelques années plus tard. C'est aussi l'assassinat de Martin Luther King, grand défenseur de la cause des Noirs.

On y retrouve les petits enfants de nos héros, une famille allemande coupée en deux, une famille américaine métissée, l'essor de la télévision, toute une époque encore récente qui s'est construite sous nos yeux pour basculer dans le passé…Et c'est aussi cela qui les rend passionnantes, ces années que l'on redécouvre avec le regard de l'historien et celui du romancier qui nous permet de nous identifier avec les personnages. le bloc de l'Est s'est peu à peu effondré, victime de sa propre incompétence, incapable d'évolution, d'autocritique…De l'autre côté de l'Atlantique, scandales, racisme, crimes, anticommunisme parfois primaire justifient parfois l'abomination mais sont dénoncés. le monde évolue et les hommes sont entrainés dans le tourbillon de l'Histoire, parfois difficile de rester juste, de maintenir le cap d'une existence honnête.

Malgré quelques ficelles parfois un peu grosses, des invraisemblances, voir des anachronismes, j'ai beaucoup aimé ces trois volumes de 3200 pages, avalés grâce au confinement et sans regret ! Roman d'histoire, de guerre, d'espionnage, politique, sociologique, roman d'amour également, on ne s'y ennuie pas un instant. le 20ème siècle s'est clos avec la fin de l'ère soviétique mais malheureusement pas la fin des idéologies meurtrières…Le 21ème siècle a commencé avec un symbole fort, Obama, le premier président noir des États Unis, mais les tensions ne sont pas pour autant apaisées…Les notes d'optimisme de la fin se sont déjà couvertes de lourds nuages sombres, l'Histoire ne s'arrête pas et ses conflits sans fin continuent…
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Pouin pouin pouin pouin...
Vous l'entendez la déception là ?

Malheureusement, le troisième tome de cette trilogie encensée n'aura pas réussi à maintenir la barre aussi haute que les deux premiers tomes.
Mais pourquoi cette déception, me direz-vous ? (oui le monde a besoin de savoir et je vais tout vous dire 😁)

Et bien, il y a plusieurs raisons.
Déjà, ce qui m'avait un peu dérangée dans le deuxième tome était que l'on ne voyait plus vraiment les personnages du début. L'explication est simple, un personnage pourra difficilement vivre les deux guerres mondiales, la guerre froide, et le combat pour les droits civiques aux Etats-Unis, je peux le concevoir.
Mais là, Ken multiplie les personnages, les descendances, les croisements, j'ai eu l'impression de me retrouver dans une infographie prônant la stérilisation des chats (oui j'exagère, je sais... 🙄).
Et du coup, on perd l'attachement aux personnages. Ken Follett lui-même semble le perdre, il a expédié ad patres et en moins de temps qu'il ne m'en faut pour l'écrire une de mes héroïnes favorites depuis le premier tome.
Ca y est, vous avez compris, je ne suis pas objective parce que je suis en rogne contre Kenny.

Autre point dérangeant à mes yeux.
Nous traversons dans ce tome les années 70, l'apologie de l'amour libre, etc. Et bien, j'avais beaucoup moins remarqué ça dans les deux précédents opus mais les scènes de sexe sont légion et souvent hors de propos.
Pas un chagrin qu'une turlutte ne puisse apaiser, pas une crise politique qu'une bonne pipe ne puisse désamorcer...

Evidemment, tout n'est pas à jeter dans ce troisième et dernier tome.
La période historique est très intéressante et c'est un réel plaisir de sentir arriver des phrases comme 'I have a dream' ou 'Ich bin ein Berliner'.
Le combat pour les droits civiques, le mur de Berlin, tout cela est si frais encore, on est presqu'encore dans le présent.

Allez sans rancune Kenny, je rempilerai surement pour que tu me parles des cathédrales.
Et je te serai éternellement reconnaissante des crises de fou rire partagées avec mes copines de lecture.
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Si j'ai été très enthousiaste dans les avis des deux premiers tomes de cette série, ce dernier tome ne le sera pas et je pense qu'il a aussi pâti de la comparaison.
J'avais peur d'aborder ce tome car c'est sur fond de guerre froide, d'Allemagne coupée en deux mais j'ai, en fin de compte, quand même été emballée par le côté historique. Les personnages évoluent sur fond de lutte pour les droits civiques, des discours de Martin Luther King mais aussi de son assassinat, des années Kennedy, des assassinats, le watergate, l'Allemagne de l'Est, la guerre du Viet-Nam, les années hippie.
J'ai été très intéressée par l'Histoire et son évolution mais là où je n'ai pas été convaincue c'est du côté de l'histoire, des personnages et de leur évolution.
Et c'est là qu'arrive la comparaison avec les premiers tomes. Les précédents comportaient des personnages et surtout des couples marquants animés par leur amour souvent, leur fidélité, des personnages très attachants. Dans ce troisième tome, aucun des personnages ne m'a particulièrement touchée, on perd de vue les personnages tant aimés des tomes précédents, pas de couple phare. A l'inverse années hippies, c'est orgie, infidélités et déferlantes de sexe.
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Dans la lignée des deux premiers, ce tome est toujours excellent et plein d'action. On ne voit pas passer le millier de pages tant c'est passionnant.
Le seul bémol que j'aurais à dire c'est que je commençais légèrement à me lasser des enfants des enfants qui encore une fois se connaissent tous et se fréquentent (certains se marient, etc).
Mais la période historique était très bien contée, rien d'autre à redire !
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J'ai enfin pris mon courage à deux mains et pris ce pavé, dont je repoussais sans cesse l'échéance, entre mes mains. Il m'a fallu trois semaines pour en venir à bout. Heureusement la plume de Ken Follett est fluide et agréable à lire.
Nous nous plongeons là dans la guerre froide entre Occident et Pays de l'Est et plus particulièrement entre USA et URSS. Il y a moules détails sur les conditions de vie, les pressions policières et les coulisses du pouvoir dans ces deux pays. Malgré tout, beaucoup de choses sont passées sous silence comme par exemple la course à l'espace des deux pays. Nous ne lisons pas un mot sur les premiers pas de l'homme sur la Lune. On n'entend pas non plus d'indications sur Woodstock.
Mais c'est sûr que nous sommes là déjà sur un livre de près de 1300 pages. Il en aurait fallu deux autres pour tout compiler.
Nos protagonistes se trouvent surtout aux États Unis et en Russie. Dans une moindre mesure, nous retrouvons quelque fois notre famille allemande dont la plus grande partie se trouve bloquée dans Berlin Est. La famille anglaise est également représentée et nous les suivons surtout dans l'univers de la pop.
Quelquefois, des répétitions sont énervantes. Oui, nous avons compris que Greg Pechkov s'habille comme un pied avec des vêtements de grande qualité. On nous en parle au moins 5 fois! Quel est l'interêt?
Cet ouvrage est celui que j'ai le moins aimé de la trilogie. Tout d'abord, parce que la période étudiée est celle qui m'intéresse le moins. Il y a beaucoup de politique. le deuxième tome est celui que j'avais préféré. Ensuite, pour moi cette période est teintée de gris. Même aux États Unis où les présidents et candidats à la présidence se font tuer, où les Noirs se font lynchés. C'est pas très jojo. J'ai également une impression de revoir les va-t-en guerre incarné ce jour par Trump et les magouilles qui existaient existent toujours. La fin du roman n'est donc plus trop d'actualité malheureusement.
Côté russe, j'ai eu l'impression de relire quelques passages de 1984. Impressionnant en sachant que ce livre avait été édité dans les années 1950. Georges Orwell était un visionnaire.
Côté allemand, on retrouve également l'austérité que j'avais connu dans l'ouvrage de Douglas Kennedy, Cet instant là (pas son meilleur au passage).
Si vous aimé l'histoire romancé. Allez-y mais sachez que ça vous prendra du temps à le lire. Je vous recommande de commencer par un des premiers tomes à moins que vous soyez fada de cette période là (si si je sais que ça existe)!
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3ième et dernier tome du siècle, depuis la 1ère guerre jusqu'à la chute du mur, l'épopée de plusieurs familles russes, américaines, anglaises, allemandes ou comment allier le roman et l'histoire dans un seul style. Si vous avez le courage d'avaler plus de 3000 pages, allez-y !
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