Cumulonimbus

Je remercie Babelio et les éditions Julliard, mais je ne me remercie pas vraiment d'avoir coché la case de ce livre dans la liste de l'opé Masse Critique.
Parce que je n'ai pas apprécié.
Je trouve que ce livre est très très moyen. le genre de livre qui s'il était écrit par un proche susciterait une certaine admiration, parce qu'il est "plutôt correctement" écrit, plutôt tendre, peu critiquable en soi, en somme. Mais il n'apporte rien de neuf, sur aucun plan. le prisme des nuages et de la paréidolie aurait pu être plus exploité, et mieux intégré encore. Ca reste simple, pour ne pas dire simpliste. Dommage. Ce livre peut donc être partagé à ses proches, oui, et le faire lire à l'un ou l'autre est ok. Mais être publié, non.
J'ajoute que l'auteur ne nous épargne pas quelques clichés d'écriture, des formules toutes faites qui personnellement m'énervent. Me donnent envie de balancer le livre dans le feu du ciel.
Pas mal de références datées, qui si elles ne me sont à moi, quadra avancé, pas étrangères, ne toucheront pas un lectorat plus jeune.
Je continue en disant que l'auteur, homme, Luc-Michel (mazette) narre le parcours d'une femme... Un homme qui raconte une femme ce n'est pas dans l'air du temps, frise l'appropriation même. Comme si une femme ne pouvait pas le faire. Ou comme si un personnage masculin ne pouvait pas avoir envie de chercher sa fille perdue, en fugue ou morte (je laisse le suspense). Ca m'a un poil énervé.
Le livre n'est ni assez poétique, ni assez émouvant, ni créateur d'une tension insoutenable... Plat, livre plat, comme beaucoup trop en ce moment.
Certes, je dois devenir aussi plus exigeant. Mais bon sang, il y a tant de chefs d'oeuvre qui passent inaperçus ou trop peu remis en avant-plan. Et la vie s'écoule...
Bref, merci Bab' et Jul', mais... bon...

Addendum :
Dans ma version, qui sont des épreuves non corrigées, il manque une bibliographie, c'est-à-dire que quelques citations ou extraits d'autres textes sont marqués d'un chiffre, mais ne renvoient à rien, pas de sources listées par après. A corriger, me semble-t-il.

Un gentil petit roman pour passer le temps.
Une femme autrice (que ce mot est laid !) part à la recherche de sa fille fugueuse en justifiant sa quête par l'écriture d'un livre sur les paréidolies liées aux nuages. (du grec ancien pará, contraire à, à côté de, faux, et du latin idolum, image, fantôme, spectre, idole, image d'un faux dieu, dérivé du grec ancien eidôlon, image, fantôme. Une paréidolie est une forme d'illusion qui fait qu'un individu perçoit dans un stimulus visuel (parfois sonore), indéfini ou vague, une forme précise, souvent humaine ou animale.)

Sa quête lui permet de réfléchir à ses responsabilités, son manque d'écoute envers sa fille et peut-être de s'amender.

Je remercie les éditions Julliard et Masse critique de Babélio de m'avoir envoyé les épreuves non corrigées de ce livre avant sa parution, permis de découvrir son auteur et enrichi mon vocabulaire d'un mot que je ne connaissais pas bien qu'ayant comme tout les enfants joué à reconnaître des formes dans des nuages ou des rochers.

J'ai été emporté par cette histoire, accroché aux nuages !
Cumulonimbus raconte la quête d'une maman qui part en Auvergne sur les traces de sa fille disparue, et aussi un peu sur ses propres pas. Pour un livre qu'elle projette de faire, elle photographie les formes qu'elle voit dans les nuages (on appelle ça des paréidolies, j'ai appris un mot !) C'est plein d'émotion, de poésie. L'auteur a le sens du détail qui nous amène plein d'images. Bref, j'ai aimé et passé un excellent moment de lecture !

Dans ce court roman, je me suis embarquée aux côtés d'une mère désespérée engagée dans une quête pour retrouver sa fille disparue depuis trois mois. L'Auvergne devient le théâtre émouvant de cette recherche, où chaque pas de cette maman a résonné avec une intensité particulière pour moi.

L'histoire est empreinte d'une profonde émotion et de poésie. La maman, dans sa douleur et sa détermination, m'a profondément touchée.

J'ai été également séduite par le motif sous-jacent de cette quête. En effet, cette mère, auteure et photographe, trouve dans les "paréidolies" le thème de son prochain ouvrage. Elle capture les formes éphémères qu'elle discerne dans les nuages, une activité à la fois poétique et thérapeutique qui lui permet de communiquer avec sa fille tout en se connectant avec son propre monde intérieur.

Dans ce récit, l'auteur relève avec beaucoup de sensibilité les difficultés de communication entre parents et enfants, les incompréhensions et les attentes parfois trop grandes des parents envers leurs enfants.

J'ai beaucoup aimé ce roman empli de douceur.
Je remercie Netgalley France et les éditions Julliard pour cette belle découverte.

Très beau roman qui m'a fait voyager avec les nuages ! le style est maîtrisé, plutôt agréable. J'ai beaucoup aimé l'idée de ces formes que la narratrice traque dans les nuages. L'histoire de la disparition de sa fille est chargée d'émotion et raconte avec sensibilité les difficultés qu'on peut avoir à communiquer.
Un petit regret, que le livre ne soit pas plus long tellement j'étais bien embarquée dans ce voyage accompagné par les nuages !