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EAN : 9782021233490
592 pages
Seuil (05/01/2017)
3.4/5   10 notes
Résumé :
« Le passé est un jouet cassé que chacun répare comme il l’entend. »

À travers l’image d’un jouet mécanique, un petit homme en fer-blanc qui recule au lieu d’avancer, Rodrigo Fresán s’aventure dans la tête d’un écrivain, cet être condamné à se projeter dans le passé et à transformer les personnages réels en personnes imaginaires. L’Écrivain a connu un certain succès autrefois, mais sentant qu’il n’a plus sa place dans le monde littéraire d’aujourd’hui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
« La Part Inventée » est un essai de Rodrigo Fresán, écrivain argentin, initialement publié en 2014, traduit par Isabelle Gugnon (2017, Seuil, Cadre Vert, 592 p.). Il constitue la première partie d‘une trilogie qui comporte ensuite de la même traductrice « La Part Rêvée » (2019, Seuil, Cadre Vert, 576 p.) publié en 2019, et « La Parte Recordada » (2019, Random House, 975 p.) en cours de traduction.
Rodrigo Fresán se place dans la tête d'un écrivain, condamné à se projeter dans le passé et à transformer les personnages réels en personnes imaginaires. L'écrivain a connu un certain succès autrefois, mais il n'a plus sa place dans le monde littéraire actuel. il décide de raconter sa propre histoire, son enfance, sur la plage de Canciones Tristes en Argentine. Tout part d'un jouet mécanique, un petit homme en tôle qui recule au lieu d'avancer, et qui fera la couverture des trois volumes.
Après avoir exploré les rouages de l'imagination dans « La Part inventée », Rodrigo Fresán poursuit sur les coulisses de la création en plongeant dans les arcanes des rêves. Cela implique des parents psychédéliques qui mettent en scène les guérillas des années 70 dans des supermarchés. le tout se passe dans une ville où les librairies sont insomniaques. Et se poursuit dans « La Part enregistrée » par un écrivain qui ne sait plus écrire, mais qui ne peut s'empêcher de se lire et de se relire. Il évoque ainsi ce qu'il a été et ce qu'il ne sera plus jamais. Quelqu'un qui pense que « Inventer, c'était se souvenir vers l'avant. Rêver, c'était se souvenir vers le haut ou vers le bas. Se souvenir, c'était inventer à l'envers ».
Le petit bonhomme en tôle est toujours en couverture. Il a gagné un bouquet de fleurs au tome 2 et des étiquettes des deux premiers tomes au troisième. On retrouve la haute et orageuse Pénélope et son fils perdu. Un pays imaginaire et une ville en flammes. Ainsi se clôt le triptyque dont le thème reprend les trois parties qui interviennent dans l'écriture de vies fictives et dans la narration d'oeuvres réelles. Ainsi fonctionnerait la tête d'un créateur qui ne croit plus à rien.
Rodrigo Fresán est né en 1963 à Buenos Aires. Son premier livre, Histoire argentine » (1991), est aussitôt un best-seller. En 1999, il s'installe à Barcelone où il travaille comme critique littéraire et dirige une collection de romans noirs. Il impose, avec « Les Jardins de Kensington » ou « le Fond du ciel, une oeuvre fertile en rêves et en visions, qui fait de lui un écrivain atypique et incontournable. Deux romans qui l'ont fait connaître en France. « Mantra » également traduit par Isabelle Gugnon (2006, Passage du Nord-Ouest, 498 p.) avec une préface d'Alan Pauls, et « La Vitesse des Choses » traduit par Isabelle Gugnon, avec une préface de Enrique Vila-Matas (2008, Passage du Nord-Ouest, 636 p.). Les deux romans forment un diptyque.
Dans le premier de ces romans, la mémoire du narrateur s'efface au profit du souvenir unique, obsédant de Martín Mantra. Les deux personnages sont devenus frères de sang à neuf ans, après avoir joué à la roulette russe avec un pistolet mexicain. La scène se passe à Mexico. « Il est possible que Mexico soit une tumeur géographique. Ce qui est sûr et certain, c'est que cette ville ne cesse de grandir. Comment faire tenir tout Mexico dans un livre ? ». le second, « La Vitesse des Choses » comporte 15 nouvelles. C'est l'oeuvre d'un « ex-écrivain argentin mégafonctionnel et multiadaptable », c'est-à-dire quasi un savant fou. « Balthazar Mantra a lancé la mode de faire couler le sang des vivants dans les veines des morts afin de préserver leurs souvenirs et leurs histoires. de leur côté, les Moines Mantra s'obstinent à croire que Balthazar Mantra n'a jamais été une personne, mais une chose : ce vent secret qui souffle sur les humains chaque fois qu'ils prennent conscience de la mort ou - c'est du pareil au même - chaque fois que la mort prend conscience d'eux ». Et il poursuit. « La vitesse des choses est la vitesse de la mémoire. La mémoire est tout. L'oeuvre est la mémoire ».
Quinze nouvelles donc, dont des « Notes pour une théorie du lecteur », des « Notes pour une théorie de la nouvelle », des « Notes pour une théorie de l'écrivain », et pour finir, une « Note finale ». Avec en prime une préface de Enrique Villa-Matas.
On en arrive donc à « La Part Inventée », pavé de plus de 2000 pages, si l'on considère les trois tomes à lire à la file. Ce premier tome est constitué de trois parties, dont la première et dernière, qui ont pour titre « le personnage réel » et « La personne imaginaire ». C'est pratique, on comprend ce dont il va être sujet. Entre, une seconde partie sans surtitre, elle-même divisée en cinq chapitres. Les sous titres, tout poétiques qu'ils soient, ne renseignent pas beaucoup sur leur contenu. Par exemple « L'endroit où la mer prend fin pour que la forêt puisse commencer ». On pourrait la résumer en « Estran », mais cela n'avancerait guère, surtout pour ce qui va concerner sur « le mystère de la création littéraire ». Pour simplifier, assurément, la section II est elle-même divisée en trois parties, également numérotées de I à III, mais sans titre.
« Comment commencer. / Ou mieux : Comment commencer ? » cette séquence sur « le personnage réel ». A ce début de commencement suit une longue parenthèse qui se termine par « Et, oui, si possible, évitez ce genre de paragraphe à partir de maintenant car, dit-on, cela effraie beaucoup de lecteurs d'aujourd'hui. Les lecteurs électrocutés d'aujourd'hui, habitués à lire rapidement et brièvement sur de petits écrans. Et, oui, au revoir à tous, du moins aussi longtemps que ce livre durera et pourra durer. Débranchez-vous des entrées externes pour vous nourrir exclusivement d'électricité interne. Et - avertissement ! attention ! - du moins au début et pour commencer, c'est l'idée ici, l'idée à partir de maintenant. Considérez-vous avertis.) ». Retour au texte « Ou mieux encore : commencer comme ça ? ». Au mieux en lecteur débutant le livre, je me dirais. Soit c'est le syndrome de la page blanche, soit celui de la page noire. Noire car encrée de partout, mais de mots qui n'apportent rien. le singe savant de Borges aurait-il déjà frappé. Blanche car la muse de l'écriture n'avait pas fini de se faire les ongles. Bref, on n'est pas plus avancé.
Heureusement, il va se passer des choses. Tout d'abord « Une plage au bord d'un endroit appelé plage de Canciones Tristes. Et un enfant court sur cette plage qui donne sur une forêt, à moins que la forêt ne donne sur la plage, tout dépend d'où on regarde, d'où on la regarde, d'où on le regarde. Une forêt profonde et dense et une plage longue et mince, en réalité une frontière ténue entre l'eau, le sel, le bois et la chlorophylle. Une frontière qu'un enfant est sur le point de traverser ». Cet enfant, on va le suivre tout au long du roman. Ce sera tout d'abord l'Enfant, qui va dialoguer avec l'Ecrivain. « Il a un âge difficile à déterminer […] entre trois et quatre ans ». Sur la plage du Pirée, on aurait dit π ans.
Suit la discussion historique entre l'Enfant et l'homme qui a été cet enfant, tout comme celle du Petit Prince de Saint Exupéry. « Comment vous viennent les idées que vous écrivez ? » Suivie d'une autre question, tout aussi existentielle « Pourquoi éprouvons-nous le besoin irrépressible et machinal de lancer un caillou dans l'eau quand nous sommes sur la berge ? ». Et en conclusion, sinon en réponse « Les parenthèses sont le futur ». Enfant, je l'ai été, comme l'auteur et le lecteur. A ces réponses, j'avais l'habitude de rajouter « Mets çà dans ta poche et ton mouchoir par-dessus ». Mais c'était encore l'époque où les enfants avaient des mouchoirs en tissus et non en papier jetable.
Heureusement, pour soulager le lecteur, il y a l'épisode d'un « petit homme en fer-blanc qui porte une valise ». Episode cependant tout aussi décevant. « le jouet s'est révélé défectueux – quand on le remonte, il recule au lieu d'avancer ». On a du moins l'explication et l'exégèse de l'illustration de couverture. Ce qui est tout de même gênant, car le lecteur peut en conclure que les idées sur « le mystère de la création littéraire » vont adopter une progression digne du jouet. Et si le mystère, en fait était là ? Borges plus créatif que Fresán.

Comme le roman n'est évidemment pas écrit et lu de façon linéaire, il convient de suite de passer à la dernière partie « « La personne imaginaire ». Qui débute, il fallait s'y attendre par ces deux phrases « Comment terminer. / Ou mieux Comment terminer ? ». Parce que le lecteur est fatigué, et qu'il a peut-être déjà lu les 475 pages qui précèdent, les deux pages qui suivent sont écrites pour moitié en lettres capitales. Cela réveille le lecteur distrait.
Retour sur le petit bonhomme en tôle, à la valise. Mais cette fois, il a un nom. « Un petit homme en fer-blanc qu'on remonte avec une clé et qui porte un chapeau : Mr Trap ». Avec une nouvelle digression sur l'invention des valises à roulettes, d'abord en position horizontale, puis verticale. Un grand moment de culture pour jeux télévisés, sans toutefois faire de distinction entre le nombre de roulettes, ou leur axes rotatifs, ce qui est fort dommage. On ne voit pas tout de suite le rapport avec la création littéraire, mais sachant que l'on a aussi inventé la valise avec poignée à l'intérieur pour empêcher le vol, on ne se fait pas de souci. Puis une longue tirade sur les liseuses électroniques qui « finissent au contraire par nous ôter l'envie de continuer à lire ». Avec celles sur les smartphones et le progrès technique, on voit que Fresán est plutôt partisan di livre papier.
En contre-exemple, Fresán nous inflige tout se suite après une série d'une bonne quinzaine de pages compactes, sans paragraphe qui sont assez indigestes à lire.

C'était ce qui pourrait être une introduction, avant de passer aux choses sérieuses, avec la section II. L'Enfant a grandi, maintenant c'est le Garçon. Il est avec la Fille. Et ils sont en discussion avec Lui. C'est l'Ecrivain. Leur sujet de discussion c'est le Film, qu'ils sont en train de tourner. Avec Lui, on subit aussi la Soeur Folle de l'Ecrivain, Pénélope. Finalement la famille est pratiquement au complet. Il ne reste plus que Maximiliano Karma, qui idolâtre Pénélope, mais ce qui va se traduire par une digression de 108 pages sur la famille Karma. Idolâtre, c'est vite dit, « moins par passion pour ses livres que parce qu'il veut lui ressembler sans bien évidemment savoir qui il est ».
Quant aux enfants, « ce qu'ils filment en premier est naturellement la bibliothèque. Plans serrés ou d'ensemble, zooms avant et arrière qui permettent de lire les titres mais pas les noms ». On s'en serait douté, Borges n'est pas loin. Et de plus c'est « une bibliothèque considérée comme un organisme vivant ». Bibliothèque de livres achetés, mais devant être lus, si jamais…. Comme il y en a tant. Livres non pas pour enrichir la culture, mais quelquefois pour faire semblant « vous avez tout lu, ou vous avez lu le tout ». Dans « le Facteur Borges », Alan Pauls raconte à merveille que « Borges ne consultait pas les encyclopédies, il les lisait ».
Heureusement qu'il est possible de lire le livre sans ordre, en ouvrant son propre chemin, partant de n'importe quelle page et en sautant d'avant en arrière ou de haut en bas ou d'un côté à l'autre. Cela change un peu la compréhension générale de l'ouvrage, mais en contrepartie, aère un peu la lecture. A vrai dire, j'ai été plutôt soulagé d'atteindre la fin. Avec cependant la perspective qui m'attend de devoir entamer le second tome, et pourquoi pas le troisième. A moins que d'ici là, les fameuses liseuses électroniques soient perfectionnées à un point tel, qu'elles pourraient éviter d'avoir à lire.
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Dans "La part inventée", récit à la troisième personne en plusieurs temps, Rodrigo Fresan dessine progressivement, à travers une profusion de commentaires inspirés tant par les arguments de la narration eux mêmes que par des figures choisies de la création artistique anglo-saxonne (littéraire, musicale et cinématographique), un dense réseau de références éclairant l'expérience unique de ce qu'est la subjectivité vivante de l'écrivain.
Pas de côté, juxtapositions, leitmotivs, mises en abîme, sont autant de ressources préservant l'intégrité de ce qui constitue une foisonnante expérimentation de la voix intérieure, et qui projette une lumière originale et puissante sur l'acte d'écrire.
Au delà de l'horizon littéraire, et parce que l'écrivain n'est somme toute qu'un homme (presque) comme les autres, "La part inventée" révèle de quelle manière le rapport au réel est aussi affaire de recomposition de récits chez tout un chacun.
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Pas facile de rentrer dans l'univers personnel de Rodrigo Fresan. Des digressions inintéressantes sur le rock. On tourne en rond. Les pages sur les Fitzgerald sauvent le livre. On garde une certaine tendresse pour l'égérie Sara Sherman Wiborg et son mari Gerald Clery Murphy.
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critiques presse (2)
Bibliobs
20 février 2017
Pas d'écrivain postmoderne qui n'écoute son nombril penser mais, avec l'écrivain argentin Rodrigo Fresán, c'est du Cinemascope et la musique à fond.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeFigaro
03 février 2017
L'imagination ­foi­sonnante est le véritable protagoniste dans La part inventée, ce roman hyperbolique et très personnel de Rodrigo Fresán.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"Ce qu'ils filment en premier est naturellement la bibliothèque. Plans serrés ou d'ensemble, zooms avant et arrière qui permettent de lire les titres mais pas les noms. Ou vice-versa. Même si, bien sûr, certains titres lisibles activent automatiquement un nom écrit en caractères plus petits. Ou l'inverse. Action et réaction. Alpha et oméga. Serpents qui se mordent la queue ou s'étranglent avec. Rayonnages à n'en plus finir. On peut se demander si ce sont les étagères qui supportent les livres ou les livres qui étayent les étagères. Ou les deux à la fois. Livres debout, livres au pied de la bibliothèque, livre couchés, livres couchés derrière des livre debout, livres à genoux, livres adossés et penchés comme s'ils priaient des livres placés au-dessus d'eux, sous d'autres ouvrages situés encore plus en hauteur ; pourtant la position des uns et des autres ne signifient rien et révèle encore moins la qualité, le prestige, la tendresse et l'admiration de ceux qui les ont lus. Il n'y a pas de hiérarchie clairement définie ni de favoris évidents, pas d'ordre alphabétique, chronologique, géographique ou générique. Ils sont à présent tous ensemble, tous mélangés, atteignent le plafond et s'aventurent dans l'escalier, couvrant les marches, semblables à une variété polychrome de kudzu ; les degrés de bois deviennent des degrés de livres issus du bois. Des livres qu'on a parcourus comme des échelles dans une ascension sans cime ni destination. Des livres qui montent pour le seul plaisir de continuer à monter et de lire jusqu'à la dernière marche non d'une bibliothèque, mais d'une biothèque : d'une vie faite de livres, d'une vie faite de vies. C'est cela : la bibliothèque considérée comme un organisme vivant, en constante expansion, qui survit à ses propriétaires et à ses usagers."
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Des questions qui, par moments, semblent juste le rendre un peu fou, sur la plage, car il ne l'est pas encore "trop". En voici des exemples isolés qui, s'il les traduisait dans une version adulte, donneraient à peu près ceci :
★ Pourquoi Superman donne-t-il l'impression de fournir les mêmes efforts - la même tension musculaire, les sourcils froncés - pour soulever une voiture que pour dévier d'une chiquenaude l'orbite d'une planète ?[...]
★ L'auréole qui ceint la tête de Jésus-Christ est-elle la représentation graphique d'une grosse migraine causée par le port de la couronne d'épine?
★ Pourquoi les gens s'entêtent-ils à trouver des ressemblances aux bébés alors qu'il est parfaitement évident qu'ils ne ressemblent à personne, à rien d'autre qu'à des bébés ?
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D'un oeil il surveille son fils, de l'autre il prend des notes dans son carnet pour une éventuelle nouvelle. Il sait que dans quelques heures il est possible qu'il ne comprenne plus rien de qu'il aura écrit, car les notes pour un récit ou un roman sont presque toujours de l'étoffe dont sont fait les rêves : quand on se réveille ou qu'on les relit, on s'en souvient à peine, on arrive d'autant moins à capter leur enthousiasme et leur sens initial et - de même que l'effervescence éphémère mais spectaculaire de certains médicaments qui favorisent la digestion - leur court effet n'est rien de plus que ça : un effet passager.
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(Bien des années plus tard, L'Enfant qui ne sera plus un enfant - mais aura alors l'impression d'en être un en faisant toujours de nouvelles découvertes inattendues - lira, stupéfait, qu'à une certaine époque le temps général et universel n'existait pas. Que l'abstraction d'un même temps pour tous ne s'est imposée et n'a été admise qu'à la fin du XIXe siècle, quand les horloges ont été réglées pour l'arrivée et le départ des transcontinentaux, parce qu'il fallait être à l'heure à la gare pour ne pas rater son train et qu'enfin tout le monde tombait soudain et vite d'accord pour dire qu'il était midi en entendant tinter les cloches et s'élever le sifflement d'acier des locomotives.)
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Moi, je préfère Batman, qui se justifie autant que Jésus d'un point de vue historique. Il est d'ailleurs plus réel car, au moins, on connait ses créateurs et, surtout, autre sacrée différence : le père de Jésus le fait mourir en son nom sans qu'on sache trop pourquoi ni pour quoi, annonçant une résurrection dont tout semble indiquer qu'elle sera reportée, alors que l'homme masque" de Gotham City tue au nom de ses parents assassinés et qu'on peut toujours compter sur lui.
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Rodrigo Fresans'entretient avec Sylvain Bourmeau à l'occasion de la parution de son roman "Le fond du ciel" (Le Seuil), l'un des 30 livres de la rentrée littéraire Mediapart 2010.
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