AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Outlander (J'ai Lu) tome 1 sur 19
EAN : 9782290099438
J'ai lu (20/08/2014)
4.31/5   191 notes
Résumé :
Première partie du tome 1 de Outlander.

[A NE PAS ASSOCIER AVEC LE TOME 1:)]

1945. Claire, jeune infirmière, retrouve son mari Frank Randall dans un village écossais pour une seconde lune de miel - la première a été interrompue par la guerre. Alors qu'elle se promène dans la lande, elle découvre un ancien site mégalithique où les villageoises se réunissent en secret pour célébrer d'étranges rites. Fascinée, elle s'approche d'un grand me... >Voir plus
Que lire après Outlander, tome 1.1 : La porte de pierreVoir plus
Coeur de Gaël, tome 1 : La Vallée des larmes par Marmen

Coeur de Gaël

Sonia Marmen

4.22★ (1003)

4 tomes

Le clan de Mallaig - Intégrale : Coffret 3 volumes par Lacombe

Le clan de Mallaig

Diane Lacombe

3.65★ (1055)

4 tomes

The Hero, tome 1 : Toi, mon héros par Kaye

The Hero

Laura Kaye

3.55★ (124)

2 tomes

Les Highlanders, tome 1 : La malédiction de l'elfe noir par Moning

Les Highlanders

Karen Marie Moning

4.23★ (1836)

8 tomes

Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
4,31

sur 191 notes
5
23 avis
4
11 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis
Après mûre réflexion, j'ai décidé de ne pas être trop sévère avec ce roman bien que l'auteur tende le bâton pour se faire battre. Pas trop sévère, simplement en souvenir des deux premiers épisodes de l'adaptation télé qui m'ont plu ; d'ailleurs, l'adaptation étant archi fidèle, quasi littérale, il n'est pas étonnant que ce soit seulement la première partie qui m'ait plu également.

Ne pas être sévère ne signifie pas non plus être complaisante.

Paraît qu'il n'y a que la vérité qui blesse alors tant pis, je le dis, au risque d'en décevoir certain(e)s : il ne s'agit pas ici d'un roman historique. Ce n'est pas grave, qu'on se console, nous avons à la place un solide roman sentimental que l'auteur situe au XVIIIème siècle dans le seul souci de pimenter un peu la relation entre ses personnages principaux. Cela fait, Diana Gabaldon a ensuite toute légitimité de s'engouffrer dans le très traditionnel schéma du triangle amoureux harlequinesque.

Ce type de roman a son public et si ce public retire de sa lecture plaisir et divertissement, tout est pour le mieux. La seule chose qui me chagrinerait, je l'avoue, serait que lesdits lecteurs soutiennent mordicus avoir lu un roman historique et acquis de ce fait les connaissances inhérentes à la période traitée. Autrement dit, qu'ils prétendent avoir bénéficié par ricochet de l'érudition et des recherches documentaires de l'auteur. Or si un lecteur se lance dans "La porte de pierre" avec l'idée qu'il sera immergé dans la révolte jacobite et bien, euh, comment dire, il se plante. Par contre, s'il est à l'affût d'une histoire d'amour passionnée et teintée de fantastique entre un irrésistible highlander, aussi viril que tendre - impétueux amant cela va de soi - et une irrésistible jeune femme, aussi belle qu'intelligente - et qui saura, comme 98% des héroïnes harlequinesques, soigner un ulcère avec une infusion de camomille -, alors, oui, ce sera le pied total (pour le lecteur, le highlander et la jolie guérisseuse). Dans cette configuration, je peux d'ores et déjà lui recommander la lecture de "Vint un chevalier" de Jude Deveraux.

Reconnaissons toutefois à ce roman un indéniable avantage : il se lit vite. Malgré de nombreuses longueurs, le style de l'auteur rend sa lecture fluide, agréable et divertissante. Pour ma part, ce fut un grand tort de visionner la série avant de lire le livre.


Challenge PAVES 2014 - 2015
Challenge de lecture 2015 - Un livre basé sur une série ou qui est devenu une série
Commenter  J’apprécie          3711
J'ai entendu parler de cette saga il y a bien longtemps. Une adaptation télévisée vient de débuter aux Etats-Unis et par curiosité, j'ai regardé les deux premiers épisodes. J'ai adoré! D'habitude, je ne lis jamais les livres en même temps que les séries pour ne pas me les gâcher (ou me mélanger les pinceaux quand elles sont différentes) mais là, impossible de ne pas craquer. L'histoire m'obsédait, j'avais besoin de découvrir les livres à l'origine de l'histoire. Une fois le roman attaqué, impossible de penser à une autre lecture avant d'avoir terminé "Outlander". Si j'ai eu le coup de coeur pour la série, le livre a été encore au dessus. "Outlander" a été un coup de foudre, je suis tombée amoureuse de cette histoire, de ses personnages, de son cadre historique... de tout! J'ai avalé les 856 pages en quelques jours, quand je ne lisais pas, je ne faisais qu'y penser. "Outlander" fait désormais partie de mes romans préférées. C'est bien plus qu'un livre, c'est un véritable chef-d'oeuvre, une bombe nucléaire, qui m'a complètement pulvérisée. J'ai attendu quelques jours avant d'écrire mon avis et pourtant, j'ai encore les mains qui tremblent et le coeur qui bat à cent à l'heure.

Je m'attendais à une romance historique banale mais nous sommes bien loin des autres romans du même style. Commençons par l'aspect romantique. L'histoire d'amour entre Claire et Jamie est tout simplement merveilleuse et nous prend aux tripes. Elle nous fait rêver, bien qu'elle ne soit pas toujours toujours parfaite. Comme tous les couples, Claire et Jamie vont devoir affronter des épreuves et franchir les obstacles qui se dresseront entre eux et le bonheur.
Au début du roman, Claire retrouve son mari, après la guerre 1939-1945. Ils vont s'installer en Ecosse pour se retrouver et profiter l'un de l'autre. Claire a une vie confortable avec son époux professeur. Toute son existence bascule lorsqu'elle se retrouve propulsée en 1743. D'abord agressée par les soldats anglais puis sauvée par un clan d'Écossais, Claire va rencontrer Jamie, un jeune Highlander qu'elle va soigner d'une blessure sérieuse. L'auteure fait traîner les choses. Claire et Jamie ne seront pas tout de suite amoureux et amants, ils vont d'abord devenir amis puis une confiance va s'instaurer entre eux, avant qu'un événement ne bouscule les choses. J'ai rarement été aussi touchée, aussi secouée par une romance. Diana Gabaldon a un véritable don, elle nous transmet une tonne d'émotions et nous fait chavirer. Nous nous attachons énormément à Claire et comme elle, nous tombons immédiatement sous le charme de Jamie.

Si nous arrivons aussi bien à nous mettre à la place des personnages, c'est qu'ils ont une âme, ils sont vivants et authentiques. Claire a un caractère bien trempé. C'est une femme moderne, envoyée à une époque où les épouses sont soumises. Elle va devoir s'intégrer dans ce monde bien loin de tout ce qu'elle a connu. Pourtant, tout au long de l'histoire, elle restera fidèle à elle-même. Claire est une Lady de bonne famille mais ayant connu la guerre et cotoyé les soldats, elle jure comme un charretier et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Diane Gabaldon met en évidence ce choc des cultures et des époques. Claire était déjà en avance pour le XXème siècle et en 1743, elle détonne, elle est complètement hors du temps.
Jamie est un Highlander mais loin d'être un sauvage, il a au contraire reçu une éducation en France et est donc instruit. Il traîne un lourd passé, que nous découvrons petit à petit. Diana Gabaldon ne l'épargnera pas. Elle nous fera l'aimer à la folie et n'hésitera pas à lui faire subir ensuite les pires choses. C'est un personnage fort et fragile. L'auteure ne nous dépeint pas Jamie comme un guerrier inébranlable mais bien comme un homme, qui a subit des blessures profondes tout au long de sa vie. Je n'ai pas les mots pour vous dire à quel point j'ai aimé Claire et Jamie. Je vais me contenter de répéter que je les aime, qu'ils me manquent et que j'attends avec impatience l'intégrale 2 pour les retrouver...

Il s'agit d'une romance... historique. Loin d'être un simple cadre, l'aspect historique est déterminant. Claire arrive dans une période de fortes tensions. Les Anglais occupent l'Ecosse, ce que les Highlanders n'acceptent pas. Claire a connu la Seconde Guerre Mondiale. Elle était infirmière de guerre, elle soignait les malades anglais et elle a vu les plus terribles atrocités. Cette fois, elle se retrouve au front, avec Jamie et le clan MacKenzie. Même s'il n'y a pas (encore) de guerre ouverte, la vie De Claire est menacée puisqu'on la prend pour une espionne. Les Écossais pensent qu'elle travaille pour l'Angleterre et les Anglais pour la France. Claire est en danger, tout comme Jamie qui est en vérité un fugitif recherché. Je n'en dirais pas plus sur le contexte historique pour ne pas gâcher l'intrigue mais il faut savoir qu'il a un impact important sur l'histoire de nos héros. J'ai adoré découvrir cette partie de l'histoire que je connais très mal : les Rébellion Jacobites.
Claire est infirmière et la santé est un thème important dans le récit. Venant d'une époque moderne où la médecine a fait de grandes avancées, Claire doit faire face à l'ignorance des gens du XVIIIème siècle en matière de soins. Claire a besoin de sauver les gens, elle devient donc guérisseuse et va s'efforcer de soigner ses patients avec les moyens du bord. Diana Gabaldon nous montre une époque où les gens se soignaient avec les plantes et tout ce qui pouvait se trouver dans la nature. Malheureusement, certains utilisaient aussi des "ingrédients" dangereux et loin d'être bons pour la santé. "Outlander" est un ouvrage riche en informations. Au delà de la romance, au delà de l'histoire, nous découvrons aussi la vie des Écossais dans les années 1740. Je salue encore une fois le travail de documentation. L'auteure nous plonge véritablement au XVIIIème siècle et n'oublie rien : les coutumes, les croyances, les modes de vie... Tout est décrit, nous visualisons parfaitement le quotidien des Écossais de cette époque.

Outlander est une saga multi-thèmes qui plaira à des lecteurs très différents. Alors que certains seront séduits par la romance, d'autres le seront par L Histoire, la touche de fantastique ou bien par le mélange des trois (c'est mon cas) ! Dire que j'ai aimé "Outlander" serait un euphémisme. Toute cette richesse, sans oublier la plume de l'auteure m'ont conquise. le style de Diana Gabaldon est fluide, recherché et entraînant. Je vous assure que je n'ai pas vu passer les 856 pages. L'auteure est douée pour l'émotion, pour la description mais aussi pour les combats et l'action qui sont très présents dans cette intégrale. Comme je l'expliquais plus haut, Claire arrive dans une période troublée, dangereuse et plein de violence.

J'aurais encore des millions de choses à dire sur ce livre mais je préfère m'arrêter là et vous laisser le découvrir. Je suis tombée amoureuse de ce livre, "Outlander" est incroyable et inoubliable. La série a été publiée il y a vingt ans mais je n'ai jamais trouvé une romance historique aussi puissante et prenante que celle-là (et pourtant, j'en ai lu!). Je suis tellement heureuse d'avoir découvert cette saga et il me tarde de découvrir la prochaine intégrale, qui regroupera à nouveau deux romans et qui paraîtra en octobre 2014.


Lien : http://megworld.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          151
Cette série voilà des années que j'en entends parler (que ce soit par Moonshine ou sur la toile) et pourtant je n'avais jamais fait le premier. Puis j'avais lu l'article de Tam-Tam qui m'avait un peu tenté mais, quand même, cette série, c'est tout ce que je n'aime pas : un time travel (voyage dans le temps) et une longue série (9 tomes, dont deux pas encore traduits). Deux éléments qui ont fait que je ne me suis jamais lancée. Jusqu'à l'arrivée de la série à la TV, sa réédition chez J'ai Lu et la pluie de compliments qui accompagnait le tout (sans oublier les nombreuses personnes qui ont légèrement insistées pour que je me lance…)(c'est surtout la réédition qui a fini de me convaincre parce que j'étais un peu perdue au milieu de toutes les éditions différentes)(et j'aime bien que mes livres soient assortis :) ).

Et une fois lancée, impossible de le lâcher, je l'ai dévoré, grignotant chaque minute possible dans mon emploi du temps pour le retrouver. Une fois fermé, je n'avais qu'une réaction en tête : JAMIEEEEEEEEE (Tam-Tam, je comprends bien mieux tes « Gniiiii Jamiiieeeeee »)(couinements absolument ridicules mais Jamie le vaut bien ;) ). D'ailleurs, la pauvre Tam-Tam a subi toutes mes réactions pendant 5 jours grâce à mes 50 000 messages (j'exagère à peine) dont beaucoup se résumaient à « Jamiieee » (oui on perd toute faculté de conversation digne de ce nom !)(en fait, c'était une sorte de 37ème relecture pour Tam-Tam)(pour le nombre, c'est Chi-Chi qui a balancé … :D).

Je ne vais pas vous parler de l'histoire en elle-même, je pense qu'il doit y avoir assez d'articles et d'informations dessus en ce moment, ça ne serait qu'un tartan parmi d'autres (clap-clap)(je m'applaudi toute seule). Je vais juste vous dire ce qui a fait que j'ai adoré ma lecture (en dehors de Jamie ;) ). Parce que oui même si Jamie mérite ses Gniii, il ne fait pas non plus tout le roman, il y a bien d'autres éléments à mettre en évidence. Je ne mettrai même pas le synopsis de l'histoire qui reste quand même assez « classique » : voyage dans le temps, highlanders, bref, rien de nouveau sous les Hautes Terres (clap-clap again).

Déjà premier bon point, c'est un bon petit pavé : là où je lis un J'ai Lu historique classique en 2 heures, 3 heures maximum (le temps d'une soirée), j'ai mis ici 4-5 jours, avec en moyenne 2 heures de lecture chaque soir. Oui comme je le disais, un bon petit pavé. Mais du coup, une histoire qui tient vraiment la route, des rebondissements (mais qui ne tombent pas comme un cheveu sur la soupe), une intrigue bien ficelée, un décor parfaitement posé, tout en douceur, et des personnages magnifiques que l'on prend le temps de découvrir.

Car le gros point fort du roman, c'est les personnages. Qu'ils soient gentils ou méchants, principaux ou secondaires, jeunes ou âgés, ils sont tous réussis avec le même talent ! Bien évidemment, en tête de file, il y a Jamie Fraser dont je suis tombée amoureuse, doucement mais surement jusqu'à la réplique, la phrase que je tairais ici mais qui a fait chavirer complètement mon coeur… Pour faire court, Jamie a tout ce que j'aime chez mes héros de romance mais en plus, il n'est pas complètement parfait, et ce sont ces imperfections qui font qu'il est extraordinairement parfait (j'espère que je ne vous ai pas perdu mais je me comprends). Pour faire simple, Jamie vaut le détour et il a mis la barre très très haute pour les hommes en kilt (tellement haute qu'elle doit pratiquement être inaccessible). Mais pas seulement Jamie, Claire est tout aussi parfaite. Il est rare que j'aime autant une héroïne mais elle a tout pour elle : du courage, de l'intelligence, une force de caractère à toute épreuve, de l'humour, de la répartie mais aussi ses faiblesses, qui nous la rendent plus proche et plus forte (encore ma super logique ;) ).

Quant aux personnages secondaires, ils sont tout aussi réussis que nos deux héros et nous réservent bien plus d'une surprise ! Certains sont attachants, d'autres détestables, et il y a ceux dont on ne sait pas trop quoi penser. Il y a ceux qui arrivent, ceux qui repartent, ceux qui finalement restent. Ceux qu'on espère revoir dans le tome suivant, ceux dont on se demande ce qu'ils sont devenus, et ceux dont on espère qu'ils ont été rayés de la carte. Oui, il y a de quoi alimenter les tomes suivants et notre imagination !

En dehors des personnages, l'autre gros point fort, c'est l'écriture de Diana Gabaldon, qui est un délice à lire. 800 pages qui se lisent d'elle-même sans jamais espérer voir la fin arriver, sans jamais trouver le temps long. Elle alterne parfaitement les moments d'action, les moments de suspense et les moments plus calmes. le livre est bourré d'humour du début à la fin (merci Jamie et Claire), elle m'aura fait glousser et couiner tant et plus. Entre les gloussements et les couinements, elle aura aussi trouvé le moyen de me briser le coeur, de me serrer la gorge, la boule au ventre, les larmes aux yeux. Surtout dans le dernier quart du roman. Elle n'y va pas de main morte mais cela reflète parfaitement la dure réalité de l'époque à mon avis. Rien que de penser à certains passages, j'ai un poids sur la poitrine tandis que quand je repense à d'autres, j'ai juste envie de sourire. Car oui même après avoir fini le livre, on pense et on repense à certaines scènes, à certains passages (et à certaines déclarations par exemple, Jamieeeeeee, [soupirs]).

Je ne vous dirais rien de plus parce que sinon ma chronique serait vraiment interminable (pire que pour Lux) tellement il y a de petites choses qui font que ce roman doit être lu. Que ce soit dans l'intrigue, l'aventure, le caractère et le comportement des personnages, les rebondissements, les émotions,… Si je commence à entrer dans les détails, nous y sommes pour la nuit.

Moi qui ne voulais pas lire cette saga, qui ai commencé ce premier tome, pas à reculons mais presque, me voilà à trépigner d'impatience en attendant la réédition du tome 2 au mois d'octobre et celle du tome 3 en février, j'espère que les tomes suivants suivront sur le même rythme !
Fraser'ment Vôtre,
Melwasul
Lien : http://lune-et-plume.fr/le-c..
Commenter  J’apprécie          80
C'est en visitant les Skyblog des copines blogueuses il y a plusieurs années de ça que j'avais eu vent de la saga le Chardon et le Tartan, alors dans les anciennes éditions poche de J'ai lu. Avec la sortie de l'adaptation télévisuelle en 2014, la maison a décidé de rééditer le texte dans son format d'origine en vo, c'est-à-dire que cette première intégrale reprend les deux premiers tomes de l'ancienne édition J'ai lu (La Porte de pierre et le Bûcher des sorcières.
J'ai entendu tellement de bien de ce pavé de 850 pages que j'avais fixé la barre assez haute. Trop haute sans doute puisque je sors déçue de cette découverte. Une romance qui ne m'a pas embarquée, un héros masculin dont je ne suis pas tombée amoureuse (contrairement à beaucoup de lectrices) et surtout, un contexte écossais bien trop pauvre visuellement parlant. Je voulais de l'Ecosse à toutes les pages mais outre les kilts et les conflits avec les anglais, je n'en ai pas vu grand-chose ! En revanche, grâce à la série adaptée, le manque contextuel est comblé ! Je vous parle de celle-ci (en tout cas des premiers épisodes visionnés) en fin de chronique.

Une infirmière anglaise en seconde lune de miel avec son mari dans les Highlands en 1945 qui se retrouve propulsée dans l'Ecosse du XVIIIe siècle après avoir touché la pierre d'un dolmen, voilà qui avait de quoi m'intriguer et qui avait matière à faire rêver plus d'un lecteur grâce aux images fortes de l'Ecosse d'antan.
A vrai dire, et c'est le point le plus négatif de ma lecture : d'images de l'Ecosse, je n'en ai que peu vues. Diana Gabaldon place bien quelques noms de plantes que l'on peut trouver dans ces paysages sauvages, cite quelques collines, rochers et évidemment dolmens, utilise deux ou trois mots (toujours les mêmes) de gaélique écossais ; mais ça s'arrête là. Je n'ai jamais réussi à m'imaginer ne serait-ce qu'un décor. Je ne voyais que le chemin emprunté par les chevaux, chemin qui aurait pu se situer en Auvergne ou en Allemagne, ça n'aurait pas changé grand-chose. Et pourtant ! L'Ecosse, comme l'Irlande, sont des pays connus pour la beauté de leurs paysages sauvages et préservés ! Où sont les descriptions des plaines vallonnées, des vallées encerclées de montagnes arides ou d'une nature foisonnante, des falaises bordant les cotes, de la pluie et du vent qui se faufile dans les cheveux ? J'aurais tellement aimé voyager jusque là-bas, être complètement dépaysée… mais malheureusement non. Quel dommage de passer à côté ! Je ne dis pas que je souhaitais des descriptions interminables de coucher de soleil dans la bruyère mais quelques phrases offrant des détails sur le décor auraient tout de même été les bienvenues. Là, franchement, niveau descriptions des lieux ou même des tenues des personnages (à part les kilts), c'est bien pauvre ! Snif !
En revanche, l'auteure s'étend un peu plus sur le côté historique du contexte apportant quelques détails sur l'histoire du conflit entre l'Angleterre et l'Ecosse et notamment au sujet d'une période assez ciblée pour les clans de Highlanders (le Jacobisme). C'est vraiment intéressant d'avoir des éléments qui ancrent l'histoire dans un environnement palpable, et réel pour le coup. Je regrette juste que Diana Gabaldon nous propose tout ça de façon assez brouillonne dans l'ensemble. Je ne suis pas du tout au fait de cette période historique des pays anglo-saxons et là, je serais bien en peine de vous expliquer quoi que ce soit, parce que je n'ai pas retenu grand-chose ! L'introduction de faits réels est une très bonne idée en soi, mais c'est un peu maladroit ici.

L'autre élément que j'attendais au tournant, c'est évidemment la romance. Jamie, le héros, semble avoir rallié à sa cause un clan de groupies acharnées, et j'avais vraiment envie d'en faire partie à mon tour (parce que c'est toujours bon pour le moral de tomber sous le charme d'un personnage et ça m'arrive malheureusement trop rarement) mais ce n'est pas encore cette fois que mon coeur battra pour un héros de roman. Pour tout avouer, il est clair que je ne suis pas le coeur de cible, ça partait donc assez mal. Je n'éprouve aucun intérêt particulier pour les hommes en kilt et je ne suis pas du tout attirée par les hommes un peu ours/brutaux/macho/guerriers/dominants, bien au contraire ! Tous les traits de caractère de Jamie ne m'ont pas déplu mais aucun ne m'a assez séduite pour me faire oublier ce qui me gênait. Alors je sais, autre temps autres moeurs donc la personnalité du jeune James est en accord mais vraiment, c'est le genre de héros qui n'est pas fait pour moi.
J'ai notamment eu pas mal de mal avec sa conception de sa sexualité, très paradoxale. Diana Gabaldon le présente tantôt naïf et maladroit (il est puceau, ça doit être le seul Highlander de 23 ans dans ce cas !), tantôt (trop) dominant (ils sont au milieu du camp, entourés par tous les hommes mais il en a envie et ça ne sera pas long alors… hop !). Mouais. Je ne suis pas fan des scènes érotiques à la base (pour moi, une scène de complicité/échange de paroles-regards/tendresse est beaucoup plus intense) mais si en plus elles n'émoustillent même pas, elles ne servent à rien. Et là, clairement, il y en a beaucoup qui manquent de raison d'être à mon avis. Je n'ai pas cru en la connexion entre les deux personnages et j'en suis la première déçue.
Claire, en revanche, m'a plu. Je ne l'ai pas adorée mais globalement, je suis convaincue. C'est une héroïne mature (elle a 27/28 ans), qui a vécu l'horreur de la guerre et qui sait s'adapter à son étrange voyage dans le temps. Je l'ai trouvée assez intelligente et réfléchie dans ses actes tout en laissant passer juste ce qu'il faut d'émotions lorsqu'elle se retrouve face à Jamie. C'est une héroïne crédible et qui a beaucoup de potentiel.

Finalement, je me rends compte que je pourrais assez difficilement vous résumer l'intrigue avec force détails car je n'ai pas eu l'impression qu'il se passait beaucoup de choses la majeure partie du moment. Il y a des sursauts d'actions et de rebondissements mais entre eux, beaucoup d'allers et venues qui donnent l'impression de tourner en rond. Claire se retrouve au XVIIIe siècle, tente tant bien que mal de retrouver son époque mais en est empêchée à cause des membres du clan MacKenzie qui ne lui font pas confiance. Et finalement, quand elle peut enfin tenter une évasion, elle se sent trop liée à sa nouvelle vie pour repartir en arrière (ou dans le futur ?).
Les conflits avec les anglais et les manipulations des oncles de Jamie jalonnent le récit. Diana Gabaldon donne l'impression qu'elle tente de créer un contexte riche dans lequel le lecteur pourra se plonger. On pourrait donc lui pardonner les longueurs qui aident à la mise en place de l'univers mais malheureusement, là encore, je trouve que c'est maladroit. Quitte à vouloir bien installé son lecteur dans un contexte particulier et précis avec moult personnages et moult ramifications, tenants et aboutissants, autant le faire jusqu'au bout en nous abreuvant de détails.

Cette première intégrale manque de finesse et de précision. Les bases sont là, solides et intéressantes mais l'auteure se contente, à mon goût, de survoler son intrigue, son cadre, ses personnages… ce qui me laisse une impression de fadeur amère. Tant de potentiel si peu exploité !

Lien : http://bazardelalitterature...
Commenter  J’apprécie          10
Salut les Babelionautes
J'ai ressorti de ma bibliothèque toutes la Saga de Diana Gabaldon dont le titre était le Chardon et le Tartan dans les anciennes éditions poche de J'ai lu.
Ma première lecture date de 1999 donc se fut comme si je l'ouvrai pour la première fois, même si certains détails du récit me revenaient en mémoire, et ce fut une agréable relecture.
La trame de l'histoire démarre dans un cercle de pierre, site mégalithique de pierres levées comparables à Stonehenge, ou se trouve un passage dans la trame du temps.
Claire, jeune infirmière, alors qu'elle se promène dans la lande est projetée en en l'an de grâce 1743 pendant les Affrontements entre Highlander et Anglais pour remettre au pouvoir Charles Édouard Stuart (dont le surnom était Bonnie Prince Charlie) petit fils de James Stuart qui régna trois ans sous le nom de Jacques II.
Voila pour la trame Historique, venons en maintenant a la romance qui liera Claire et Jamie pour une longue Aventure d'une Saga qui comporte treize tomes dans l'édition que je possède.
Si on fait abstraction de la romance c'est une bonne histoire avec beaucoup d'action et de rebondissements.
Cette édition a était traduite par Philippe Safavi que je remercie pour le travail effectué.
Commenter  J’apprécie          114

Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
— Vous êtes blessé ! m'écriai-je. La plaie s'est rouverte, à moins qu'il ne s'agisse d'une nouvelle blessure. Asseyez-vous que je regarde ça !
Je le poussai vers un tas de rochers, passant rapidement en revue les consignes des premiers soins sur le champ de bataille. N'ayant rien d'autre sous la main que ce que je portais sur moi, je m'apprêtais à arracher un autre lambeau de ma combinaison pour éponger le sang quand il m'arrêta en riant.
— Non, n'y faites pas attention. Ce n'est pas mon sang... enfin, pas uniquement.
Je déglutis, légèrement mal à l'aise.
— Ah ! fis-je d'une voix faible.
— Dougal et les autres nous attendent un peu plus loin sur la route. Allons-y.
Il me prit par le bras, moins par galanterie que pour me forcer à l'accompagner. Je décidai de tenter le tout pour le tout et plantai fermement les talons dans le sol.
— Non ! Je n'irai pas avec vous ! Il s'arrêta, surpris.
— Mais si, venez.
Ma résistance ne semblait pas le contrarier outre mesure. Il parut même amusé du fait que je refuse de me laisser kidnapper de nouveau.
— Et si je ne viens pas, qu'allez-vous faire, me trancher la gorge ? le défiai-je.
Il réfléchit à la question et répondit calmement :
— Non. Vous ne me paraissez pas bien lourde. Si vous vous obstinez, je propose de vous jeter par-dessus mon épaule et de vous porter. Cela vous plairait-il davantage ?
Il fit un pas vers moi et j'abandonnai aussitôt toute velléité de fuite. Je ne doutai pas un instant qu'il eût l'intention de mettre son plan à exécution.
— Non ! Vous ne pouvez pas faire ça ! Vous allez rouvrir vos blessures.
Je distinguais mal ses traits, mais j'aperçus nettement deux rangées de dents souriantes.
— Bon, ben... puisque vous vous inquiétez tant de ma santé, je suppose que vous allez me suivre sans faire d'histoires ?
Je cherchai désespérément une réponse, mais n'en trouvai aucune.
Il me prit de nouveau le bras et nous partîmes droit devant nous.
Jamie ne me lâcha pas une seconde, me soutenant chaque fois que je trébuchais contre des pierres et des racines. Quant à lui, il marchait dans le noir comme en plein jour sur une route pavée. Il devait avoir du sang de chat, ce qui expliquait que je ne l'aie pas entendu venir.


http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          50
Je portais toujours l'alliance de Frank à la main gauche.
Dans la lumière bleutée de la chapelle, la main droite que je
tendis semblait givrée. La bague que Jamie me passa à
l'annulaire était trop grande et il dut replier mes doigts pour
éviter qu'elle ne glisse, prenant soin d'enserrer de nouveau ma
main dans la sienne.
Puis Jamie se pencha vers moi pour m'embrasser. Il avait
manifestement compté m'effleurer chastement les lèvres dans
un baiser formel, mais sa bouche était chaude et douce et je me
serrai instinctivement contre lui. J'eus vaguement conscience
d'exclamations enthousiastes et viriles autour de nous,
m'abandonnant totalement à la chaleur réconfortante de notre
étreinte.
Commenter  J’apprécie          60
— Que signifiaient les paroles que tu m'as fait répéter ?
Jamie saisit ma main droite et noua délicatement les deux bouts de mon bandage.
Tu es le sang de mon sang,la chair de ma chair.
Je te donne mon corps, pour que nous ne fassions qu'un.
Je te donne mon âme, jusqu'à la fin des jours.
Il haussa les épaules.
— C'est plus ou moins comme le serment habituel, un brin plus... euh... primitif.
Je baissai les yeux vers mon poignet bandé.
— Oui, tu peux le dire
Commenter  J’apprécie          80
Ce n'étaient pas les hypothèses qui manquaient, naturellement. Ma longue expérience du milieu des chercheurs m'avait appris qu'une opinion bien formulée valait mieux qu'une certitude mal exprimée, surtout pour gravir les échelons de la profession.
Commenter  J’apprécie          160
- Oups ! fit Jamie.
Il rattrapa juste à temps la coupe en cristal que je manquais de renverser. Il l'examina en la tenant par le pied et la remua doucement sous son nez, arquant un sourcil d'un air soupçonneux. Puis il me la rendit, m'interrogeant du regard.
- Du vin du Rhin, expliquai-je.
- Oui, je sais. C'est celui de Colum, n'est-ce pas?
- Oui, vous voulez goûter? Il est excellent.
Je lui offris mon verre d'une main peu assurée. Après quelques secondes d'hésitation, il le prit et y humecta prudemment ses lèvres.
- En effet, il est très bon, dit-il en me rendant la coupe, et très fort. Colum en boit la nuit pour oublier la douleur dans ses jambes. Vous en avez bu beaucoup?
- Deux ou trois verres, pas plus, répondis-je dignement. Insinuii... insinueui... insinueriez-vous que je suis soûle?
- Non, dit-il, l'air de plus en plus perplexe. C'est justement ce qui me surprend. La plupart des invités de Colum finissent sous la table après le deuxième verre.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Diana Gabaldon (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Diana Gabaldon
OUTLANDER | Bande annonce OFFICIELLE de la saison 6
autres livres classés : ecosseVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (450) Voir plus



Quiz Voir plus

OUTLANDER T 2 LE TALISMAN

Comment est baptisée la petite fille que Claire met au monde à Paris ?

Truth
Verity
Faith

10 questions
136 lecteurs ont répondu
Thème : Outlander, tome 2 : Le Talisman de Diana GabaldonCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..