Les Chrétiens. Tome 1 : Martin, le manteau du soldat

Bon...Ben voilà ! Enfin au bout !

Que dire ?! le roman alterne entre deux "dialogues" : une dispute entre Julius (le père) et Antonius (le fils) lors du déclin de l'empire romain d'Occident.
L'autre versant de l'histoire étant la vie de Saint Martin évêque de Tours.

Le prologue de ce roman, écrit par Max Gallo, explique son cheminement dans la foi.
L'auteur explique que, lors du décès de sa fille, il a totalement perdu la foi.
Ensuite, à l'occasion d'un baptême, il a l'occasion d'échanger avec le prêtre et c'est cet échange qui conduit à l'écriture de 3 romans : le manteau du soldat, le baptême du roi et enfin la croisade du moine.
Chacun de ces romans retraçant la vie d'un personnage de la chrétienté.

Tout au long du roman, je me suis demandée si Max Gallo cautionnait, ou pas, la vision d'Antonius ou celle de Julius.
Au terme, je n'ai toujours pas la réponse.

Je ne comprends pas le sens de ce livre. Vraiment. Je ne vois pas ce que l'auteur, qui est pourtant une plume incroyable, a eu envie de montrer lors de cette rédaction.
Cette lecture était même énervante, à force, tellement la dispute entre les deux Romains est stressante et je trouve que la pratique de la religion telle qu'elle est décrite dans ce roman la montre telle une secte d'extrémistes.

Je trouve que la religion a suffisamment fait couler le sang pour éviter cette lecture.

Décidément, je tombe sur des lectures décevantes en ce moment... Comme ça, vous êtes prévenus.
Max Gallo écrit toujours d'une plume littéraire, instruite et foisonnant de détails historiques, et la vie de Martin avant le Saint m'intéressait, particulièrement cette année (venez à Tours pour fêter sa naissance en 316).
Mais la déception donc, est grande. le point de vue utilisé par l'auteur est vraiment... bizarre, enfin je ne me suis pas sentie projetée dans cette histoire, dans L Histoire, du point de vue d'Antonius le fils ou de Julius le père qui se déchirent entre religion chrétienne naissante et religion païenne récalcitrante. Non, ce bouquin m'a rappelé tout ce que je déteste au sujet de la religion. Au bout d'une centaine de pages, je zappais les parties mystiques entre Antonius dans la fange et Julius avec ses esclaves, et je finissais par lire que les parties sur Martin. Intéressantes néanmoins. Mais je me suis vite lassée. La fin est "jolie" entre guillemets parce que c'est quand même une histoire horriblement attristante... bref, je ne lirai pas la suite.

Un livre qui alterne sur le désaccord d'un père et d'un fils Julius et Antonius au sujet de leur croyance .L'un prêche pour la religion chrétienne qui ne fait que debuter , l'autre, le père revendique que la païenne et haïra son fils à cause de son choix. D'autre part on découvre Martin qui par sa vie faite de solitude , de prières et de miracles qu'il accomplira sur son chemin deviendra le premier grand maître chrétien.
Moi qui aime les livres historiques , je n'ai hélas pas été transporté par l'histoire , je me suis même lassée .Je ne me suis pas attachée aux personnages et l'histoire était trop lente à mon goût , surtout celle de Julius et Antonius.
Du coup pas envie de lire la suite .

Max Gallo est un des maitres du recit historique, genre compliqué et qui necessite un gros travail de recherche et un doigte pour donner du rythme à un recit qui peux se reveler tres vite dur a suivre.Ce livre en est l'exemple parfait car dans cette histoire ,on edt porte page apres page dans un recit tres vuvant et qui transpire neanmoins l'atmosphère biblique du cadre.Un coup de maître a decouvrir.

Une intéressante vision de l'histoire, avec une présentation "duale" (les discussions entre un père et son fils, d'avis opposés) qui donne une vision objective, la vérité devant se trouver au milieu de ces 2 extrêmes.
La suite plz.