Jean Latran vient de perdre sa femme, Anne, qui s'est donné la mort. Anne était peintre et, dans toutes ses toiles apparaissent deux taches blanches, mystère qu'il va tenter d'élucider. Peu après la disparition d'Anne, Jean reçoit des appels téléphoniques sur son portable. Une collègue de travail, Eva, va l'aider en le mettant sur la piste qui lui permettra de rencontrer l'auteure des appels et de découvrir le secret d'Anne.
Ce roman, sur le thème de la gémellité et de l'inceste, est très profond et interpelle son lecteur sur les sentiments humains, amour, haine, jalousie, ainsi que sur la question de l'identité. La question de la gémellité est bien traitée. Celle du traumatisme infantile également.
C'est un roman très structuré, avec une composition presque théâtrale. On approche progressivement du dénouement de l'intrigue, du dévoilement du mystère.
De très belles descriptions des rues et paysages parisiens.
L'écriture est quelque peu académique, et l'on perçoit peu d'émotion.
L'intrigue de Jean et d'Eva ne m'a pas très intéressée.
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Une mort trop maquillée marche avec lui dans cette magnificence, le précède et l’entoure, comme l’ombre d’un nuage courant sur le sol.
François Gantheret :
Comme le murmure d'un ruisseauDans des salons du VIIème arrondissement de Paris,
Olivier Barrot s'entretient avec
François GANTHERET sur son livre "
Comme le murmure d'un ruisseau" (Editions Gallimard).
François Gantheret explique qu'il s'agit d'un
roman sur le temps.