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Annie Morvan (Traducteur)
EAN : 9782253063636
283 pages
Le Livre de Poche (01/06/1993)
3.56/5   200 notes
Résumé :
8 mai 1830.
Le général Bolivar, escorté de sa suite, quitte Bogota après avoir renoncé au pouvoir. Il ne lui reste que quelques jours à vivre. Tout en descendant le fleuve Magdalena, le " Libertador " sud-américain revit ses combats, ses triomphes, ses démesures et ses échecs. La Colombie, le Pérou, le Venezuela, l'Equateur ; la Bolivie sont indépendants, mais son rêve d'unification du continent a échoué, miné par les rivalités et les trahisons.
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"Dans la vie, il faut être un peu fêlé,
ça laisse passer la lumière.", a dit Michel Audiard. D'après l'excellent portrait de Simon Bolivar que trace Gabriel Garcia Marquez dans ce livre, ce grand homme semble être tellement intelligent, ...mais un peu fêlé !
Le Libertador, le général Bolivar, Venezuelien d'aristocratie créole né en 1783 sous la colonisation espagnole, a fait tellement de choses !
Il a perdu ses parents jeune ;
il a été plusieurs fois en Europe ;
il a admiré la Révolution ;
il a admiré Napoléon et vu son sacre en 1804 ;
il a participé à la libération du Venezuela ;
il a libéré la Nouvelle Grenade, qu'il a appelé Colombie en l'honneur de Christophe Colomb ;
il a libéré l'Equateur, le Pérou et le Haut-Pérou : on a appelé celui-ci la Bolivie, en son honneur ;
il a séduit 35 femmes ou plus, et pour chacune, il l'aimait "plus que tout au monde", dont Manuela Saenz, qui fumait le cigare et l'a sauvé de l'attentat du 25 septembre ;
il a convaincu des généraux, et quand il n'y arrivait pas, il en a fait exécuter, mais préférait les exiler ;
il a fait des kilomètres à cheval, il lisait même sur le cheval ;
il a lu des quantités de livres, et il fut obligé d'en abandonner au gré de ses déménagements ;
il a décrété la peine de mort pour toute malversation, car il haïssait la corruption plus que les Espagnols, disait-il ;
comme Bonaparte, il avait des réparties cinglantes ;
il a écrit et dicté plus de 10.000 lettres ;
fier d'avoir créé sa Grande Colombie, il rêvait créer le plus grand état du monde, du Mexique à la Terre de Feu ;
maintes fois, il a refusé les honneurs ou les cadeaux ;
il donnait tout sa solde aux veuves ou aux invalides de guerre...
Il était Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios.
.
Gabriel Garcia Marquez a écrit un livre où les trains volent, m'a dit une de mes filles, prof d'Espagnol...
Mais cette biographie a l'air tout ce qu'il y a de plus réel. L'auteur nous focalise sur la dernière remontée du grand Rio Magdalena par le grand homme, car déçu après l'attentat du 25 septembre 1829, il offre encore une fois sa démission dans sa capitale de la Grande Colombie, Santa Fe, proche de Bogota, et navigue avec quelques uns de ses généraux partisans, sur ce fleuve afin de prendre le bateau à Carthagène pour l'exil en Europe.
L'auteur retrace cette dernière année de la vie de Bolivar, lui, qui, à 46 ans, malade, épuisé, ayant tout donné pour l'amour de son peuple, veut se faire oublier, mais angoissé de que deviendra son "bébé" sans lui, réagit violemment à chaque mauvaise nouvelle :
"Putain de pays !"
.
Evidemment, pour faire une biographie sur une seule année, Garcia Marquez a noyé le livre dans d'innombrables flash back. Mais la partie romancée, qui, je pense, consiste à remplir les vides historiques par de l'humain, les sentiments, la colère, l'amertume, mais aussi les joies de cet être à la volonté farouche, est tellement touchante que l'on est pris par la lecture, on a envie d'être avec lui, aller en Colombie, en 1830 !
Lui, trompe la mort, malade à tel point qu'arrivé sur la côte, une délégation vient à son enterrement alors qu'il est toujours là, jouant aux cartes et pestant contre le caractère mièvre du nouveau président, quand il n'a pas de fièvre.
Comme Franco mourant qui se lève et vient saluer la foule sur son balcon, Bolivar réalise une extraordinaire course contre la montre et contre la mort pour savoir ce que devient son pays.
.
Livre marquant, inoubliable, ... humain, trop humain : )
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Dans cet ouvrage, Gabriel Garcia Marquez nous livre sa vision, très personnelle, d'une figure emblématique de l'histoire sud-américaine moderne : Simon Bolivar, « El Libertador ». Héraut et héros des indépendances, fervent défenseur de l'unité latino-américaine, Simon Bolivar est une légende, dont le Prix Nobel de littérature se propose, da façon quelque peu irrévérencieuse, de faire le récit des derniers jours, sur le ton de « grandeur et décadence ».

El General en su laberinto, c'est donc le récit du dernier voyage, celui de la fuite, alors que Bolivar a démissionné et que les différents anciens vice-royaumes d'Espagne, au lieu de s'unir comme le souhaiterait le Libertador, s'entredéchirent. Affaibli par tant d'années de guerres, de voyages et d'intrigues de palais, Bolivar est mourant, à 47 ans seulement. Gabriel Garcia Marquez nous le dépeint comme un vieillard qui radote et oscille, deci-delà comme un pendule entre le souvenir des gloires passées et l'amertume de se sentir mourir sans avoir réalisé l'unité latino-américaine. Ce récit, historique et romancé, constitue donc une tentative d'humanisation d'une icône adorée et sans doute méconnue en tant qu'homme, avec ses illusions et désillusions, ses faiblesses, ses sautes d'humeur.

Sous la plume de Garcia Marquez, Bolivar devient un vieillard un peu pathétique et pourtant très attachant. Cette lecture est aussi une prise de conscience de notre rapport à l'histoire et aux « grands hommes », dont ont connaît tous quelque chose sans savoir réellement qui ils étaient. Au-delà du récit historique, cette réflexion à laquelle nous invite subtilement l'auteur est centrale pour apprécier le roman.

Après avoir lu deux autres ouvrages de Garcia Marquez en espagnol (Cien años de soledad et Cronica de una muerte anunciada), El General en su laberinto m'a paru plus difficile à appréhender à cause du vocabulaire militaire et historique. Mieux vaut donc se munir d'un bon dictionnaire si on veut le lire en espagnol. Mais ces petites difficultés n'enlèvent rien à la saveur à la fois sarcastique et poétique du récit !
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le Général dans son labyrinthe
Gabriel Garcia Marquez (1927-2014)
Prix Nobel 1982
« le dernier voyage de Simon Bolivar, El Libertador »
le 8 mai 1830, le général Simon Bolivar escorté de sa suite quitte Bogota après avoir renoncé au pouvoir. Installé sur un sampan, la troupe descend le fleuve Magdalena et le Libertador de l'Amérique du Sud, celui qui a réussi à chasser les Espagnols après l'ultime bataille d'Ayacucho au Pérou en décembre 1824 livrée par son général Sucre pour la victoire finale après vingt années de guerre, revit ses faits d'armes, ses triomphes, sa gloire et aussi ses échecs. Lui qui rêvait d'unir en un seul pays les provinces libérées du joug espagnol, un territoire grand comme cinq fois l'Europe comprenant la Colombie, le Pérou, le Venezuela, l'Équateur et la Bolivie qu'il avait gouvernés d'une main ferme jusqu'alors, a échoué : chaque province a choisi son indépendance propre suite à des trahisons et des rivalités. Les Etats-Unis voyait d'un mauvais oeil cette fédération et usèrent de tous les procédés pour faire échouer le dessein de Bolivar. Par la suite, Bolivar avait pour ultime ambition d'étendre la guerre vers le Sud pour réaliser le rêve fantastique de créer la nation la plus grande du monde : un seul pays, libre et uni, du Mexique au cap Horn.
Bolivar pouvait être d'une rigueur inflexible et « il avait décrété la peine de mort pour tout fonctionnaire coupable de malversation ou ayant volé plus de dix pesos. En revanche, il était à ce point détaché de ses biens personnels qu'en quelques années il avait dépensé pour la Guerre d'Indépendance une grande partie de la fortune héritée de sa famille. »
Dans un style flamboyant, G. G. Marquez nous offre une épopée où le voyage sans retour se mêle aux souvenirs de jeunesse : « Il s'asseyait un long moment pour méditer devant le petit pont aux planches disloquées, à l'ombre des saules inconsolables, absorbé par les courants de l'eau qu'un jour il avait comparés au destin des hommes, en une similitude rhétorique propre au précepteur de sa jeunesse, don Simon Rodriguez. »
Simon Bolivar aimait les femmes et rien ne l'attirait plus que l'énigme d'une jolie femme. Sa méthode de séduction n'obéissait à aucune norme et pour lui les préambules de l'amour ne souffraient aucune erreur. Simon était « capable de jurer comme le plus déculotté des charretiers, mais la présence d'une femme suffisait pour que ses manières et son langage devinssent raffinés jusqu'à l'affectation. » Il était amateur d'amours furtives et occasionnelles. Ses espiègleries galantes étaient constamment l'objet des commérages de sa suite. Il ne se vantait jamais, mais « ses conquêtes étaient si nombreuses et si bruyantes que ses secrets d'alcôve faisait partie du domaine public. »
Et parmi toutes ces femmes qu'il connut, Manuela Saenz fut la plus proche, la plus complice, la plus dévouée jusqu'à la fin, sans pour autant être toujours à ses côtés, elle qui voulait échapper à la servitude des amours régulières. Car entre Simon et Manuela, ce fut un amour de fuites perpétuelles. Alors qu'il vient de fonder la Bolivie et réorganiser le Pérou, il décide de rejoindre Santa Fe de Bogota, la capitale de la Nouvelle Grenade, entité qui regroupe les provinces de Colombie, du Venezuela, de l'Équateur et du Panama. Manuela voulant le suivre, « ce fut un déménagement de gitans, avec des malles errantes juchées sur un douzaine de mules, des esclaves immortels, onze chats, six chiens, trois singes dressés dans l'art des obscénités de palais, un ours sachant enfiler des aiguilles, et neuf cages de perroquets et de perruches qui péroraient à tort, à travers et en trois langues… » Épique !
Né en 1783 à Caracas, Simon Bolivar fut orphelin de père à trois ans, de mère à neuf ans et veuf à vingt ans huit mois après son mariage en Espagne avec une belle jeune fille de l'aristocratie créole, Maria Teresa Rodriguez. Élevé par son oncle et un précepteur, il entre en 1797 comme cadet dans la milice. Il aime la France, Bonaparte et Paris et s'y rend en 1802, puis en 1804 pour le couronnement de Napoléon auquel il assiste. Franc maçon, il est intronisé à Paris puis voyage beaucoup en Grande Bretagne, États Unis, et à partir de 1813 entreprend la croisade pour chasser les Espagnols. Après une vie mouvementée de guerres et de conflits de toutes sortes, ayant échoué pour l'unification des pays de la région, il choisi l'exil. Il meurt en décembre 1830 à San Pedro Alejandrino.
Un destin hors du commun que celui de Simon Bolivar merveilleusement raconté par G.G.Marquez.
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Le roman a été écrit en 1989. Gabriel García Márquez nous conte les derniers jours de Simón Bolívar, "El libertador". le célèbre général a quarante-sept ans mais en paraît bien plus. Nous sommes en mai 1830, Bolívar vient de démissionner de son poste de président de la République de Colombie et se voit refuser un permis pour rejoindre son pays natal, le Vénézuéla. Il va remettre le pouvoir à Domingo Caycedo et le 8 mai, il entreprend son dernier voyage qui fait l'objet de ce livre.
Un voyage bien amer car lui reviennent les souvenirs de ses différents avec les généraux qui se sont battus à ses côtés, et le souvenir des trahisons, comme celles du général Santander. de même en juin, il apprend la mort par assassinat de son fidèle et vaillant ami le général Sucre, fondateur de la République de Bolivie.
Des derniers jours au parfum d'amertume, de nostalgie et de regrets, dont le plus important est de ne pas avoir réussi à unifier cette gigantesque zone d'Amérique du sud.
Un magnifique portrait en finesse et subtilité de ce personnage historique, très humain dans ses faiblesses et ses états d'âme..
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Bon, j'avoue, j'étais un peu fâchée avec Garcia Marquez depuis la lecture de Mémoire de mes putains tristes, dont j'avais trouvé la lecture plutôt malsaine et malaisante ! J'y avais vu un hommage a la pédophilie et je ne cautionnais pas du tout, mais alors, la, pas du tout ! Mais bon, je suis une entêtée, et je me suis laissé prendre au piège quand j'ai vu ce bouquin et que je pouvais me le procurer pour même pas 2 dollars. Et puis, l'idée de lire sur Bolivar, personnage que je connais que de nom, m'a séduite. Un destin particulier que nous raconte Marquez, mêlant fiction et histoire. Une cavale dans tout l'Amérique du Sud, avec l'idée de Bolivar d'unifier tous ces pays. Mais évidemment, on sait que le projet a échoué, pour cause de rivalités, hommeries, trahisons, et tutti quanti. J'ai trouvé cette lecture très intéressante, et lire sur les jours de Bolivar, avec en prime des souvenirs de ces combats, ses victoires, ses défaites, raconté par une plume agréable a été un très bon moment de lecture !
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Soudain, passant du coq à l'âne, comme il le dit lui-même, il lui demanda de façon abrupte quel serait en définitive le système de gouvernement approprié aux nouvelles républiques. Sans lever les yeux de son assiette, le général lui demanda à son tour :
" Et vous, qu'en pensez vous ?
_ Je pense que l'exemple de Bonaparte est bon aussi bien pour nous que pour le monde entier, dit le Français.
_ Je ne doute pas un instant que vous le croyiez, dit le général sans dissimuler son ironie. Les Européens pensent que seul ce qu'invente l'Europe est bon pour le reste du monde et que tout ce qui est différent est exécrable.
_ Je croyais savoir que Votre Excellence était le promoteur de la solution monarchique ", dit le Français.
Le général leva les yeux pour la première fois. " Eh bien, vous ne saviez rien du tout, dit-il. Mon front ne sera jamais souillé par une couronne. " Il signala du doigt le groupe de ses aides de camp et conclut :
" Iturbide est là pour me le rappeler.
_ À ce propos, dit le Français, la déclaration que vous avez faite lorsque l'on a fusillé l'empereur a redonné un grand espoir aux monarchistes européens.
_ Je ne changerais pas un mot de ce que j'ai dit à cette occasion, dit le général. Qu'un homme comme Iturbide ait fait des choses aussi extraordinaires me remplit d'admiration, mais que Dieu me garde de son sort comme il m'a gardé de sa carrière, bien que je sache qu'on ne me délivrera jamais de la même ingratitude. "
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Il avait toujours considéré la mort comme un risque professionnel inévitable. Il avait fait toutes ses guerres en première ligne, sans recevoir une seule égratignure, et il circulait au milieu du feu ennemi avec une sérénité à ce point insensée que même ses officiers s’en tenaient à l'explication facile de son invulnérabilité. Il était sorti indemne de tous les attentats ourdis contre lui, et lors de plusieurs d'entre eux il n'avait eu la vie sauve que parce qu'il dormait ailleurs que dans son lit. Il se déplaçait sans escorte, mangeait et buvait sans prendre aucune des précautions qu’on lui offrait partout où il allait. Seul Manuela savait que son manque d’intérêt n'était ni de l’inconscience ni du fatalisme, mais la certitude mélancolique qu'il mourrait dans son lit, pauvre et nu, sans la consolation de la reconnaissance publique.
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Face à cet état du monde ( 1 ), le général ruminait ses insomnies en marchant tout nu dans les chambres désertes de l'hacienda, transfiguré par la splendeur lunaire.

( 1 ) NDL : j'adore cette phrase, sur ce général créole Bolivar, à demi-barjot, dans son monde, mais qui a quand même libéré une grosse partie de l'Amérique du Sud ( Grande Colombie ) des colons Espagnols, et dont le rêve était de créer un seul état libre, du Mexique à la Terre de Feu !
Par contre, je ne sais pas combien il a fait de morts... mais les colons ne devaient pas être en reste.
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Le général rétorqua :
"Pendant la "guerre à mort" ( 1 ), j'ai moi-même donné l'ordre d'exécuter huit cents prisonniers espagnols en un seul jour, y compris les malades de l'hôpital de La Guayra. Aujourd'hui, dans des circonstances similaires, ma voix ne tremblerait pas pour le donner de nouveau, et les Européens n'auraient aucune autorité morale pour me le reprocher, car s'il est une histoire inondée de sang, d'indignités et d'injustices, c'est bien l'histoire de l'Europe."



NDL : El Decreto de Guerra a Muerte fue una declaración hecha por el general Simón Bolívar el 15 de junio de 1813
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Bien que le soleil commençât à décliner, les branchages des mangliers semblaient bouillir dans la chaleur des marais morts qui entouraient la ville et dont la touffeur pestilentielle était moins supportable que celle des eaux de la baie, putréfiées depuis un siècle par le sang et les déchets des abattoirs. Lorsqu'ils passèrent sous la porte de la Demi-Lune, des charognards épouvantés s'envolèrent en rafales du marché en plein air. Il restait encore des vestiges de la panique provoquée par un chien malade de la rage qui, le matin même, avait mordu plusieurs personnes d'âges divers, dont une Castillane de race blanche qui rôdait là où elle n'aurait pas dû. Il avait aussi mordu des enfants du quartier des esclaves, et ces derniers avaient réussi à le tuer à coups de pierre. Le cadavre pendait à un arbre devant la porte de l'école. Le général Montilla le fit incinérer, pour des raisons sanitaires d'abord, mais surtout pour empêcher que l'on tentât de conjurer son maléfice par des sortilèges africains.
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