1250 pages de Savoir, d'Art et d'enrichissement culturel. Une encyclopédie qui ravira autant les néophytes que les experts. Les étudiants en Art y trouveront leur compte.
Tout y passe, l'architecture, la gravure, la poterie et les autres techniques artistiques. Cette encyclopédie est également enrichie d'une flopée d'iconographies en couleur.
Un beau livre qui trouvera sa place dans toutes les bibliothèques. et sur toutes les étagères.
De Aachen qui ouvre la porte à zoophore qui la referme. Plongez-vous dans le monde l'Art.
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Une merveille, je rejoins DocteurVeggie sur le contenu de sa critique.
Je ne mets pas 5 étoiles car c'est écrit un peu petit.
Un indispensable de la culture générale à avoir chez soi, pour la famille, parents comme enfants, collégiens et lycéens, et bien sûr pour les études supérieures.
Un ouvrage passionnant pour s'enrichir et se faire plaisir.
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Nadia nom hébreu signifiant "prophetes" que se donna un groupe d'artistes français de la seconde génération smboliste (M.Denis, P. Bonnard, E. Vuillard, A.Maillol, F. Vallotton, P. Ranson, L. Verkade, FX Roussel, G. Lacombe), tous nés entre 1860 et 1870. Réagissant contre l'impressionnisme, ils de décidèrent disciples de Gauguin, découvert en 1888 grâce à P. Sérusier. Ce dernier peignit alors sous la direction de Gauguin en fond de boîte de cigares en utilisant des aplats de couleurs pures (Le Talisman, 1888, Paris, Mus. D'Orsay). Affirmant leur volonté e retrouver le caractère sacré de la peinture, ils en trouverent la meilleure définition dans la formule de M. Denis (1890) : " une peinture, avant d'être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblé, formule qui se révèle fondatrice pour toute un pan de la peinture moderne (Vuillard, Le Lit, Paris, Mus d'Orsay). Les expositions des n. Eurent lieu notre 1891 et 1900. Puis e Chavannes, O. Selon, l'artbpopulaire et primitif, les estampes japonaises furent leurs références : synthese, décoration, arabesque, expression, symbole, leurs mots d'ordre. Ils s'interesserent comme d'autres groupes en Europe à une conception plus globale de l'art et créèrent timbres, cartes à jouer, marionnettes, affiches (Bonnard), paravents, papiers peints, décorations murales. Les illustrations (lithographies, gravures sur bois ) 1nnoncent la naissance de l'art du livre. Ils collaborerent à aux scénographies du Théâtre d'art de P. Fort et illustrerent périodiquement la Revue blanche.dans le choix des sujets, deux veines divergents se distinguent dès le début : aux scènes d'intérieur et de vie parisienne s'opposent des compositions aux allusions historiques ou mythologiques.
Le groupe se sépara en 1903. Le bilan de ses années d'existence est une portée plus importante que ses théoriciens (Sérusier, Denis)ne le prévoyaient. C'est alors, sans aucun doute, que se fit jour une conscience plus précise du sens de la surface picturale et que le travail sur les formats et les encadrements, l'articulation sinueuse, les construction en aplats accentuant l aspect décoratif (décoration Vuillard pour Natanson, 1894, Paris, Mus d Orsay) ou sacré (M. Denis) contribuèrent à la définition de nouveaux espaces picturaux qui se développement pleinement avec l'art Nouveau.