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EAN : 9782492381072
175 pages
Editions Douro (30/12/2020)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Si je t'écris ce soir de Vienne, j'aimerais bien que tu comprennes... chantait Barbara. Chez la chanteuse de Minuit, les zinzins, souvent, rappellent les lettres. C'est peut-être cet esprit particulier, intime, de la correspondance qui aura touché Louise et Dorine. Lettre ou bien chanson, les deux se frôlent pour approfondir la portée d'un message - qui chante sa peine se console. Puissance de la lettre ou puissance de la chanson : ce qui compte c'est peut-être d'êt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Deux femmes se racontent, elles dévoilent la fragilité de celle qui écoute,
ou plutôt de celle qui attend la lettre. À y croire les mots de la couverture, nos auteures sont deux psychologues et cela se ressent. C'est justement cet à côté, cette petite chose, qui fait aussi tout le fantasme d'un patient. Je me demande s'il existe un journal intime de Freud ?
On croise aussi ces petits éléments dans la série "En thérapie", quelques fois. Quand on est près de la vie du docteur Dayan avec ses doutes, et parfois devant ses patients...
Le texte grouille d'événements de la vie, et c'est ça qui est justement agréable. On ressent ce qui échappe dans nos vies et par-là même, cela donne à l'inutile un goût assez salvateur ! D'ailleurs, c'est, je crois, un passage assez drôle et un peu têtu (on sent le goût de l'analyse d'un psy...) sur "on file un rencard". Cela fait du bien de l'entendre, de casser un peu grain sur l'être-utile et praticopatatra...
Après, je dirais que la forme des lettres est assez agréable à lire, cela change d'une forme de dialogue, et il y a ce petit espace pour chacune. On a deux personnages, deux amies, et presque un soupçon de la joyeuse ivresse de l'enfance pour Barbara. C'est quand même agréable de la trouver quelque part. C'est aussi ça qui est plaisant, je dois dire, entendre ces vies de femmes, de mères, et désireuses et de femmes, des écritures féminines.

Moi, je l'ai découvert après la pandémie du covid. Et c'est vrai que cette écriture donne envie de prendre le pli de la lettre, et de reprendre le goût d'attendre une réponse avec un temps de pause. Et, là encore, ce qui est intriguant c'est l'échange des histoires, des mots et de connaissances.


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Barbara en filigrane dans ce récit épistolaire, voilà de quoi me plaire. Car Barbara m'accompagne et j'aime les romans épistolaires, j'aime les correspondances : eh bien avec la Plus petite étoile je suis servie ! Quel plaisir de lire ces échanges qui tournent autour de Barbara, de la littérature, de la vie, de l'amitié.
Geneviève Brisac a raison dans la préface, ce n'est pas un livre sur Barbara mais un livre sur une amitié, sur la vie.
Je suis fascinée par le cheminement des pensées des auteures, les méandres, les détours qu'elles prennent.
J'aime les références, parsemées dans ces pages, qui donnent envie de sortir le livre en question, de le relire, de revoir le film, de découvrir un auteur inconnu. On y croise Charlotte Delbo, Etty Hillesum, Doris Lessing, Primo Levi, Christian Bobin mais aussi Vian, Pennac ou Perec qui ne sont pas là pour étaler la science des auteures mais pour étayer leurs pensées, leur cheminement dans la vie, éclairer les coins sombres de l'enfance.
Et Barbara toujours présente au fil des pages, des réflexions, mais aussi Anne Sylvestre, Dominique A. Nougaro. La playlist est impressionnante, on la trouve d'ailleurs sur YouTube ce qui est original.
L'humour, la facétie, l'espièglerie des deux amies sont présents dans ces correspondances enlevées qui survolent le quotidien pour ancrer l'amitié dans un monde parallèle où seuls les mots ont le pouvoir de renforcer, de tisser l'amitié qui évolue au fil des saisons.
Car le voyage épistolaire dure un an. Oh oui que j'aurais aimé que le voyage continue, un an c'est si vite passé, si dense…je vais le relire bientôt avec intérêt. En plus elles m'ont fait découvrir deux chansons de Barbara que je ne connaissais pas : « La chanson de Margaret » et « Sans bagages ».
Ce livre m'a donné envie de reprendre la plume et d'abandonner le clavier….



Lien : https://e.lacoux@orange.fr
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Echange épistolaire au fil des jours qui passent, qui peuvent manquer de fantaisie ou de profondeur si on ne prend pas le temps de leur donner de l'ampleur.
Caroline Siaugues et Mélanie Georgelin ont pris ce temps et ont la générosité de nous en faire profiter. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire La plus petite étoile est à la nuit. C'est très joliment écrit, d'une sensibilité rare et regorge de références, comme un appel au large pour découvrir de nouvelles contrées. Rien que d'en parler, j'ai envie de m'y replonger.
Cette poésie du quotidien est précieuse, à votre tour de la découvrir et de la partager avec ceux que vous aimez.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
la vie se dépouille dès lors que le rêve s'absente
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