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EAN : 9782020926911
672 pages
Seuil (15/02/2007)
3.93/5   136 notes
Résumé :
A Mandalay, en 1885, alors que le royaume de Birmanie s'écroule, offrant le triste spectacle d'un roi emmené en exil par les Britanniques, Rajkumar, un Indien orphelin âgé de onze ans que le destin des pauvres a jeté sur les rives de l'Irrawaddy, prend sa décision : il sera riche et retrouvera Dolly, la fillette fragile entrevue dans le Palais des Miroirs livré au pillage, et dont il est tombé amoureux. Ainsi va débuter une grande saga...
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Une amie sachant mon gout pour la littérature indienne qu'elle partage m'avait offert le pays des marées d'Amitav Gosh. Je n'avais encore rien lu de cet auteur, j'ai beaucoup aimé. Aussi ai-je voulu découvrir ses autres romans et j'ai choisi celui-ci parce qu'en plus du plaisir que je me promettais à lire Gosh, j'allais apprendre une partie de l'histoire de la Birmanie. Je ne sais quel est l'étendue de vos connaissances sur ce sujet, mais on a vite fait le tour des miennes. Double plaisir donc.
Sauf que… j'ai été déçue. Oh le livre n'est pas à jeter aux orties, mais ce n'est pas ce que j'espérais. Autant dans le pays des marées, les personnages étaient vivants, autant là je les ai trouvés un peu plats.
Cela commençait pourtant bien. le personnage de Rajkumar, l'orphelin indien m'a plu, le départ de des jeunes filles du palais m'a interessée. C'est plus loin que mon intérêt s'est émoussé. Et je ne sais pas vraiment pourquoi. Sans doute trop de personnages, pas assez bien campés. C'est un peu comme si en cours de route l'auteur s'était aperçu de l'ampleur de son entreprise et avait voulu l'abréger. Une bonne partie du livre ressemble plus à mon sens, à un aide-mémoire sur l'histoire de la Birmanie au XXème siècle qu'à un véritable roman.
Il y a cependant des réflexions sur les soldats indigènes de l'armée des Indes qui ont retenu mon attention, de loin en loin.
Pourtant le livre avait été sélectionné en 2001 pour le Grand Prix littéraire du Commonwealth, bien qu' Amitav Gosh ait préféré le retirer de la compétition. le livre est dédié à son père lieutenant-colonel.

Challenge pavés 2014-2015
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Du bon , du vrai roman , bien ficelé qui tient la route !Un foisonnement de personnages ,de destins croisés ,intrigue romanesque , fresque historique se mêlent pour notre plus grand plaisir .
J ai découvert un pan de l histoire coloniale anglaise ,du point de vue des colonisés .
L exploitation à outrance des forêts de bois de teck et les plantations de caoutchouc en Birmanie , l anihilation de tout ce qui s y opposait pour ne laisser que champs de ruines et desolation….et catastrophes écologiques
La deuxième guerre mondiale (les japonais dans le rôle de l ennemi )et son cortège de vies ruinées ,de chagrin et de souffrances inutiles
Très beau roman , très abouti
J ai même pleuré à la fin !
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Une très belle façon de découvrir l'histoire de la Birmanie (de la Malaisie et de l'Inde) depuis son dernier roi jusquà l'enfermement de "la Dame de Ragoon", au travers du destin d'un couple et des nombreux personnes qui les entourent (enfants, famille, amis, etc...) Une fresque donc, assez extraordinaire et scrupuleusement documentée sans que cela ne transparaisse car on ne doute pas un seul instant de l'intégrité de l'auteur, alors qu'il se penche sur ses personnages avec beaucoup de compréhension et sans manichéisme. de belles histoires d'amour, du bonheur et de la tragédie... quand le ronanesque se met au service de l'Histoire pour une grande oeuvre en littérature.
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J'avais choisi ce livre parce-que les critiques (5) étaient bonnes, qu'il parlait de l'histoire birmane et indienne. de la colonisation anglaise également. C'est ce que j'avais compris..

Commençons par le positif. Il y en a peu: le style est lisible, la langue est simple et sans fioritures. Evidemment ce n'est que de la traduction mais, heureusement, elle est correcte.

Hélas, en guise de bon roman, ce n'est qu'une saga fade, sans suspense, avec des dialogues creux comme ceux que l'on trouve dans les romans rose pour midinettes. le héros est pauvre puis il devient riche à force de travail, d'économies etc.. il se marie et a des enfants, évidemment beaux, intelligents, MAIS aux personnalités tranchées. Et puis, les enfants grandissent, et on raconte leurs vies, leurs amours etc.. Je m'ennuyais autant que si je regardais un feuilleton TV du genre Amour, gloire et beauté ou une autre saga du même style.
Sans doute parce-que la période décrite est trop étendue, que les personnages sont très nombreux, que le coeur de l'histoire se déplace sans cesse, entre Rangoon, Calcutta, l'île de Penang (Malaisie).. Sans doute parce-que l'auteur a voulu trop étreindre qu'en définitive il n'a fait qu'un pauvre roman de gare.. un roman bâclé, aux événements survolés, aux dialogues ternes et insipides.

Je me disais: au moins, je vais découvrir des aspects intéressants de l'histoire birmane, de la vie locale. Que nenni !
La documentation de l'auteur est aussi pauvre que ses dialogues. Quelques pages sur l'exploitation du teck en haute Birmanie, quelques autres sur la découverte du pétrole au bord de l'Irrawady, toutes aussi documentées que celles que vous pourriez trouvez dans Madame Figaro ou le journal de Tintin.. Et puis on passe, on change de lieu, de centre d'intérêt.. Circulez, y'a plus rien à voir ici!
Pour l'histoire de la Birmanie et de l'Inde, c'est aussi peu approfondi. Rien n'est détaillé ni fouillé. Il reste un sentiment de n'avoir lu que des généralités.

Bref, sur 660 pages, il y a peut-être 50 pages qui m'ont intéressé. C'est vraiment dommage car peu de gens ont écrit de romans ayant pour cadre la Birmanie contemporaine.
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« The glass palace » est la fresque historique d'un auteur ambitieux : raconter l'épopée de l'Inde et de la Birmanie, de la colonisation anglaise jusqu'à Aung San Suu Ki, à travers trois générations d'une même famille.
Gardez vous donc un peu de temps pour le lire, vous en aurez besoin.
C'est un livre riche, dense, tant dans le rythme que dans l'écriture, assez littéraire et pointue (c'est grâce à Amitav Gosh que j'ai investi dans la version iPhone du dictionnaire Collins, qui fut mon meilleur ami pendant 3 semaines), et j'ai trouvé qu'il était assez difficile de rentrer dans le roman.
Beaucoup de mots indiens non traduits, souvent spécifiques à des castes, des attributions sociales voire des termes d'architecture (« ayah », « basti », « devi », « pah » et j'en passe…), ont contribué à me freiner dans ma lecture et à la rendre moins fluide.
Mais une fois ces obstacles dépassés, j'ai pris du plaisir à suivre le destin de ces personnages et à mieux connaître l'histoire du royaume birman déchu.
Certains chapitres m'ont pourtant moins plu, on perçoit trop les ficelles qu'Amitav Gosh met en place pour amener son propos. Les personnages ne sont parfois que des prétextes à brosser le panorama historique du pays, ils ne sont pas suffisamment incarnés, on les suit de façon superficielle, il est impossible de s'identifier à eux, d'être empathique. Les ellipses sont de rigueur, étant donné qu'il faut raconter près de 150 ans sur 500 pages. J'en prends pour exemple un mari qui apprend que sa femme le quitte, et qui se suicide la page d'après. Les raccourcis nuisent parfois à l'immersion dans la lecture, on perçoit trop la nécessité de l'auteur d'avancer pour en arriver au fait. Ils nous font prendre un recul forcé par rapport au livre, comme si nous étions en train de regarder une pièce de théâtre des coulisses.
J'ai préféré la dernière partie du roman, lorsque l'on est plus familiarisé avec les protagonistes, et que ceux-ci ont pour la plupart vu leur destin ravagé par la guerre (la souffrance me les aurait rendus plus humains et attachants ?). C'est aussi sans doute parce que l'on arrive dans un monde que l'on connaît mieux, dans lequel on a plus de repères historiques et sociologiques.
C'est un roman plutôt agréable mais qui ne m'a pas transcendée, à mettre de côté lorsque l'on est prêt à consacrer du temps à sa lecture, et que l'on souhaite s'intéresser au rôle ambigu de la colonisation anglaise en Inde.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
« Mon vieil Arjun, songe où nous en sommes tombés pour être réduits à parler de bons et de mauvais maitres. Que sommes-nous des chiens ? Des moutons ? Il n’y a pas de bons et de mauvais maitres, Arjun ; dans un sens, meilleur est le maitre, pire est la condition de l’esclave parce que celui-ci en oublie ce qu’il est… »
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C'est ainsi que le pouvoir disparaît : dans un moment de cruel réalisme, entre le déclin d'une autorité illusoire et son remplacement par une autre; à l'instant où un monde, dégagé de son ancrage au rêve, se découvre coincé sur l'étroit sentier de la survie et de l'instinct de conservation.
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Pour Rajkumar et Saya John, la période la plus active de l'année commençait avec les pluies et la crue des rivières. Toutes les deux ou trois semaines, ils chargeaient une cargaison de sacs, de caisses et de cartons sur l'un des bateaux de l'Irrawaddy Steamshipe Flotilla : des bateaux à roues trépidantes, menés le plus souvent par des capitaines écossais avec des équipages composés essentiellement de ces khalasi de Chittagong dont Rajkumar avait autrefois souhaité faire partie.
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