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Jacques Mailhos (Traducteur)
EAN : 9782351780367
225 pages
Gallmeister (03/06/2010)
3.95/5   10 notes
Résumé :
Les chroniques de ce recueil nous font sentir l'odeur du café de bivouac, entrevoir l'eau pure des grandes rivières à truites, partager les longues sorties de pêche entre amis. Formant tout à la fois manuel de pêche, récit d'aventures, traité philosophique, elles s'entremêlent dans une cartographie intime qui nous en dit autant sur les humains et leurs travers risibles que sur la pêche à la mouche. John Gierach s'inscrit ainsi dans la grande tradition des écrivains-... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Avis partagé. Un pêcheur, petit lecteur, l'a lu en premier et l'a dévoré. Pour moi arrêt à 80 pages. Il y a de l'humour, les grands espaces comme j'aime, mais la partie technique décrivant le matériel et les noms des mouches a été trop difficile pour moi. Pour la note je fais donc une moyenne des deux lecteurs.
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A peine avais-je terminé le livre précédent que Papillon (que je remercie chaudement pour le prêt) présente le livre de John Gierach : il me le fallait!!!!

Cette fois les poissons nagent dans les rivières et lacs du Colorado, Wyoming, Montana et Minnesota. L'auteur, après des études de philosophie, se livre à son amour de la pêche, tout en écrivant ses chroniques et tenant une boutique, de pêche bien sûr.

Un poil technique (descriptions de mouches qui raviront les amateurs éclairés), mais cependant enthousiasmant, drôle, humain, passionné, ce récit ravira les pêcheurs (je suis tombée sur des forums qui le louent très fort) et les non-pêcheurs amoureux de nature. Sachez que ces dingues de pêche ont de l'humour, pratiquent en général le catch and release, n'hésitent pas à braver les éléments (pêche sur glace!) et considèrent la pêche comme un art de vivre.

Quelques passages:

"Peut-être est-ce la quête en elle même qui compte pour nous - le fragile équilibre entre le réel, le possible et la promesse. le pêcheur est un privilégié parmi les humains en ce sens qu'il peut nourrir ses attentes en ayant un espoir de les combler."

"L'écriture et la pêche pouvaient être vues comme des activités similaires sur au moins trois points : toutes deux exigent un certain degré de persévérance, toutes deux peuvent tourner différemment de ce que vous aviez prévu, et toutes deux valent la peine que l'on s'y adonne juste pour le plaisir de s'y adonner, même si l'on n'obtient pas ce que l'on cherche."

Ne pas se priver de cette lecture, là encore...
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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J'ai calé mon rythme de lecture sur celui de la pêche, ce qui m'a fait passer un temps fou avec ce livre. Quasiment trois semaines. C'est notablement long par rapport mes habitudes. Je n'avais même pas envie de le quitter. Mais les impératifs de la bibliothèque m'ont décidée à accélérer, sur la fin. C'est-à-dire à reprendre un tempo habituel. Avec une légère frustration. Mêlant entomologie et loisirs créatifs, il n'est pas étonnant que je trouve mon compte avec la pêche à la mouche. Et en même temps, je n'éprouve pas spécialement le désir de m'y initier. Une approche confortable et paresseuse par livre interposé me nourrit amplement et m'apporte toute satisfaction. Sans identification, comme lorsqu'on est adolescent. Juste pour la curiosité, la plume joviale de John Gierach, pour côtoyer un univers dans lequel je ne mettrai sans doute jamais les pieds, bien que je fréquentasse assidûment quelques bonnes rivières à truites, mais pour d'autres raisons.

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
‘Alors, tu vas écrire quoi, sur Rat Lake ?’ Je répondis que je n’en savais rien, mais que je trouverais bien, et il me vint à l’idée que l'écriture et la pêche pouvaient être vues comme des activités similaires sur au moins trois points : toutes deux exigent un certain degré de persévérance, toutes deux peuvent tourner différemment de ce que vous aviez prévu, et toutes deux valent la peine que l'on s'y adonne juste pour le plaisir de s'y adonner, même si l'on n'obtient pas ce que l'on cherche – à savoir des poissons ou de l’argent.
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Quelque part en chemin, j'ai marché sur un couple de grues dans leur nid. Deux grues de quatre pieds de haut. J'ai hurlé tout ce que je savais, je suis tombé à la renverse et je suis resté là cinq bonnes minutes allongé sur le dos, le temps de me dire que je n'étais pas mort, que tout allait bien, qu'il faisait juste noir et que c'était tout. Au pick-up, quelqu'un me dit: "-On t'a entendu beugler. On s'est dit que tu devais être en train de te faire dévorer par un ours. On s'apprêtait à se partager tes affaires."
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Dans le monde de la pêche, il est des expressions magiques qui réveillent le démon à tout coup. Comme : “petit lac à truite perdu loin de tout”, “truites de 13 livres”, “c’est là que les guides pêchent lorsqu’ils ne travaillent pas”, et “mon agent de voyage”.

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Dans les années 1960, de nombreuses équipes d'ouvriers étaient constituées de quasi-intellectuels, et, après le boulot, nous passions parfois quelques heures à la Tom's tavern à débattre de la question de savoir si l'existence précédait l'essence, ou l'inverse, autour de quelques bières fraîches.
À Bolder, dans le Colorado, où je me posais après quelques mois d'errance, c'était même devenu une blague:
Un type se présente pour un poste de charpentier, et lorsque le contremaître l'interroge sur ses études, il dit: -J'ai une maîtrise de littérature anglaise.
-Désolé, mon petit gars, répond le contremaître, on cherche un type avec un doctorat.
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Il but une gorgée de son liquide de démarrage (un alcool local qui vous réchauffe les entrailles après une journée de pêche dans le froid, mais qui fait aussi faire des cauchemars) et dit qu'il avait plus peur des serpents à sonnette que des ours. "Tu as raison, lui dis-je, mais si tu te fais mordre par un serpent à sonnette, au moins les secours ramèneront un peu plus que ta paire de chaussures à tes proches."
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