A mon goût, le meilleur livre avec Petra Delicado, l'inspectrice de la Criminelle à Barcelone; toujours secondée par l'ineffable Fermin Garzón. Cette fois l'histoire est très "humaine".
Dans cet opus, la trame policière m'a beaucoup moins impressionnée que le haut degré de réflexions sur les rapports entre couples et très curieusement c'est le couple de Petra qui est le moins analysé ( pudeur de l'écrivaine?).
A la fin du livre et d'une enquête assez scabreuse, nous aurons une fin heureuse et pour le moins inattendue dans un polar : trois nouveaux couples dont le nouveau couple formé par le vieux garçon qui était Fermin Garzón avec Beatriz. Ce dernier couple est celui qui sera le plus finement analysé.
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Roman composé de 4/5 par les problèmes sentimentaux des protagonistes, et par 1/5 par une enquête policière dont la fin est décevante. Donc décevant pour un polar.
Il reste néanmoins un couple d'enquêteur sympathique et un style plaisant
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Toujours autant de plaisir à suivre les aventures de notre duo d'inspecteurs catalans.Le style est alerte, l'enquête palpitante et les tourments sentimentaux ont la part belle. L'épilogue "happy end" est un peu tout much mais les héros sont si attachants qu'on ne peut que se réjouir pour eux.
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7ème enquête de Petra Délicado l'inspectrice féministe de Barcelone et de son adjoint Garzön .
le roman foisonne d'humour, de réflexions grinçantes sur les rapports hommes/femmes,de regards lucides sur la vie.
un duo de choc pour retrouver l'arme de Petra volée par une petite fille....
Pour notre plus grand plaisir.
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J’avais la paix, c’était certain, et tout ce qu’une vie solitaire peut offrir à une femme de mon âge et de mon milieu : de bons ivres, la sérénité, un petit verre de temps à autre, aucune responsabilité familiale, des amis attentionnés… mais je devais admettre une bonne fois pour toutes que je n’étais pas faite pour le calme absolu d’une vie monacale. J’avais besoin d’un peu d’action, d’un retournement de situation qui me pousse à agir, galvanise mes neurones en leur injectant une légère dose d’adrénaline.
Puisque le mariage est un problème à deux variables, on ne peut évidemment pas les séparer sans rompre l’équilibre. Laissons cela à d’autres. Il n’y avait qu’à repérer ceux qui portaient un anneau étincelant au doigt pour continuer à aimer un peu plus la solitude.
- Quel destin, Fermin, vous ne trouvez pas? Débarquer d'un pays en pensant que la vie ici offrira plus d'occasions et se retrouver chaque putain de journée à coudre des soutien-gorge dans un claque pareil.
- On rencontre de tout dans les vignes du Seigneur!
- Merde, le Seigneur aurait pu planter des vignes avec plus de raisins et moins de sarments!
- S'il vous avait eue à vos côtés, il se serait exécuté, inspectrice, et pour ne plus avoir à entendre vos plaintes, il aurait, selon vos exigences, apporté des retouches à l'ensemble de la Création."
...quelle que soit notre position sociale, on ne saurait vivre sans se plier à ces basses fonctions imposées par notre organisme et qui sont l’essence même de notre existence.
Le véritable mal se trouvait dans les milieux déshérités, là où régnait l’adversité, dans ces milieux dépourvus de la moindre expression de tendresse, loin de la civilisation, sans mémoire, sans espoir. Indigence, mesquinerie, bassesse et coups bas, nombreux sont ceux qui baignent dans cette atmosphère dès la naissance, c’est le seul univers qu’ils connaîtront jamais, jusqu’à ce qu’on décide de balancer leur corps aux ordures ou qu’ils finissent par crever dans l’indifférence générale.
Incontro con Alicia Giménez-Bartlett