Les aigles ont succédé aux fleurs de lys mais l'individu est toujours autant asservi. En semant l'injustice, Napoléon, "Empereur et Roi", récoltera le malheur. Ce nabot despote et "népote", si l'on peut dire, est un parvenu hystérique et colérique assez vulgaire. Élu par les riches, l'Empereur accumule les guerres comme s'il était assoiffé de sang, du sang des pauvres, car les nantis peuvent se payer des remplaçants pour partir à l'armée à leur place.
Se déplacer sans marche forcée, c'est gagner un endroit, sinon c'est le perdre... Perplexe aux embranchements, curieux aux bifurcations, le marcheur s'achemine. En voyageant à petites journées, le colporteur marche beaucoup. Grâce à des jarrets à toute épreuve, ses bonnes jambes permettent de grandes enjambées. Il ne marche pas au pas, ce sont ses pas qui font du chemin en traçant une route non balisée.
La route se déroule comme une longue et lente couleuvre. L'homme qui marche s'insinue dans les vallées. C'est l'ambulant des chemins qui relie villages et régions. Un colporteur. Il se comporte comme un racoleur, mais c'est un bon marcheur doublé d'un porteur, un vrai voyageur...