Re-post des vidéos tournées en 2020 au moment du confinement. Les auteurs nous raconte comment ils ont vécu la situation et ce que la gestion de la crise dit du pays.
Moscou : Rencontrez 10 artistes, visitez 100 lieux. Découvrez une ville différemment.
Préfaces : Irina Prokhorova, éditrice - Olga Sviblova, conservatrice.
10 interviews : Dmitri Kourliandski, compositeur - Iouri Grigorian, architecte - Tchoulpan Khamatova, comédienne, - Igor Moukhine, photographe - Ilya Demoutski, compositeur - Irina Korina, plasticienne - Pavel Pepperstein, plasticien, écrivain - Maria Stepanova, poète - Maxim Didenko, metteur en scène - Vladimir Moukhine, chef gastronomie.
100 lieux / 5 parcours : Electrothéâtre Stanislavski– Centre Gogol – Garage – Nouvelle Galerie Tretiakov– Vinzavod…
Pour en savoir plus : http://ateliershenrydougier.com/moscou.html
Lire un extrait : https://fr.calameo.com/books/005553960838d5c676209
A commander en ligne : https://www.interforum.fr/Affiliations/accueil.do?refLivre=9791031204802&refEditeur=155&type=P
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Nikolai Gogol
Henri Mongault (Traducteur)Gustave Aucouturier (Traducteur)/5 20 notes
Henri Mongault (Traducteur)Gustave Aucouturier (Traducteur)/5 20 notes
Résumé :
«Fuyez, pour Dieu, fuyez au loin le réverbère! Et vite, aussi vite que vous pouvez, passez au large. Heureux encore si vous vous en tirez avec une coulée de son huile puante sur votre élégant manteau. Mais outre le réverbère tout respire l’imposture. Elle ment à longueur de temps, cette Perspective Nevski, mais surtout lorsque la nuit s’étale sur elle en masse compacte et accuse la blancheur ou le jaune pâle des façades, quand toute la ville devient éclair et tonner... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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Ces nouvelles ont pour cadre Saint-Pétersbourg, dépeinte comme une ville artificielle, démesurée, froide et grise.
Comme par enchantement les monuments, les artères et les rues prennent vie et deviennent des véritables personnages.
Chez Nicolas Gogol la médiocrité est une tentation irrésistible.
A travers de verres grossissants il accentue les travers de la société saint-pétersbourgeoise et de ses personnages fétiches qu'il aime bien caricaturer.
Les fonctionnaires, la galère de l'administration, les dignitaires, dans cette ville où tout est leurre et rêve, cela devient une sorte de vaudeville avec des scènes cocasses.
Acerbe et jubilatoire, Gogol démasque les faux-semblants de Saint-Pétersbourg, ville spectrale et cruelle, et de son animation tumultueuse et vaine.
On y redécouvre l'humour cinglant, le grotesque et cette inquiétante étrangeté fantastique qui surprend mais à laquelle on s'y habitue très vite.
Derrière le pompeux c'est le tragique qui s'insinue dans une féroce satire du fantastique social.
Comme par enchantement les monuments, les artères et les rues prennent vie et deviennent des véritables personnages.
Chez Nicolas Gogol la médiocrité est une tentation irrésistible.
A travers de verres grossissants il accentue les travers de la société saint-pétersbourgeoise et de ses personnages fétiches qu'il aime bien caricaturer.
Les fonctionnaires, la galère de l'administration, les dignitaires, dans cette ville où tout est leurre et rêve, cela devient une sorte de vaudeville avec des scènes cocasses.
Acerbe et jubilatoire, Gogol démasque les faux-semblants de Saint-Pétersbourg, ville spectrale et cruelle, et de son animation tumultueuse et vaine.
On y redécouvre l'humour cinglant, le grotesque et cette inquiétante étrangeté fantastique qui surprend mais à laquelle on s'y habitue très vite.
Derrière le pompeux c'est le tragique qui s'insinue dans une féroce satire du fantastique social.
Dans la première nouvelle Gogol nous décrit la fameuse Perspective Nevski, où l'on croise toute la société de Pétersbourg : les riches, les moins riches, les passants, les travailleurs....et nous entraine à la suite de 2 hommes, un peintre et un militaire, qui chacun va s'enticher d'une femme et la suivre : une brune pour l'un , une blonde pour l'autre ...
Dans la deuxième, il nous raconte comment un petit fonctionnaire se rédime, jour après jour , pour s'offrir un beau et chaud manteau qui viendra remplacer le sien, usé jusqu'à la corde et rapiécé mille fois, et qu'il se fera aussitôt ... voler.
Des textes courts et agréables à lire.
Dans la deuxième, il nous raconte comment un petit fonctionnaire se rédime, jour après jour , pour s'offrir un beau et chaud manteau qui viendra remplacer le sien, usé jusqu'à la corde et rapiécé mille fois, et qu'il se fera aussitôt ... voler.
Des textes courts et agréables à lire.
Des textes courts, prenants, il faut bien le dire.
J'aime bien le style de Gogol, par contre ses sujets, je les ai trouvés sombres.
J'ai trouvé ces textes cyniques, désabusés, voire désespérants, et extrêmement tristes.
Suis-je plus sensible qu'avant à tout cela ? J'en ai l'impression.
En tous les cas c'est bourré de talent, mais alors, c'était pas DU TOUT ce dont j'ai envie en ce moment...
Donc j'ai mis assez longtemps à le finir, j'avoue, j'étais pas très motivée, sans doute parce que bien trop pesant pour moi...
J'aime bien le style de Gogol, par contre ses sujets, je les ai trouvés sombres.
J'ai trouvé ces textes cyniques, désabusés, voire désespérants, et extrêmement tristes.
Suis-je plus sensible qu'avant à tout cela ? J'en ai l'impression.
En tous les cas c'est bourré de talent, mais alors, c'était pas DU TOUT ce dont j'ai envie en ce moment...
Donc j'ai mis assez longtemps à le finir, j'avoue, j'étais pas très motivée, sans doute parce que bien trop pesant pour moi...
Deux nouvelles extraites du recueil "Nouvelles de Pétersbourg" (Folio classique n°3145), dans le genre "réalisme fantastique". La perspective Nevski est à la Russie ce que les Champs-Élysées sont à la France, avec en plus l'ambiance et la vie des Grands Boulevards. Et les dames qu'un pauvre artiste romantique y croise ne sont des princesses que dans ses rêves.
"Le manteau" met en scène un Bartleby gratte-papier dont l'horizon ne dépasse pas sa page griffonnée. le remplacement de son manteau élimé sera sa gloire et sa perte. Tout le petit monde de la bureaucratie tsariste croqué par un Gogol inspiré.
"Le manteau" met en scène un Bartleby gratte-papier dont l'horizon ne dépasse pas sa page griffonnée. le remplacement de son manteau élimé sera sa gloire et sa perte. Tout le petit monde de la bureaucratie tsariste croqué par un Gogol inspiré.
Citations et extraits (1)
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Les songes finirent par être toute sa vie, et dès lors toute sa vie prit un tout étrange : on peut dire qu’il dormait éveillé et il veillait en rêve. Si quelqu’un l’avait vu, assis les yeux fixes devant sa table vide ou errant dans la rue, il l’aurait certainement pris pour un somnambule ou pour un homme détraqué par les boissons fortes : son regard était dépourvu de sens, sa distraction naturelle en vint à régner en maîtresse et à chasser de son visage tout sentiment et tout mouvement. Il ne reprenait vie qu’à l’approche de la nuit.
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Dans la datcha de Gogol
Que l'on m'apporte mon ..........?............. Les soirées sont fraîches à Saint Petersbourg, et voyez- vous... d’ailleurs... selon moi... je le crois encore bon... sauf un peu de poussière... Eh ! sans doute il a l’air un peu vieux... mais il est encore tout neuf... seulement un peu de frottement... là dans le dos...
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