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Henri Yvinec (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253086864
253 pages
Le Livre de Poche (01/06/1995)
3.5/5   42 notes
Résumé :
Une prison française sous l'occupation. Les Allemands y détiennent trente otages et exigent qu'ils désignent eux-mêmes, dans la nuit, les trois d'entre eux qui seront fusillés à l'aube. Un sur dix. Un des trois hommes tirés au sort offre sa fortune, sa maison, à qui voudra bien prendre sa place. Un autre prisonnier, pauvre et désireux de léguer à sa famille une vie aisée, accepte ce surprenant marché et devient "le dixième homme".
Quatre ans plus tard, le sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
le roman débute dans une prison dans la France occupée durant la seconde guerre mondiale ; suite à un attentat contre des Allemands, un prisonnier sur dix doit être fusillé à titre de représailles. Un tirage au sort désigne l'avocat Chavel, mais ce dernier se rebiffe et se déclare prêt à un curieux échange …
Nous le retrouverons à la fin de la guerre…

Conçu par Graham Greene comme base de scénario de film, oublié par lui, ce texte ressurgit quarante ans plus tard.
Un prologue relate la genèse de ce livre, il ne m'a que moyennement intéressé n'apportant rien au récit qui le suit.

C'est un texte court, le pacte quasi faustien est original, les remords, la curiosité, les dissimulations et la rédemption finale du protagoniste principal sont bien exposés. Il en va de même pour les considérations sur le temps en prison, l'atmosphère particulière de la France au sortir de la guerre où d'anciens collaborateurs tentent de se créer de nouvelles identités alors que les résistants les recherchent.
Je n'ai néanmoins pas été séduit par cette lecture, certains rebondissements me paraissent quelque peu tarabiscotés…


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Ce livre est surement le résultat d'un de mes nombreux trocs sur internet. Il trainait dans ma PAL depuis pas mal de temps et le hasard a fait qu'il est passé par mes mains, il y a quelques jours. Intriguée par la quatrième de couverture, je me suis dit que l'heure était venue de le dépoussiérer.

Ce court récit qui tient presque de la nouvelle a été écrit par Graham Greene pour servir d'abord de base à un scénario. le film ne fut jamais tourné et le texte retrouvé en 1983 fut édité avant d'être adapté pour la télévision en 1988. Pour en arriver au fait, il a fallu passer sur une très longue introduction où l'auteur a rassemblé deux autres projets de films non concrétisés, inintéressants à mes yeux. Loin de moi la prétention de remettre en question le talent de Graham Greene mais cette lecture fut totalement décevante. Avec l'histoire de l'avocat Chavel, condamné à mort pendant l'occupation, qui échange son triste sort avec un autre, contre toute sa fortune, l'auteur nous pousse sans doute à nous questionner sur la valeur de la vie. Après la guerre, revenu sous un nom d'emprunt dans son ancienne propriété où vivent désormais la mère et la soeur de celui qui s'est fait fusillé à sa place, il est rongé par la culpabilité.

N'ayant rien lu d'autre de Graham Greene, je suppose que c'est son style habituel. Malheureusement je n'y ai pas adhéré. le contexte de l'après-guerre dans un pays qui soigne ses blessures, des personnages torturés et sans espoir, leur double-jeu, l'omniprésence de la mort, ce fut trop pour moi. Quant à Carosse, l'acteur collabo, je n'ai pas saisi comment le hasard avait pu le mettre par deux fois sur le chemin de Chavel. Pour l'écriture (peut-être est-ce dû à la traduction ?), ce ne fut guère mieux, le sens de certaines phrases emplies de comparaisons douteuses est resté obscur. Un extrait qui résume intégralement mon ressenti : " La mort ressemble à une opération pratiquée dans l'urgence et sans les aides qualifiées - ou encore, elle est semblable à un accouchement. On s'attend à tout moment à entendre le vagissement du nouveau-né, mais à la fin on n'a toujours que le silence". Un récit sans lumière, déprimant et au scénario improbable auquel je n'accorde qu'un 4/20.
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Le drame faustien a inspiré ce roman. Prisonnier des allemands pendant la seconde guerre et désigné par le sort pour être fusillé, Chavel échange sa survie en cédant tous ses biens à un compagnon de geôle. Il revient quelques années après dans son village d'enfance où se sont installées la soeur et la mère du défunt compagnon. En usurpant l'identité d'un autre, il s'introduit dans leur intimité...
La trame aurait pu donner un récit bien ficelé mais on reste sur sa faim, l'histoire est inachevée et échevelée (pour dire élégamment tirée par les cheveux...)
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Durant la dernière guerre, trente prisonniers sont enfermés dans la même pièce.
Un attentat ayant été commis, les Allemands décident que trois Français, parmi eux, devront être exécutés.
Il leur appartient choisir qui sera volontaire pour mourir.
Les prisonniers décident de tirer au sort les personnes qui seront fusillés.
Mais l'un deux refuse son sort et va chercher à donner sa fortune ä l'un des condamnés en échange de sa vie.
Je ne donnerai pas de piste pour découvrir la suite de l'histoire.
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Ce livre date des années 45-46 pour la Metro Goldwyn Mayer qui désirait en faire un film qui n'a jamais vu lke jour. le dixième homme, c'est celui que le sort désigne parmi trente otages détenus par les Allemands en 1940 pour être fusillé, en représailles d'un attentat.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
“Des meurtres ont été commis en ville la nuit dernière. L’aide de camp du gouverneur militaire, un sergent, une fille à bicyclette. “ Une pause, puis il ajouta : “Pour la fille, nous n’avons aucune plainte à formuler. Les Français ont notre autorisation pour assassiner les Françaises.” Il avait manifestement préparé avec soin son petit discours, mais l’ironie était trop appuyée, et la diction évoquait celle d’un comédien amateur : la scène possédait toute l’irréalité d’une charade en action.
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Cette nuit-là, de retour dans son lit, il sentit dans son désespoir une note différente : il ne désespérait plus de gagner sa vie - il désespérait de la vie.
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Les autres se montraient aimables à son égard : ils répondaient lorsqu’il leur adressait la parole, mais ne poussaient jamais la conversation au-delà du simple échange de civilités. A la longue, cela lui parut effarant de s’entendre ainsi souhaiter le bonjour jusqu’en prison. "Bonjour", lui disaient-ils, et puis "Bonsoir", comme s’ils le saluaient dans la rue tandis qu’il se rendait au tribunal. Or ils étaient bouclés ensemble dans un hangar bétonné de douze mètres de long sur cinq de large.
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A partir d'un certain âge, on ne se fait plus de souci pour l'avenir : le seul fait d'être vivant constitue déjà une réussite.
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Jean-Louis Chavel ne comprit jamais pourquoi le maire le haïssait. Pourtant, il ne pouvait s’y méprendre : il avait trop souvent surpris cette expression, au tribunal, sur le visage des témoins ou des accusés. Prisonnier à son tour, il ne parvenait pas à s’adapter à sa nouvelle situation. Ses efforts pour se rapprocher de ses compagnons échouaient toujours, …/…
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Videos de Graham Greene (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Graham Greene
Des tranchées d'Argonne à Monrovia en passant par Dakar, New York et Paris, une fresque romanesque puissante qui court d'une guerre mondiale à l'autre, rythmée par les accents vibrants du jazz. 1918. Percussionniste virtuose à l'école des djembés de Gorée, Jules, interprète du régiment de Noirs américains sur le front de cette France ravagée qu'il ne connaît qu'à travers Maupassant, vit à l'aube de l'armistice un amour éphémère avec l'épouse d'une « gueule cassée ». Ce souvenir indélébile l'accompagnera après la guerre dans son long périple à travers l'Amérique bouillonnante des Années folles, quand il rejoint le jazz-band de ses anciens compagnons de guerre, en tournée dans le Sud raciste, puis triomphe au célèbre Cotton Club de New York.
Sa vie croise celle de Joséphine Baker qui l'emmène, avec sa Revue nègre, à Paris où l'amitié qu'il scelle avec l'écrivain-espion Graham Greene les entraîne dans une périlleuse expédition en Afrique. Ils iront jusqu'à Monrovia, capitale du Liberia, sur les traces de Julius Washington, l'arrière-grand-père de Jules, premier grand reporter photographe noir américain. Alors que de nouveau une guerre s'annonce, Jules s'installe à Mamba Point, dans la maison de Julius, l'homme qui a tenté de révéler la véritable histoire de ce pays : celle de ces esclaves affranchis envoyés en Afrique pour bâtir une nation libre. Un rêve devenu cauchemar.
https://bit.ly/3wejAfI
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