Josiane Grinfas-Tulinieri/5
5 notes
Résumé :
Par le pouvoir des mots, le poète agit, refuse, change le cours des choses. Autrement dit, il s'engage: "A l'oeuvre! ", s'écrie le poète Maïakovski. D'Eluard à Césaire en passant par Aragon, Garcia Lorca, Prévert, Desnos, Neruda, Char ou Ritsos, les poèmes de ce recueil témoignent de la façon dont les poètes ont accompagné la marche des peuples ou des individus vers leur liberté, avec les seuls mots pour armes et pour drapeaux.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Ce petit recueil propose des regroupements de poèmes selon cinq thèmes: Vivre malgré tout, Choisir son camp, Changer le monde, Vive la liberté! et La voix du poète.
C'est agréable d'y retrouver les incontournables (Eluard, Breton, Aragon, Prévert...) et les autres: Albertine Sarrazin, Marianne Cohn, Antonio Machado, Yannis Ritsos (que je ne connaissais pas), mais aussi Barbara, Maïakovski, Césaire, Andrée Chedid... Des poètes de tous horizons.
Le recueil est suivi d'un dossier pédagogique pour étudier les textes et les mettre en regard.
C'est agréable d'y retrouver les incontournables (Eluard, Breton, Aragon, Prévert...) et les autres: Albertine Sarrazin, Marianne Cohn, Antonio Machado, Yannis Ritsos (que je ne connaissais pas), mais aussi Barbara, Maïakovski, Césaire, Andrée Chedid... Des poètes de tous horizons.
Le recueil est suivi d'un dossier pédagogique pour étudier les textes et les mettre en regard.
Citations et extraits (4)
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Que tes larmes irriguent
Plutôt qu'elles ne te rongent
Garde-toi des mots qui se dégradent
Garde-toi du feu qui pâlit
Ne laisse pas découdre tes songes
Ni réduire ton regard
Jeunesse entends-moi
Tu ne rêves pas en vain
(Andrée Chedid)
Plutôt qu'elles ne te rongent
Garde-toi des mots qui se dégradent
Garde-toi du feu qui pâlit
Ne laisse pas découdre tes songes
Ni réduire ton regard
Jeunesse entends-moi
Tu ne rêves pas en vain
(Andrée Chedid)
Ô faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j'aime
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme
S'il fallait reprendre les armes
Mon coeur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
(Barbara)
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j'aime
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme
S'il fallait reprendre les armes
Mon coeur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
(Barbara)
Hier encore nous étions trois
Il ne reste plus que moi
Et je tourne en rond
Dans les prisons des frontières
Le vent souffle sur les tombes
La liberté reviendra
On nous oubliera
Nous rentrerons dans l'ombre.
(Emmanuel d'Astier de la Vigerie)
Il ne reste plus que moi
Et je tourne en rond
Dans les prisons des frontières
Le vent souffle sur les tombes
La liberté reviendra
On nous oubliera
Nous rentrerons dans l'ombre.
(Emmanuel d'Astier de la Vigerie)
Je trahirai demain, pas aujourd'hui.
La lime est sous le carreau,
La lime n'est pas pour le barreau,
La lime n'est pas pour le bourreau,
La lime est pour mon poignet.
Aujourd'hui je n'ai rien à dire,
Je trahirai demain.
(Marianne Cohn)
La lime est sous le carreau,
La lime n'est pas pour le barreau,
La lime n'est pas pour le bourreau,
La lime est pour mon poignet.
Aujourd'hui je n'ai rien à dire,
Je trahirai demain.
(Marianne Cohn)
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