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Claude Lapointe (Illustrateur)
EAN : 9782246424024
87 pages
Grasset Jeunesse (31/10/2007)
4.17/5   486 notes
Résumé :
Un jour, Monsieur Pierre trouve cinq francs dans sa poche. Aussitôt, il décide d'acheter une maison. À ce tarif-là, elles sont plutôt rares... Il en trouve pourtant une, mais son prix modique cache quelque chose : une sorcière habite le placard à balais. Et si l'on chante certaine petite chanson, elle sort... Cette jolie et amusante histoire a inspiré de nombreuses adaptations, à la télévision ou par des compagnies de marionnettes. La petite chanson de la sorcière a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Quel plaisir de replonger dans les contes de la rue Broca. Je ne les avais jamais lu mais j'adorais le dessin animé qui était diffusé dans les années 1990.
Quand j'ai vu ce livre qui regroupé l'intégralité des treize contes je n'ai pas hésité une seconde et je l'ai commandé et je le recommande vivement.
Les illustrations sont magnifiques et les contes n'ont pas pris une ride.
J'ai une petite préférence pour "la paire de chaussures" et "l'histoire de Lustucru" mais ils sont tous très drôles et l'on retombe très vite en enfance.
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Un livre qui est devenu un classique de la littérature enfantine, pour les jeunes lecteurs qui savent déjà lire.
Ce premier tome comporte sept petites histoires, qui ne sont pas je crois destinées aux plus petits, mais plutôt aux enfants de 6 ou 7 ans ayant déjà un peu de recul sur certains événements et susceptibles de ne pas trop s'émouvoir devant certaines situations, en pouvant maîtriser leurs peurs.
Les lecteurs pourront ainsi faire connaissance avec :
- La sorcière de la rue Mouffetard
- le géant aux chaussettes rouge
- Histoire de Lustucru
- La paire de chaussures
- La fée du robinet
- Scoubidou, la poupée qui sait tout
- le gentil petit diable
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J'ai découvert ces contes par Livraddict. Je n'avais jamais entendu parler de Pierre Gripari, même si la rue Broca éveillait des souvenirs sans réussir à me rappeler quoi. J'aime tellement les contes que je n'ai pas pu résister à cet achat pour découvrir cet univers.

Dans cet ouvrage sont réunis 5 histoires:
- La sorcière de la rue Mouffetard
- le géant aux chaussettes rouges
- Histoire de Lustucru
- La paire de chaussure
- La fée du robinet
- Scoubidou, la poupée qui sait tout
- le gentil petit diable.

J'ai plongé avec délice dans ces contes emplis d'humour et de sentiments. Les histoires sont touchantes et extrêmement bien écrites. Je me réjouis déjà de les faire découvrir aux enfants avec qui je travaille. J'ai particulièrement apprécié l'histoire de Lustucru ce pauvre homme qui à cause d'un nom horrible se fait voler ses exploits, et celle du gentil petit diable qui ne veut pas devenir méchant au grand damne de ses parents.

Une belle plongée en enfance accompagnée de jolies illustrations que je conseille à tous ceux qui aiment les contes et apprécient de se détendre avec de petites histoires toutes mignonnes.
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J'ai découvert ce livre, il y a près de 40 ans, dans la vitrine d'une librairie de la rue Broca, à côté de chez moi à l'époque, dans l'édition de "La table ronde"; car, oui, j'ai habité cette rue Broca qui n'était pas encore mythique. J'ai tout de suite adoré ces contes et dès que mes enfants ont été en âge de les comprendre, je les leur ai lus et, eux aussi, ont adoré. Plus tard, ils ont été publiés chez Folio avec des cassettes qu'ils ont écoutées et réécoutées, en suivant par leur propre lecture. Maintenant ce sont mes petits-enfants qui sont tombés sous leur charme...
Pourquoi ces contes ont-ils tant de succès ? Comment la magie opère-t-elle tant sur les enfants que sur leurs parents? Je crois qu'un élément de réponse tient dans l'universalité des propos du conte (comme, par exemple, la revanche des faibles sur les puissants, la réhabilitation des laissés-pour-compte). Pierre Gripari a su très bien adapter cette morale bienfaisante, en mêlant le fantastique que les enfants lui ont quelquefois soufflé (comme les bijoux en caoutchouc mais qui brillent comme des vrais) à un réalisme contemporain (la rue Mouffetard et sa sorcière, l'épicerie de Papa Saïd, etc.); sans parler du fantasme des interdits transgressés (comme les mots qu'on n'a pas le droit de dire) et qui assurent toujours le succès auprès des petits comme des grands.
Pierre Gripari a créé là un réel chef-d'oeuvre —que dis-je, chaque conte en est un! — dans un genre rarement abordé.
Ça vaut bien cinq étoiles!
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Parmi tous les titres appartenant à la littérature jeunesse, Les Contes de la rue Broca font partie des textes les plus lus depuis des décennies. Je n'avais pas un souvenir clair de ma découverte lorsque j'avais 8 ou 9 ans ; c'est donc avec un oeil neuf (bien qu'adulte) que j'ai pu me plonger dans cette relecture… assez idéale pour la saison !

Initialement publié à la fin des années 60, le recueil proposé par Pierre Gripari contient 13 contes. Tous ne se déroulent pas dans la rue Broca mais y sont au moins racontés par Monsieur Pierre, le narrateur qui est évidemment une incarnation fictive de l'auteur. On retrouve également à plusieurs reprises la boutique de Papa Saïd ainsi que ses deux enfants : Nadia et Bachir, héros plus ou moins principaux de certaines aventures.
Elle est où cette rue Broca ? Eh bien c'est une petite artère qui existe vraiment… à Paris ! Pour les besoins du recueil, Pierre Gripari lui prête une atmosphère un peu magique mais il est vrai que son emplacement réel possède un petit quelque chose d'étrange, dans la capitale historique.

Ces 13 courtes histoires ne m'ont pas toutes convaincue – il y en a certaines que j'ai déjà un peu oubliées ces dernières semaines – mais la grande majorité m'a fait passer un bon moment, et m'a souvent fait sourire. C'est du merveilleux dans le quotidien parisien, c'est imagé, espiègle, drôle et typique du schéma traditionnel du conte (bien que certains soient des parodies de nos classiques).
A noter tout de même un côté un peu dépassé en terme de religion chrétienne (sorte de parabole dans une ou deux histoires) et de statut des femmes (qui ne semblent devoir exister qu'à travers le mariage, plus ou moins contraint à chaque fois…). Bon, ces contes ont maintenant plus de 50 ans, les moeurs et représentations évoluent, heureusement !

Je retiens surtout 5 histoires, celles qui m'ont davantage marquée, qui m'ont fait sourire ou m'ont émue :
- La Sorcière de la rue Mouffetard. La sorcière veut redevenir jeune et pour cela, elle doit manger une petite fille… elle jette son dévolu sur la petite Nadia. Malgré ses nombreuses tentatives, jamais elle ne parvient à attraper l'enfant jusqu'au jour où… Pierre Gripari propose ici une thématique et un schéma très classique, un peu sur le modèle du conte de randonnée. Rien d'extraordinaire mais une sorcière, des enfants et des éléments magiques ; il n'en faut pas plus pour que ça fonctionne !
- La Paire de chaussures. Les deux chaussures sont amoureuses et c'est un amour fou. Elles coulent des jours heureux, oubliées de tous jusqu'au jour où, une femme les trouve et… les portent ! Oui mais voilà, alors qu'elle marche, qu'elle met un pied devant l'autre, la chaussure droite est séparée de la gauche et vice versa. L'une après l'autre, les chaussures tentent de rejoindre l'autre, occasionnant des chutes spectaculaires à la nouvelle propriétaire. Tant et si bien que celle-ci finit par aller voir un médecin, complètement incompétent. J'aime beaucoup cette histoire qui, encore une fois fait apparaître de la magie dans notre quotidien (des chaussures douées de sentiments), me fait beaucoup rire par son comique de situations et m'émeut également beaucoup (ben oui, des chaussures séparées parce qu'elles sont portées… c'est beau et triste à la fois, non?).
- Histoire de Lustucru. Un conte qui sort un peu du schéma classique à mon sens et qui fait même intervenir des faits historiques réels. Pour les expliquer, Pierre Gripari introduit un personnage du nom de Lustucru, jeune homme qui s'est constamment fait spolié ses réussites à cause du ridicule de son nom jusqu'au jour où… il rencontre une certaine Mère Michel ! Vous l'avez ?
- La Fée du robinet. On repart du côté des contes traditionnels de notre enfance puisque cette histoire est clairement une parodie des Fées de Charles Perrault. Deux soeurs (l'une considérée comme « bonne », l'autre comme « mauvaise ») gagnent un don de la part d'une fée. Dès qu'elles ouvrent la bouche, l'une créé des pierres précieuses, l'autre crache des serpents… mais évidemment, rien ne se passe comme dans le conte classique !
- La Sorcière du placard aux balais. Je crois que c'était le seul des contes qui m'avait laissé un souvenir d'enfance, notamment la petite ritournelle connue de beaucoup de lecteurs : « Sorcière, sorcière, prends garde à ton derrière ! ». Monsieur Pierre achète ici une maison pour une bouchée de pain. Si elle est si peu onéreuse c'est parce qu'elle est hantée par une sorcière dans le placard aux balais. Celle-ci n'apparaît la nuit que si on l'invoque grâce à la comptine. le narrateur tient le coup pendant de longues semaines mais, petit à petit, la tentation est trop forte, il chante chaque fois une petite syllabe supplémentaire jusqu'au moment fatidique où la sorcière se retrouve devant lui. Mais elle lui laisse la possibilité de se sauver s'il réussit à lui demander une chose impossible. Il n'a que 3 chances…

On rencontre également un petit diable qui veut aller au paradis, un géant, une poupée visionnaire, un prince et une sirène, un petit cochon insupportable, une pomme de terre et une guitare savantes… bref, une sacrée ménagerie du quotidien (ou presque).

Même si certains aspects ont un peu vieilli, nul doute qu'en en découvrant ces 13 Contes de la rue Broca, les enfants de 2020 souriront autant que ceux de 1967. Un classique indétrônable !
Lien : https://bazardelalitterature..
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critiques presse (1)
Ricochet
30 novembre 2012
Inspiré par la vie quotidienne d'un quartier d'immigrés, Pierre Gripari met en scène les gens qu'il côtoie dans des histoires philosophiques, intelligentes et malicieuses, offrant ainsi un nouveau souffle au genre.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il était une fois une patate - une vulgaire patate, comme nous en voyons tous les jours- mais dévorée d'ambition. Le rêve de sa vie était de devenir une frite.
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Il y a très longtemps, à l'époque des Romains, vivait un roi barbare.
Quand ce roi eut un fils, une bonne fée lui apparut, qui lui dit ces mots :
- Ton fils est immortel, il ne mourra jamais. De plus, il deviendra un grand guerrier, plein d'audace et de bravoure, et il fera de grandes choses. Mais tout cela à une condition !
- Laquelle? demanda le roi.
- C'est, dit la fée, que tu lui donnes le nom de Lustucru.
Le roi eut une hésitation. Même pour un barbare, le nom de Lustucru est un peu ridicule. (...)
(Histoire de Lustucru)
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Les enfants comprennent tout, cela est bien connu.
S'il n'y avait qu'eux pour lire ce livre, l'idée ne me viendrait même
pas d'y écrire une préface. Mais je soupçonne, hélas,
que ces contes seront lus également par des grandes personnes.
En conséquence, je crois devoir donner quelques explications.
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Il était une fois un géant qui avait des chaussettes rouge.
Il était haut comme trois étages et vivait sous la terre.
Un beau jour, il se dit :
"C'est ennuyeux de rester garçon! Je vais faire un tour là-haut et tâcher de me marier;"
Sitôt dit, sitôt fait : il fit un grand trou dans la terre au-dessus de sa tête... mais par malheur, au lieu de tomber en plein champ, il déboucha au milieu d'un village.
(Le géant aux chaussettes rouges)
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Il était une fois une paire de chaussures qui étaient mariées ensemble. La chaussure droite, qui était le monsieur, s'appelait Nicolas, et la chaussure gauche, qui était la dame, s'appelait Tina.
Elles habitaient une belle boîte en carton où elles étaient roulées dans du papier de soie. Elles s'y trouvaient parfaitement heureuses, et elles espéraient bien que cella durerait toujours.
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Pierre Gripari lit "Les derniers jours de l'Eternel" (1990)
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