Journal trouvé dans son sac à dos par l'armée, lors de son arrestation le 8 octobre 1967, la veille de son exécution. Commencé le 7 novembre 1966 et s'arrêtant le 7 octobre 1967, il retrace 11 mois de guérilla d'un révolutionnaire fatigué et asthmatique, néanmoins respecté.
On y suit sa troupe au jour le jour: la progression difficile dans une nature hostile, les dures conditions de vie où le peu de joie se situe en des petits festins occasionnels, suivant des périodes de disette, des campements rudimentaires, la peur des autochtones, les embuscades et malheureusement ses pertes d'hommes.
Bonne lecture intéressante d'un point de vue historique, mais un peu difficile à suivre car beaucoup de personnages avec des surnoms, et un suivi géographique avec des cartes sommaires.
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Je l'accompagne tout au long de son périple Bolivien.
Chaque colline, point d'eau, attaque sont des prises de risque, mesuré, réfléchie et gagné.
Dans ses moindres doutes, ses moments de souffrance, ses espoirs restent indèmes.
Je l'aime à en perdre le souffle, tant ses crises d'hasme sont intenses.
Vraiment cet "homme" est un être à part.
Avant, tout préjugé édifié par un quelconque canard à 2 balles (euros)
Prenez la peine de tourner une page de son journal et vous serez happez par son énergie.
Il écrit pendant onze mois la lente progression de la guérilla, dans un environnement hostile où ils vont connaître des conditions de vie extrême, où les embuscades tendues par l'armée bolivienne sous couvert de l'état américain n'aura cesse de les éliminer.
Et l'ultime journée ...
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Ces onze mois consacrés à l'implantation de notre guérilla se sont passés sans encombre, de façon bucolique.
Un journal de Budapest critique Che Guevara, figure pathétique et, parait-il, irresponsable, et salue l'attitude marxiste du Parti chilien qui prend des attitudes face à l'action. Comme j'aimerais arriver au pouvoir, rien que pour démasquer les lâches et les laquais de tout poil et leur frotter le museau dans leurs cochonneries.
Toutes les radios ont annoncé avec insistance qu'un débarquement cubain avait échoué au Vénézuela, et le gouvernement de Leoni a donné les noms et les grades des hommes; je ne les connais pas, mais tout indique que quelque chose s'est mal passé.
On a fait un simulacre de combat qui a raté sur certains points, mais bon, en général; il faut insister sur la retraite qui a été le point faible de l'exercice.
La última batalla del Che en Bolilvia (Octubre del 67 - Documental)
"Octubre del 67" documental con relatos de los únicos sobrevivientes de la guerrilla del Che en Bolivia, seleccionados por él para esta gesta y, participaron en su última batalla en octubre de 1967