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EAN : 9782245001691
388 pages
Le Livre de Paris-Hachette (30/04/1984)
3.85/5   26 notes
Résumé :
Dans les brumes du pays de Galles, Jérôme Dutoit, journaliste sportif en mission à Cardiff, rencontre une jeune femme qui partage sa passion du rugby. Rattrapé par ses souvenirs, il revit son histoire, d'un continent à l'autre, marqué par un père qui vit sous la tutelle de sa femme autoritaire. Enfance étrange qui le marque au fer rouge et influence durablement ses amours. Jusqu'à ce qu'il rencontre Marie-Louise.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
e ne suis pas sûre que Kleber Haedens ait beaucoup de lecteurs à l'heure actuelle , certains auteurs tombent malheureusement dans l'oubli ! J'ai découvert ce livre dans un vieux fonds de bibliothèque ,bien m'en a pris, car la plume est belle .
C'est un éducation sentimentale qui débute dans les années 1920 en Normandie pour se poursuivre au Sénégal ,à la Rochelle ,Paris ,pour se terminer à Toulouse .C'est la restitution d'une époque ,encore coloniale où les familles étaient corsetées ,les enfants peu écoutés et envoyés en pension. le fil conducteur est la femme(camarades de collèges ou femmes mûres ) parfois l'amour...
C'est éminemment nostalgique car l'auteur écrit ce livre après le décès de l'aimée , choisit ,sans doute, ce moment pour raconter sa propre vie à un moment où elle s'abrège.
Les sportifs apprécieront les comptes-rendus des matchs de rugby et de corridas ,l'auteur étant lui même chroniqueur sportif .J'avoue que ce ne fut pas ma partie préférée...
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Cherbourg ,les iles Gorée,Oléron,Libourne offre des pages truculentes sur la découverte de la vie d'un enfant à l'age adulte .Le portrait de parents collet monté un tantinet Tartuffe ;la femme du gouveneur qui offre ses chaleurs sénégalaises au jeune adolescent , les Adélaîdes de Libourne sont autant de pages vives , où les désordres amoureux apparaissent tel qu'ils sont ,banals mais bons à prendre.
La vie parisienne fait plus remplissage ,comme les spirites , mediums et fantomes de la fin .
J'ai lu que ce Monsieur avait publié son hit parade des vrais romanciers ,où sont ereintés des valeurs sûres .
Et aussi un livre pamphlet sur les critiques littéraires ,pourquoi pas ?un peu de prétention sans doute de la part de M.Haedens .Un livre sur Nerval que je lirais un jour ,car un auteur qui se prétend nervalien ,en parle-t-il en poete ou en romancier aigri et en critique rapide
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Sans doute ce roman est-il déjà ancien et probablement peu connu aujourd'hui mais!!! Il faut lire "Adios", c'est un texte superbe, une histoire presque fantastique, une errance intercontinentale et temporelle dont l'intérêt ne se relâche jamais. Par delà le propos, il y a une pensée, une réflexion sur la vie et la façon dont elle passe, et la dernière phrase, que je ne citerai pas pour vous inciter à le lire, vous cloue sur place pas sa simplicité, son laconisme et son intensité.
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_un livre à la hussarde.....jamais ennuyeux ( malgré quelques frolement dans les pensionnats adolescents)
Un allant qui mérite d'etre encore lu.....et qui respire l'envie de vivre.............................................................................................
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On cultive en France cinquante quatre espèces de petits pois. Aussi quand on nous offre quelque chose "aux petits pois" ,cela ne veut presque rien dire .Il faudrait connaître, non seulement l'espèce mais aussi l'âge du légume et l'heure où on l'a cueilli. Si vous cueillez très tôt le matin ,à la rosée ,bravo .Si vous les cueillez le midi, en plein soleil, autant manger des chevrotines. Tout cela est assez complexe et fort ignoré dans un pays qui se croit peuplé de gastronomes .Vous me disiez préférer les poulardes aux côtelettes de veau. Cela n'a pas beaucoup de sens. Il faudrait comparer les poulardes aux poulardes et les côtelettes aux côtelettes. Vous aurez quelques lumières le jour où vous comprendrez qu'un veau de Rabastens cuit avec exactitude est de loin supérieur à une poularde gonflée trop vite .
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Je sens que je ne devrais pas le dire et cependant je ne peux le cacher davantage. Marie-Louise est morte. Elle est morte d'une maladie célèbre qui depuis longtemps l'occupait en sourdine et qui, soudain, a retiré ses gants. Deux jours avant la fin , elle m'a souri. On l'avait tondue et je ne lui connaissais pas ces joues creuses, mais ses yeux restaient fidèles à notre vie et son sourire fut le plus doux. Vers la fin de la semaine, un vendredi, j'ai entendu sonner la cloche du village. C'était le glas pour Marie-Louise. Nos amis l'ont conduite vers les cyprès. Le vent soufflait sur les ccollines. Quelqu'un me fit remarquer que les Pyrénées étaient sorties depuis l'aube. Nous marchions derrière le cher visage enfermé. La montagne nous donnait ses neiges.
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On a parlé de la boîte de Pandore. Et la boîte aux conneries? Quand est-ce qu'on va la fermer?
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Les enfants ignorent que les adultes ordinaires n'établissent aucune relation de leur morale à leur conduite.
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Video de Kléber Haedens (2) Voir plusAjouter une vidéo

Henry Bonnier
Jacques CHANCEL s'entretient avec Henry BONNIER, écrivain bref hommage à Kléber HAEDENS, juré du Prix PROMETHEE qu'il vient de recevoir pour son livre "Une Journée dans la vie d'Henri". Son enfance, son métier de critique littéraire pendant quinze ans à la Dépêche du Midi. Les prix littéraires, ses romans, ce qu'il pense de notre époque, les personnages de son dernier roman, son...
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