L'alchimiste du neutronium, Tome 1 : Consolidation

« Profitant d'une Rupture dans le réel, les morts ont commencé d'envahir la Galaxie « . Mince !
Dit comme ça , ça calme ...

Personnellement cela m'avait calmé et de ce fait j'avais longtemps boudé cet univers , avant de me jeter dedans et de m'y perdre éperdument !
Ce qui m'avait calmé aussi au départ , c'était que al Capone était au nombre des ressuscités et du coup j'étais encore plus convaincu que c'était complètement débile .

Mais je m'y suis lancé , parce que j'avais un doute .
Je me suis donc fait cette Parousie futuriste très particulière et franchement addictive .

Dans ce tome , justement al Capone est un fin organisateur et un fin stratège , Sur la planète Lalonde où tout a commencé s'est déroulé une guerre dont les épisodes ont étés couchés sur le papier d'une façon franchement époustouflante .

Des menaces sont à l'oeuvre encore , Norfolk , sorte d'Angleterre victorienne , est envahie par les morts . Par ailleurs une personnalité politique semble vouloir détruire un monde et tous ses habitants en représailles de l'enfer et de la tragédie que son propre monde a subit .

Effectivement ça peut avoir les apparences d'un accès brutal de délirium tremens , mais non c'est un très long roman ( 3000 Pages pour tous les tomes ) , « toutàfait » , addictif au dépaysement inépuisable car , c'est un univers immense , un remarquable foisonnement de personnages et de rythmes ..

C'est un cycle plein de vie et de personnages tellement réels que l'on a vraiment l'impression de les accompagner dans les endroits les plus improbables et les plus surprenants ..
C'est le paradis de l'amateur de space opera et c'est aussi un des textes majeurs du genre .

C'est vraiment un univers véritable que l'on découvre et c'est un univers effarant !

La grande longueur de ce cycle ne doit pas inquiéter ( plus de 3000 pages ) , car c'est une chance inespérée pour l'amateur de ballades dans l'espace , pour tout ce que l'on peut espérer y rencontrer de plus ou moins orthodoxe , car cela dit , on y trouve aussi apparemment des choses pas très orthodoxes ...

L'intrigue est , vous vous en doutez , pleine de rebondissements . Les évènements s'enchainent , les imprévus et les rebondissements , mais c'est surtout qu'il y a plusieurs point de perspectives et donc plusieurs lectures , en fonction des acteurs et des entités .

Plusieurs lectures en parallèle , presque systématiquement en fait , un véritable kaléidoscope de vie et de trajectoires humaines , avec tous ce qu'elles peuvent avoir de grandiose , de poignant , d'émouvant , d'édifiant ou de misérable ...

Les descriptions sont d'une précision remarquable et on est vraiment happé dans ces endroits aussi futuristes que quelquefois , fantasques et improbables , mais qui sont toujours surprenants et époustouflants , en toute franchise !

Un must ? : oui !

L'aube de la nuit. Enorme roman, (on ne peut pas parler de suite) composé de :
Rupture dans le réel, tome 1-1 : Génése
Rupture dans le réel, tome 2 : Emergence
L'Aube de la nuit, tome 1 - Rupture dans le réel, volume 3 : Expansion
L'alchimiste du neutronium, Tome 1 : Consolidation
L'alchimiste du neutronium, Tome 2 : Conflit
Le dieu nu, Tome 1 : Résistance
Le dieu nu, Tome 2 : Révélation

Plus de 3.000 pages pour une seule histoire. Enorme.
Un univers complet, décrit dans les moindres détails. Enorme.
Une "foultitude" de détails sans importance sur tous les sujets. C'est parfois un peu pénible. C'est long, c'est Enorme.
On veut connaître la fin, le déroulement de l'histoire, le devenir des personnages et donc on dévore le livre, qui n'en finit plus, on risque l'overdose. Enorme.

Le style Hamilton est parfois un peu froid, impersonnel et sur 3200 pages, c'est long, très long, trop long.
surtout à ne pas lire à la suite, vous risquez l'overdose.

Quatre étoiles (-)

Nous sommes face à un monstre littéraire, un roman de plus de 6000 pages.
Cette critique est commune au 7 tomes sortis, je ne vais pas les critiquer un à un, de mon point de vue cela ne sert à rien.
Si vous voulez vous faire une idée, lisez le premier tome, et sachez que l'intrigue ne fait que démarrer, c'est ensuite que ça part dans tous les sens, avec je ne sais plus combien de personnages et d'histoires parallèles.

Les quelques défauts : des personnages principaux assez stéréotypés, un peu trop de scènes de sexe, et une tendance au deus ex machina que l'on retrouve aussi dans ses autres romans mais qui passe très bien la plupart du temps.
Et plein de qualités, une imagination folle, un monde (des mondes pour être plus précis) extrêmement bien décrit, des développements scientifiques dans tous les sens, du Sens of Wonder en veux tu en voilà, des aventures dans tous les sens.
C'est pour moi la quintessence du Space Opera. Un roman énorme dans tous les sens du terme.
Je pense qu'il faut l'avoir lu si on aime la SF un peu grandiose.

L'auteur arrive même à donner une dimension Fantastique à un Space Op, ce qui pourrait en retenir certains, mais dans les faits ça passe très bien.
Je ne vais pas vous spoiler l'histoire, ce serait dommage.

Si vous avez un peu d'argent et beaucoup de temps devant vous, allez-y, c'est Grandiose !

Quatrième volume de « L'aube de la nuit » . le fléau des possédés se répand mais il semble que certains ne soient pas mauvais (Fletcher Christian par exemple) . Ce qui n'est pas le cas d'un de leur chef possédé par l'âme (tiens il en avait une ?) d'al Capone qui prend possession en un tour de main d'une planète entière. Des non-possédés corrompus se mettent au service des possédés qui essaient de se créer des alliés par la propagande. Calvert est devenu un chef de la résistance qui s'organise et cherche à trouver un moyen d'endiguer le phénomène auprès de races ET qui l'ont subi et vaincu dans le passé. Il recherche aussi Alkad Mzu et son arme ultime. L'idée du retour des morts est bonne (style la saga du Fleuve) mais traitée de manière un peu trop caricaturale à mon goût (voir Al Capone) .