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Johan-Frédérik Hel-Guedj (Traducteur)
EAN : 9782253116745
478 pages
Le Livre de Poche (21/02/2007)
3.04/5   90 notes
Résumé :
La première fille avait une morsure dans le cou. Selon la police, les analyses ADN désignaient son fiancé. Qu'importe ! La presse à sensation s'était tout de suite emparée de l'histoire : elle avait baptisé le tueur le Rottweiler, et le surnom lui était resté.
Le dernier corps est découvert tout près du magasin d'antiquités d'Inez Ferry, dans le quartier de Marylebone, à Londres. Depuis la mort de son mari, Inez complète son modeste revenu en acceptant des l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Que de raffut autour de la boutique d'antiquité d'Inez...
Sa vendeuse Zeinab, toujours en retard, fourguerait de la ciboulette à un requin blanc, mais que penser de son père qui menace de la tuer si elle sort le soir, enferme sa soeur à la cave et bastonne la maman ? D'autant plus que Zeinab compte deux fiancés à Londres et collectionne les bijoux qu'ils lui offrent tour à tour...
Ses locataires bizarres : Freddy Perfect, de la Barbade, amant de Ludmilla Gogol, de Minsk ou Manchester, on ne sait pas trop...Jérémy Quick le bellâtre...Will l'attardé mental qui ressemble à David Beckham et rêve d'habiter avec sa tante Becky, qui culpabilise de ne pas l'avoir adopté à la mort de sa soeur il y a fort longtemps...
Inez elle-même, veuve d'un acteur célèbre ayant joué dans une série à succès, Forsyth, où il incarnait un habile policier, et qui ne cesse de se repasser l'intégrale des épisodes...
Sans parler du chien, le Rottweiler, ou plutôt le serial killer, qui d'après la police, signerait ses meurtres d'une morsure...Sauf que non, en fait...Mais on dirait bien que le tueur tourne autour de la boutique...
La police est d'une incompétence totale...
Le meurtrier tue assez peu, il essaie perpétuellement de s'auto-psychanalyser : mais pourquoi je fais ce que je fais ? Suis-je fou ? Traumatisé ? C'est assez comique.
Les autres personnages dansent une ronde agréablement farfelue autour de la boutique.
Très agréable moment de lecture.
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The Rottweiler / Rottweiler


"Rottweiler" est le surnom - stupide mais accrocheur - que la presse a donné à un mystérieux assassin dont la première victime (une femme, bien sûr ) portait au cou une morsure. Mais cette première disparue est-elle bien à accrocher au tableau de chasse du tueur, qui continue de plus belle à massacrer ? Car l'ADN relevé dans la morsure était celui du petit ami de la morte, qui avait un alibi, et, de surcroît, si les cadavres n'ont pas cessé depuis lors, on n'a plus jamais vu de morsure au cou des victimes ...

Ce qui n'empêche pas la presse, toute frétillante, de se montrer monstrueusement fière du surnom trouvé et de l'appliquer à tout-va . Nous qui voyons tant de spectacles affligeants à la télévision et qui lisons tant de "papiers" consternants dans la presse aux ordres, nous n'allons pas nous étonner de cet entêtement de mauvais goût.

Bref, "Rottweiler" existe sans exister. Rendell nous livre assez vite son identité, un peu comme dans "L'Enveloppe Mauve" et nous comprenons presque tout de suite qu'il y a du schizophrène en lui. Enfin, une pointe. Il s'est constitué deux identités, dont la première, celle du quotidien, est évidemment charmante quoique un peu guindée, alors que la seconde n'est autre que "Rottweiler", surnom que, d'ailleurs, il faut lui rendre cette justice, notre tueur n'apprécie guère.

Sous l'une ou l'autre de ses identités si soigneusement imbriquées l'une dans l'autre, il tourne, avec une foule de personnages que nous soupçonnons tour à tour avant de nous contenter simplement de nous demander si, oui ou non, ils se doutent de quelque chose, autour de la boutique d'antiquités victoriennes que tient Inez, quinquagénaire et veuve d'un célèbre comédien de télévision qui devait sa réussite à - ô surprise ! - son interprétation d'un inspecteur de police, Forsyth, dans la série éponyme. Inez tient son magasin avec l'aide de Zeinab, une jeune Pakistanaise qui raconte pas mal d'histoires sur ses "terribles" parents traditionalistes et passe son temps, entre deux malédictions paternelles, à se chercher de (très) riches fiancés - oui, en dépit de ce géniteur fondamentaliste qui, en principe, a déjà juré sur Allah un nombre incalculable de fois qu'il la tuerait si elle n'épousait pas le cousin Machin-Ahmed, là-bas, tout là-bas, au Pakistan ... L'une des caractéristiques de Zeinab, outre qu'elle est belle fille, c'est qu'elle arrive toujours en retard, notamment à l'ouverture du magasin. La candeur avec laquelle elle affirme n'avoir aucun sens de l'heure fait sourire mais on se lasse vite.

Pour compléter ses revenus, Inez loue les appartements situés au-dessus de son magasin - elle-même possède son appartement dans l'immeuble. Les locataires, hommes et femmes, ont tous ce petit quelque chose qui, souvent, rend si intéressants les personnages de Rendell mais là, la sauce ne prend pas. Parmi eux, le neveu de Becky Cobbett, Will, un beau garçon un peu attardé, que la police, complètement aveugle à l'évidence, finit par désigner comme l'assassin, le seul, le vrai. Nous, bien sûr, nous savons qu'il n'en est rien et que le pauvre Will, dont la seule obsession est de vivre avec sa tante Becky, dans une petite maison, est bien incapable de tuer ne fût-ce qu'une mouche. Mais l'erreur grossière des policiers, leur entêtement, le stress de Will, tout cela pris dans le tourbillon des mille et une histoires privées des locataires et des habitués qui défilent au magasin, rien de tout cela n'est parvenu à me toucher.

J'ajoute donc "Rottweiler", au titre pourtant si alléchant, à ces "Petites Fiches" qui concernent en général les oeuvres mineures, voire ratées, de certains écrivains. Mais votre avis ne sera peut-être pas similaire au mien. Donc, prenez vos aises et tentez votre chance : on ne sait jamais. ;o)
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Un meurtre, une femme avec une morsure au cou. La presse surnomme l'assassin "Rotweiller". Suivent d'autres assassinats de femmes, mais pour celles-ci, aucune morsure, par contre l'assassin emporte un objet de chacune de ses victimes. Inez, tient un magasin d'antiquité, et retrouve chacun des ses objets disséminés dans son magasin. le tueur, serait-il l'un de ses locataires ?

Le dommage dans ce roman, c'est que l'auteure, nous dévoile trop vite le coupable, il n'y a pas beaucoup d'action, aucun frisson. Il n'en est pas moins que la lecture est agréable.
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Première lecture de cette auteure présentée comme une incontournable des thrillers british... Je reste dubitative. le début m'a fortement surprise. On n'a pas le canevas habituel. Je me suis demandé si j'allais accrocher au récit. Petit à petit, ça fait son bonhomme de chemin et je me suis prise à suivre les péripéties des habitants de cet immeuble. Mais le déroulement reste très approximatif, pour moi. C'est peu approfondi au niveau des personnages et la trame thriller est très basique. Sentiment mitigé donc.
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Ma première lecture d'un roman de Ruth Rendell sera la dernière. L'idée d'un tueur en série caché au sein des locataires de la propriétaire du magasin d'antiquités du rez de chaussée est bonne, même si elle n'est pas très originale. Par contre je n'ai pas apprécié la vie des personnages décrites à la manière d'un soap opéra. Au milieu du roman, nous connaissons l'identité du tueur et les longueurs, bien écrites au demeurant, s'accumulent de plus en plus, me donnant envie de finir et de passer à quelque chose de moins nunuche.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il vit le nom inscrit en lettres d'or ,mais sans le lire , il secoua la tête et marmonna Non merci,trop tard car elle en avait déjà laissé échapper un jet droit sur ses deux mains levées dans un geste de défense .Sur lui l'effet fut cataclysmique . Il recula et , lorsque cette essence lui assaillit les narines ,il sentit un séisme le secouer de la tête aux pieds.
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Dès qu’elle souriait, si vous étiez un homme, vous sentiez votre cœur fondre et vos jambes menaçaient de céder sous votre poids. Ses mains évoquaient les fleurs aux couleurs lumineuses d’un arbre tropical et sa peau avait la texture d’un pétale de lys effleuré par le soleil couchant. Elle portait toujours des jupes très courtes et des chaussures à très hauts talons, des T-shirts d’un blanc immaculé l’été, des pulls floconneux d’un blanc tout aussi immaculé l’hiver, et un seul diamant (ou une pierre scintillante) piquée dans une narine parfaite.
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Pour tout le monde ou presque, le mot « jaguar » évoquait d’abord une voiture et non un animal, Inez ne l’ignorait pas et, d’après elle, cela en disait long sur le monde dans lequel nous vivions. Ce jaguar au pelage noir, à peu près de la taille d’un très grand chien, avait été jadis une créature de la jungle qu’un grand-père, chasseur de gros gibier, avait tirée et fait empailler.
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La beauté de Zeinab, telle était la raison qui attirait beaucoup d’hommes dans la boutique. Inez n’éprouvait pas le besoin de se bercer d’illusions, elle était très sûre d’elle, mais elle avait connu des jours meilleurs, et même si elle avait été aussi ravissante que Zeinab, à cinquante-cinq ans il était inévitable qu’elle ne soit plus en état de rivaliser.
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Il aurait été plus agréable de respirer de l’air frais, au lieu de cette puanteur, mélange de diesel, de dioxyde de carbone, de curry et d’urine, grâce aux messieurs venus se soulager contre les palissades aux petites heures du jour, mais c’était la vie moderne.
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