Extrait de ma chronique en 4 parties (Stratification, Symbolisme, Surprise, Style) :
"De cette attention accordée à "la danse agile du langage" (l'importante #91, dont je reparle bientôt) découle cette façon si singulière qu'a
Léo Henry d'aborder les genres de l'imaginaire dans Cent vingt : en étant toujours à côté des attendus du genre – en nous surprenant donc.
Préfaçant le premier recueil décennal de
Léo Henry (
Les Cahiers du labyrinthe, 2003),
Mélanie Fazi soulignait son appartenance à la catégorie des "recueils façon pochette surprise", en raison notamment de leur variété plus stylistique que thématique ("
Léo Henry navigue entre les ambiances, les époques, les enjeux", écrivait-elle aussi ; c'est tout autant vrai de Cent vingt, qui contient aussi bien des contes, les #63 et #118, que des poèmes en #105 ou des blagues en #111, et c'est un premier type de surprise).
De fait, il y a clairement, dans Cent vingt, cette même "poétique de la surprise" que
Milan Kundera (dans
Les Testaments trahis, page 64) considérait comme emblématique de Kafka (écrivain tout aussi fouisseur que
Léo Henry, comme je l'expliquais plus haut)."
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