Je ne sais plus trop pourquoi, mais déjà à l'époque de ma lecture, cette histoire ne m'avait pas plus emballée que cela.
De plus, je dois reconnaitre que contrairement à d'autres livres de cet auteur, je ne me rappelais pas grand chose de l'histoire, si ce n'est que l'héroïne était persuadée que son beau-frère avait assassiné sa soeur bien aimée...
Il a fallu que je feuillette un peu ce livre ( comme je suis en train de remanier ma bibliothèque, j'en profite ) pour me rappeler les grandes lignes de cette histoire.
On se retrouve dans une sorte de cure ou Spa de luxe où tous les protagonistes qui ont été mêlés de près ou de loin à la mort de la soeur d'Elizabeth ( oui, l'héroïne s'appelle Elizabeth ) se croisent et se retrouvent.
Les portraits de ces personnalités du milieu du show bizz sont un peu manichéens et caricaturaux....
Bon, au bout d'un moment à tourner rapidement les pages de ce livre, je me suis aussi rappelé, qu'à l'époque de ma lecture, comme je commençais à comprendre les trames de l'auteur, j'avais découvert le coupable assez facilement...
Commenter  J’apprécie         210
Joli petit huit clos criminel dans un lieu insolite : Dans un centre de soins esthétiques en plein désert, où tout ne semble être que calme, luxe et volupté, se retrouve une bande d'ex-amis que la vie et surtout le meurtre inexpliqué de la ravissante Leila LaSalle ont rendus plus ennemis qu'autre chose...
A quelques semaines du grand procès qui déterminera si Ted, l'ex-mari de l'actrice est bien son meurtrier, tous les partis, victimes, accusés et témoins se rencontrent bien malgré eux lors d'un séjour au centre de remise en forme de Cypress Point et ces retrouvailles n'iront pas sans larmes, sans colère... ni même sans meurtre...
J'ai beaucoup apprécié, dans cette lecture, le détail mis par l'auteur dans la description du cadre et des personnages. le tout est si bien fouillé que le lecteur s'y croirait et il me semble d'ailleurs me souvenir d'avoir eu moi aussi ma chambre à Cypress point et avoir rencontré la douce Elisabeth, le mystérieux Baron et tous les autres. L'intrigue est également des plus délectables même si j'ai malheureusement découvert beaucoup trop tôt à mon goût le pot aux roses... Non mais franchement, quelle idée de faire du meurtrier la seule personne qui n'est jamais suspectée et dont l'alibi n'est jamais remis en cause?! Tout lecteur assidu de polar flairera forcément l'embrouille, non?
Commenter  J’apprécie         190
Un policier lu pour me divertir après des lectures sérieuses et un peu fastidieuses. Ce livre à rempli son rôle.
Commenter  J’apprécie         241
Le soleil de plomb du Kentucky écrasait la ville. Blottie dans un coin du porche, la petite Elizabeth cherchait à s'abriter dans l'étroite bande d'ombre que faisait l'auvent du toit. Malgré le ruban qui les retenait, ses cheveux lui pesaient sur la nuque. La rue était déserte: les gens faisaient la sieste en ce dimanche après-midi, ou s'étaient rendus à la piscine publique. Elle aurait aimé aller se baigner elle-aussi, mais il valait mieux ne pas le demander. Sa mère et Matt avaient passé la journée à boire, et s'étaient ensuite mis à se disputer.
J'ai écrit ce livre juste après être allée dans un spa réputé en Arizona. [...] Et je me suis demandée : " Ne serait-il pas intéressant si, dans un tel endroit où tout le monde est à vos petits soins, un tueur guettait ses victimes et les attendait en tenue de plongée au fond de la piscine pour les noyer? " (Citation de M. Higgins Clark à propos de son livre).
Elle pouvait enfin respirer Elle s’étouffa à moitié, secouée de lourds sanglots, puis vit Ted émerger, abandonnant Craig aux policiers qui venaient de plonger à leur tour dans la piscine. Comme deux corps attirés par une force irrésistible, ils se rapprochèrent lentement l'un de l'autre et, s'entraidant mutuellement, se dirigèrent vers l'échelle à l’extrémité de la piscine...
Sans votre déposition, ce témoin, Sally Ross, pouvait être anéanti par la défense. Comme vous le savez, elle souffre de troubles psychiatriques. Il est regrettable pour nous qu'elle ait tant attendu avant de venir raconter son histoire, même si l'absence de son psychiatre, auquel elle désirait se confier avant de témoigner, explique en partie ce retard. - Sans moi, c'était sa parole contre celle de Tédy, et il nie être retourné dans l'appartement de Leila. En apprenant l'existence de ce témoin, Elizabeth était restée pétrifiée d'horreur. Elle avait toujours éprouvé une confiance totale en Tédy, jusqu'au jour où cet homme, William Murphy, était venu lui révéler que Tédy démentait qu'il était revenu dans l'appartement de Leila.
Fais ta valise, dit Leila. Si cette ordure commence à vouloir te tripoter, ça tournera mal. Nous allons prendre le dernier car pour New York. (Elle tendit la main et ébouriffa les cheveux d'Elizabeth.) Dieu seul sais comment je vais me débrouiller là-bas, Moineau, mais je te jure que je m'occuperai de toi. Elizabeth devait toujours se souvenir de cet instant. Les yeux de Leila, vert émeraude à nouveau, une fois la colère dissipée, mais où luisait un regard d'acier; son corps mince et nerveux, sa grâce féline; sa superbe chevelure rousse qui flamboyait sous la lumière du plafonnier au-dessus de leur tête; et sa voix profonde, rauque, qui disait: "N'aie pas peur, Moineau. Il est temps de fuir la poussière du Kentucky! "
Extrait du livre audio « Les Enfants du guet » de Mary Higgins Clark et Alafair Burke, traduit par Anne Damour et Amélie Juste-Thomas, lu par Valérie Lemaître. Parution CD et numérique le 5 juillet 2023.
https://boutique.audiolib.fr/produit/1259/9791035413675/les-enfants-du-guet