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Vampire Nation tome 1 sur 3
EAN : 9782820519740
336 pages
Milady (20/02/2015)
3.92/5   146 notes
Résumé :
Nicole Martin n'avait que huit ans quand les esclaves vampires se sont rebellés. À présent, elle consacre sa vie à débarrasser la planète de leur engeance maudite. Riker, un vampire renégat, brûle de venger les siens asservis par la famille de Nicole. Pourtant enlever la jeune femme ne tourne pas exactement comme il l'avait prévu. Les deux ennemis jurés se découvrent une attirance mutuelle. La haine devient obsession, désir... peut-être même rédemption. Mais Riker p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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Ma dernière lecture (recueil de nouvelles fantastiques par Grousset) m'a donnée envie de lire une histoire de vampires.
Je savais bien que j'en trouverais une dans ma PAL et c'est au fin fond de ma liseuse que j'ai trouvé ce titre de Bit-lit. Acheté en 2016 à 0,99€, on peut dire qu'il a attendu celui-là !!!

Bon… comme on dit, rien de nouveau sous le soleil, même si ici les vampires ne semblent pas beaucoup en avoir peur.

On a une histoire de gros bras aux dents longues qui kidnappent la méchante PDG d'une entreprise qui exploite et esclavagise les vampires. Ils veulent en effet récupérer l'une des leurs qui est prisonnière et ont besoin pour y parvenir d'informations et/ou de monnaie d'échange.
Sauf que bien sûr, la dite PDG, Nicole, n'est pas si méchante que ça, ni son ténébreux kidnappeur et vampire, le Riker de la couverture. Une incontrôlable et ravageuse attirance sexuelle s'installe inévitablement entre nos deux protagonistes…

Le scénario est vraiment sans surprise, on retrouve les clichés habituels du genre de la romance paranormale avec le super bad boy mystérieux et dangereux qui fond sous la sensualité de la belle dans tous ses états, belle qui a tout de même son petit caractère, et bien sûr le jeu récurrent du chat et de la souris, entre nos deux protagonistes, qui bascule vers quelques scènes torrides.

Je ne peux pas dire que le Riker m'ait franchement convaincue dans ses tergiversations et fréquentes sautes d'humeur. Beaucoup de testostérone, certes, mais pas assez de charisme et de mystère à mon goût, je l'oublierai vite celui-là, ça ne vaut pas un Navarre ou un Artus de Janlys. Les goûts, les couleurs…

Cependant, les amateurs du genre apprécieront je pense car il faut reconnaître que le récit est bien rythmé entre les scènes d'action et… d'action. Y'a pas de temps mort, on enchaîne facilement les chapitres.

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas lu ce genre de roman, et même si j'ai plus d'une fois pouffé et monté les yeux aux ciel, je n'ai pas pour autant boudé mon plaisir, puisque je l'ai finalement lu jusqu'au bout.

Après vous l'aurez deviné, je n'envisage pas de lire la suite, pas suffisamment « à crocs » je pense. ;)

Challenge multi-auteures SFFF 2024
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Les vampires du clan MoonBound sont en émoi : la guerre menace d'éclater entre eux et le clan ShadowSpawn, dont les guerriers sont plus nombreux et particulièrement féroces. En cause, l'enlèvement d'une vampire sage-femme par l'entreprise Daedalus, alors que celle-ci avait été "prêtée" à MoonBound par ShadowSpawn.
Afin d'éviter l'affrontement entre les deux clans, Riker, le meilleur guerrier de MoonBound, propose un plan : capturer la P.D.G. de Daedalus et la garder comme otage jusqu'à la libération de Neriya, la sage-femme.
Riker et Myne, deux vampires MoonBound, procèdent donc à l'enlèvement de Nicole Martin. Mais les choses ne se passent pas exactement comme prévu.


J'apprécie beaucoup les histoires de vampire classiques, telles que Dracula de Bram Stoker ou Carmilla de Joseph Sheridan le Fanu. Mais n'étant pas spécialement fan de bit-lit, cette branche de l'urban fantasy qui met en scène des vampires, mais mêle leurs aventures typiquement vampiriques avec des romances bien humaines, j'avoue avoir repoussé la lecture de ce roman de Larissa Ione.

Avec l'approche d'Halloween, je me suis lancée dans la lecture de quelques histoires mettant en scène des sorcières, vampires et autres fantômes, et n'ayant pas envie de me replonger dans des romans que je connais presque par coeur (j'ai lu Dracula une dizaine de fois au moins), je me suis enfin laissée tenter par cette histoire.

Et je dois dire qu'à l'issue de cette lecture, je suis quelque peu réconciliée avec le genre.

J'ai tout d'abord aimé l'originalité du point de vue adopté par l'auteure. Si, chez Ione, les vampires sont bien des prédateurs dangereux, ils sont également victimes de discrimination et sont traités comme une sous-race par les humains, qui possèdent des vampires esclaves auxquels ils coupent les crocs ou qui les utilisent pour réaliser des expériences en laboratoire permettant de soigner la plupart des maux humains, du cancer à la vieillesse, en passant par le diabète de type 1. Daedalus est d'ailleurs l'entreprise qui met au point ce genre de protocole de recherche et qui, pour cela, utilise des vampires qu'elle achète sur le marché légal ou capturés illégalement et vendus par des braconniers.

Un autre point intéressant est le lien que l'auteure fait avec la culture amérindienne (qu'elle connaît bien, étant elle-même une descendante des tribus autochtones). Les vampires de première génération sont ainsi tous liés aux tribus amérindiennes : ils en connaissent la langue, les traditions et coutumes. Et même si ce dernier point n'est pas totalement exploité par l'auteure, je ne désespère pas de le voir un peu plus développé dans le second tome, ce que laisse présager la fin de ce premier volume.


Par contre, le gros problème de cette lecture, c'est la traduction française.

Comme d'habitude, la nouvelle mode consistant à utiliser le futur pour le conditionnel présent (et inversement) est bien là : on la rencontre toutes les 5 pages environ ! Je ne vous parle même pas du "A ses paroles" employé en lieux et place de "A ces paroles".

Quand j'ai étudié pour décrocher mon master de traduction, j'avais des cours de français, ma langue maternelle. On nous y apprenait non seulement les (nombreuses) subtilités du français, mais aussi la capacité de chercher et de trouver les bons outils afin de contrôler une traduction et de veiller à ne pas faire de fautes de grammaire, de conjugaison ou d'orthographe.

Je ne sais pas si le niveaux des écoles de traduction/facultés de lettres a vraiment baissé ou si ce sont les traducteurs qui sont devenus fainéants, mais apparemment l'utilisation du Bescherelle et d'une bonne grammaire est devenue obsolète pour la génération qui a succédé à la mienne... Et les éditeurs n'ont, semble-t-il, pas de personnel disponible pour relire les épreuves remises par les traducteurs (ou ceux qui relissent sont aussi mauvais que les traducteurs, ce qui est encore pire).

Que les choses soient claires : je ne prétends pas être infaillible et il m'arrive à moi aussi de faire des fautes (volontaires ou involontaires : avec les claviers la faute de frappe est vite arrivée). Mais il y a une différence entre faire une faute d'orthographe sur Babelio et écrire des horreurs dans un document officiel ou professionnel. Et lorsqu'on est traducteur professionnel, la moindre des choses est d'arriver avec une production finale de qualité, sans faute

Sans ces nombreux problèmes, j'aurais certainement mis 5 étoiles à ce roman d'une originalité rare dans le monde de la bit-lit.
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Larissa Ione, c'est ma petite faiblesse...
Je l'ai découverte lors de la grande OP avec ses cavaliers de l'apocalypse, et j'avais été assez intriguée par son très riche univers, en passant outre les scènes de seks très, euh, comment dire... basiques. Répétitives. Bon bref c'est pas le meilleur dans ses bouquins.

La petite op m'a donné l'occasion de recraquer sur un de ses livres, aïe.
Et voilà que je me relaisse embarquer dans les (més)aventures de Nicole et de sa bande de vampires. Surtout que toute la fin du livre dévoile une mythologie de nouveau intrigante, sur fond de chamanisme et autres dieux indiens, des histoires de malédictions et de démons étranges. Au risque d'être, sans doute, une nouvelle fois déçue parce que l'auteure n'aura pas du tout exploité son monde, comme pour "l'apocalypse"...

Les filets de Larissa Ione sont plein de gros trous (hein ? je sors ? ok, de suite ! Mdr !), son style n'est même pas très recherché, mais bon sang je m'y laisse prendre avec plaisir (un poil coupable, sisi, mais ce n'en est que meilleur ! ;) )
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En allant à la Fnouc, j'ouvre souvent au hasard le livre (quand je ne commence pas à lire les premières pages) pour voir à quoi m'attendre. Forcément, je tombe sur La scène de seks classique dans toute romance para… le truc qui ne donne pas envie, celle où je roule des yeux. J'avais donc d'office classé cette nouvelle saga avec les autres trucs du genre "tu es si étroite & cie". Jusqu'à ce que je lise le prologue et là, cette petite Nicole et le background que nous propose Larissa Ione a su me rendre curieuse.

J'ai globalement aimé, ça me fait penser qu'avec les Cavaliers de l'Apocalypse (le spin-off de Demonica) j'avais réussi à apprécier une romance paranormale en mettant de côté le kitsch qui va souvent avec la rencontre, la séduction et le coït. Une chose est sûre, Larissa Ione a un rythme vraiment bon qui rend la lecture addictive et hyper fluide. Ça se lit vite, ça ne se lâche pas et on apprécie les échanges entre les protagonistes.

Elle a un truc, c'est indéniable alors que globalement on reprend les bases de ce qu'on a déjà lu dans ce genre. Encore une histoire de vampires, encore une histoire de fièvre lunaire qui amène de la baise mais, l'auteur parvient à y ajouter des petites choses bien sympas.

En premier, le background politique : les humains dominent et asservissent les vampires, Nicole a survécu à une rébellion de vampire et dirige maintenant la multinationale familiale… Ensuite, il y a la partie folklore proposée par l'auteur qui indique qu'on peut être surpris par la suite (sauf si à force de trop mélanger, ça peut finir par ne ressembler à rien), elle revisite pas mal de mythes pour expliquer le vampirisme.

On finit ainsi ce tome avec pas mal de questions sur l'histoire qu'elle veut aborder, c'est ce qui fait que je lirais la suite (mais pas 50 tomes non plus). Les deux concurrents à l'Amour sont plutôt pas mal et offrent de bons moments qui correspondent à ce qu'on attend dans ce genre. Et je dois dire que j'apprécie le raisonnement que développe Larissa Ione, elle distingue bien le désir de l'amour, et montre de manière subtile la différence qui manque bien trop souvent en romance. Pour ça, je trouve que c'est un très bon premier tome et qu'il vaut largement des sagas comme Psi-Changeling ou Les Chroniques des Anciens.

À lire, si vous êtes fans de ce genre-là, c'est très bon.
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Hé ben, ça faisait longtemps que je n'avais pas autant été accroc à un roman ! Assez pour avoir beaucoup de mal à le lâcher et pour enchaîner les chapitres sans m'arrêter. L'intrigue est prenante et on s'attache rapidement aux personnages, notamment à Nicole qui, derrière son apparente force et son sale caractère, cache une gamine effrayée et une adulte désabusée. Son évolution tout au long du roman est aussi intéressante qu'attendrissante et j'ai rapidement aimé le personnage tout autant que ses failles.


Elle qui n'a jamais eu le choix et dont la vie a toujours été complexe mais régit par des règles découvre soudain que tout ce qu'elle savait est faux et que les seules personnes en qui elle avait une confiance totale lui ont menti. Si ses ennemis ne deviennent pas ses meilleurs amis, ils perdent peu à peu le statut de monstres sanguinaires qu'ils avaient à ses yeux depuis ses vingt dernières années. Elle apprend violemment que le monde est bien plus compliqué que ce qu'on lui a toujours dit et que les monstres ne sont pas forcément toujours ceux qu'on croit.


Quant à Riker, si je l'ai beaucoup aimé, j'avoue que Nicole est restée mon personnage préféré. Bastien et Lucy ont tous deux aussi rapidement gagner mon affection et j'espère les voir plus souvent dans le second tome. Tout comme Myne même si je suis très curieuse de l'intrigue qui va se dérouler avec Hunter.


Si le langage cru pourra sûrement en gêner certains, il est parfaitement raccord avec les personnages et le ton du roman et contribue à ancrer l'histoire dans une réalité tangible. On se prend au jeu de savoir qui a tord et qui a raison et les tergiversations entre Nicole et Riker ne m'ont jamais agacé comme cela aurait pu être le cas dans un roman où le background aurait été moins recherché. Non, j'ai vraiment accroché à cette histoire, à ses personnages hauts en couleur et j'ai été entraînée dans l'intrigue sans avoir envie de décrocher.


Une super lecture !

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
— Attends… alors… il ne s’agit que de gratitude ? Tu veux me témoigner ta reconnaissance avec du sexe ?
Les joues de Riker devinrent cramoisies, et elle sut qu’elle avait tapé dans le mille.
— Non.
— Dommage, répondit-elle, se surprenant elle-même, mais bon sang !
Elle en avait assez de n’exercer aucun contrôle sur sa vie et d’avoir l’impression d’être ballottée au gré du vent. S’il voulait coucher avec elle pour la remercier, qui était-elle pour refuser ?
— Je veux un orgasme, ajouta-t-elle.
Riker en resta bouche bée. Se reprit. Quand Nicole laissa tomber la serviette et se dressa devant lui dans le plus simple appareil, il fut bouche bée une nouvelle fois.
— Allez, vas-y, remercie-moi.
— Nicole…

source: La chronique des Passions
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Nicole avait l’impression d’être une odieuse garce. Elle commençait à comprendre le ressentiment que nourrissait Riker contre elle et sa famille, ainsi que contre l’humanité en général. Cependant, elle s’était toujours montrée très protectrice envers Terese, et Riker refusait de prendre au sérieux les sentiments qu’elle avait éprouvés pour elle.

De plus, elle ignorait ce qui était vraiment arrivé la nuit où Terese était morte. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle avait entendu la voix de Riker, vibrante de colère, et l’avait vu plaquer un couteau contre le cou de sa compagne tandis qu’elle l’implorait. Le souvenir était aussi douloureux qu’au premier jour, et il détenait, aujourd’hui encore, le pouvoir de la faire fondre en larmes.

— Je t’en prie, Riker. Ne fais pas ça, je t’en prie !

Le vampire mâle avait coincé Terese contre l’abri, sa main recouvrait la sienne, et leurs doigts étaient enroulés autour de la poignée de la dague qui s’enfonçait dans la gorge de Terese. Les larmes ruisselaient sur ses joues tandis qu’elle le suppliait. Une goutte de sang perla sur sa peau à l’endroit où la lame était appuyée.
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Nicole tenta de se débattre. De le frapper, de le gifler, de hurler. Mais Boris était fort, et elle n’était qu’une fillette de huit ans tétanisée, avec une jambe cassée. Les dents émoussées du vampire s’enfoncèrent dans sa peau. Des bruits de broyage mêlé à un grincement sinistre accompagnèrent un ouragan de douleur tandis qu’il lui mâchouillait la gorge. […]

Pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi quelqu’un qui lui avait préparé des cookies pour le goûter et des gâteaux à la fraise pour ses anniversaires voulait-il la faire souffrir ainsi ?

« Tu peux domestiquer les animaux, mais tu ne peux pas leur faire confiance ni avoir la certitude qu’ils ne te mordront pas. L’instinct est plus fort que tout, lui avait dit son père un jour. Les vampires sont des animaux qui doivent toujours être tenus en laisse. Ne l’oublie jamais, Nicole. »

Elle ne l’avait pas cru.
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— Que veux-tu de…
S’élançant vers elle, Riker l’accula contre le mur. Il ne la toucha pas. Il posa unemain de part et d’autre de sa tête, la prenant au piège tout en se maintenant à distance de son corps. Il avait beau ne rien faire de sexuel, un désir vorace flamboyait dans ses yeux.
— Je te sens couler dans mes veines, dit-il. Je te goûte sur ma langue et hume ton arôme épicé.

source: La Chronique des Passions
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“I’ve fed you since you were old enough to eat solid foods, you spoiled little human. Now it’s time for you to feed me.”
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