Les enquêtes de l'inspecteur Higgins, tome 42 : Le noël de l'assassin

L'inspecteur Higgins doit cette fois enquêter dans un haut lieu de culture mais il y va à reculons car il s'agit de l'université d'Oxford, et en Angleterre, deux universités sont « ennemies », Oxford et Cambridge et Higgins a justement fait ses études à Cambridge.
C'est donc avec plein d'à-priori en tête qu'il se rend sur les lieux d'un crime odieux, celui d'un haut dignitaire de l'université, qui a été assassiné durant les vacances de Noël, alors que le campus était pratiquement désert.
Il est intéressant de lire ce roman à la suite de celui qui se passe à Cambridge, on y comprend bien les rapports qui existent entre ces deux universités qui ne se côtoient que lors de célèbres compétitions d'aviron mais se vouent une haine indéfectible le reste du temps.
Alors que toutes les deux sont des temples du savoir et préparent les étudiants à de grandes carrières, ces deux lieux qui, à nos yeux non avertis se ressemblent comme deux gouttes d'eau, semblent dans l'esprit de l'inspecteur à l'opposée l'une de l'autre, un peu comme Sodome et Gomorrhe.
J'ai adoré parcourir tous ces lieux anciens, presque mythiques, les bibliothèques regorgeant de livres rares, les collèges où vivent les étudiants les plus prometteurs, les allées aux pelouses impeccables, les librairies célèbres, les couloirs emplis de chuchotements…..
Une plongée dans un univers presque médiéval tant le poids du passé y est fortement ressenti dans ces vieilles pierres. Dépaysement garanti.

L'inspecteur Higgins de Christian Jacq sort ses habits de fête
LeNoël de l'assassin fait partie d'une série policière dans la grande tradition classique écrite par Christian Jacq sous le pseudonyme de J.B. Livingstone, nommée les dossiers secrets de Scotland Yard présentent les enquêtes de l'ex-inspecteur chef Higgins, secondé par le superintendant Marlow.
La série est apparue en 1984, aux Éditions du Rocher puis chez Gérard de Villiers en format de poche. Elle a été reprise ces dernière années par XO. Il s'agit d'enquêtes sous forme de « who'done it ? » dans la pure tradition d'Agatha Christie ou de Patricia Wentworth.
Mais alors que nous raconte « le Noël de l'assassin»


Un haut dignitaire de l'université d'Oxford est retrouvé mort dans la chambre de deux étudiants durant les vacances de Noël. Ancien élève, l'inspecteur Higgins connaissait le défunt. Il doit identifier au plus vite l'assassin afin d'éviter un scandale. Mais entre une professeure de latin menant une double vie et une étudiante sportive liée à plusieurs suspects, l'affaire s'avère complexe.

Noël, cette fête merveilleuse et conviviale, symbole de la renaissance de la lumière, la soirée des cadeaux ! Mais pas partout.
Christian Jacq nous invite donc à découvrir les passionnantes investigations d'un inspecteur de Scotland Yard hors du commun.
Cette fois, les crimes semblent parfaits. Leur résolution devra tout à la sagacité de l'inspecteur Higgins, qui saura déjouer les fausses pistes… Et nous lecteur on n'en loupe pas une miette. On se délecte de cette agréable lecture et on suit à la trace les indices laissés par l'auteur en nous mettant dans les bottes de Higgins.
On est là dans un presque cosy crime avec cette enquête criminelle, fertile en mystères et en rebondissements. Un whodunit à l'anglaise comme je vous le disais, où on prend du bon temps à chercher le coupables. Bref du roman policier « bon chic, bon genre ». Un roman parfait pour légèrement trembler lors ces fêtes de fin d'année.



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L'université d'Oxford, dotée d'une enveloppe de ouate blanche, pendant les vacances de noël, un haut responsable de la sécurité et de bienséance – un proctor – a été trucidé dans le logement de deux étudiants. Un ancien de l'université de Cambridge, en l'occurrence, l'ex-inspecteur-chef Higgins sur la demande expresse du superintendant Scott Marlow, va devoir faire abstraction de l'animosité envers les lieux où il va enquêter. Et surtout avec sa sagacité habituelle, éviter que le déshonneur rejaillisse sur ce lieu emblématique de la connaissance, et la délivre du mal : en découvrant le ou les assassins.

Un haut lieu de l'histoire, où « Christian Jacq » nous entraîne, dans la noria des collèges, des bibliothèques, des lieux de culte ; et tout ceci en cheminant dans les jardins muets à cette période sur leurs beautés. Nonobstant la difficulté d'investiguer dans de tels lieux, il lui faudra maîtriser – il est patient – l'arrogance des personnages, que ce soient les professeurs émérites, les gardiens et bien sûr les étudiants ; tous avec leurs mensonges, leurs approximations et leurs secrets.

Un mystère que notre brillant inspecteur, à l'appui de ses profondes déductions, de son flegme et de son intelligence saura brillamment résoudre ; Il devrait à l'instar de la devise d'Oxford utiliser celle-ci qui lui convient parfaitement : « Ma déduction est ma lumière ». Bref, ce thriller d'une approche facile et d'une lecture rapide, composé de courts chapitres, instillent de nombreuses fausses pistes et rebondissements, et se laisse savourer sans prétention.

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Christian Jacq publie sous son véritable patronyme, les enquêtes de son personnage fétiche - l'inspecteur Higgins - imaginé et crée sous le pseudonyme de J. B. Livingstone.

Avant chaque nouvelle publication, il prends le temps de relire un par un les livres afin de vérifier si tout est bon afin de les remettre au goût du jour ou non si nécessaire.

Chaque volume est formaté sur le même modèle avec 42/43 chapitre à chaque fois. L'intrigue semble superficielle et linéaire, mais, elle est reposante permettant ainsi de rebooster les neurones fatigués et/ou épuisés.

Dans le cas présent, l'action se déroule en plein coeur de l'université d'Oxford, alors désertée pour les vacances d'hiver.

Un livre de Noël pour se remettre en douceur du réveillon ! Higgins reprend du service lorsque le superintendant Marlow lui demande son aide afin d'élucider le meurtre d'une personnalité de l'université d'Oxford. L'intrigue se passe sous la neige et fait entrevoir au lecteur un univers inédit: celui des grandes universités typiquement anglaises. le récit est fluide, la plume de l'auteur agréable et le lecteur se délecte de l'atmosphère so British jusqu'à l'épilogue où le meurtrier (que je n'avais pas démasqué) est exposé par l'ex-inspecteur chef de Scotland Yard.