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EAN : 9782919285143
131 pages
Editions Antidata (15/03/2015)
3.67/5   6 notes
Résumé :
Pour agrémenter le voyage, nos aimables passagers trouvèrent à leur disposition une lampe, un fauteuil rouge et un bidon d'essence.
Attention des mangeurs d'absolu sont susceptibles d'agir dans ce train.
Nous vous signalons aussi la présence d'un vieux traine-santiag et du dernier des hommes libres.
Les personnages voyageant en couple veilleront à rester amoureux à leur place pendant toute la durée du voyage, et à ne descendre sous aucun prétext... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Terminus, tout le monde descend. Enfin ceux qui sont montés, et je suppose qu'ils ne sont pas nombreux tant le livre fleure bon la discrétion et le plaisir d'invité via la création collective et associative, plaisir pour le lecteur de tenir un objet semblant tombé du ciel, sur un sentier pas souvent battu. Une statistique vue je ne sais trop où disait qu'un certain pourcentage (plutôt élevé) de lecteurs lisait un certain pourcentage (plutôt faible) de livres similaires. C'est plutôt vague, je sais, comme stat. Tout ça pour dire qu'il y a beaucoup de livres qui ne sont pas lus, ou peu. Sans parler de ceux qui ne sortent pas du carton chez le libraire, ou de ceux qui ne sont pas parus. Ni de ceux qui ne sont même pas écrits (ce sont souvent des chef-d'oeuvre absolus d'ailleurs).
Bref (variante de terminus, titre de ce recueil de nouvelles sur le thème du dernier).
le livre est donc collectif, je re-précise, et non pas de Philippe Jaenada exclusivement (et même si la première nouvelle est de lui, dans laquelle il nous explique ses réticences à voyager de peur, non pas de l'inconnu à destination mais de l'inconnu au retour (c'est à dire au départ). Parce que ça peut bouger au niveau de son univers personnel, quand on s'absente. Une première mise en bouche sympathique, avec le style si caractéristique de l'auteur fait de parenthèses imbriquées. Fin de la mienne).
L'ambiance du deuxième wagon m'a enchanté, humour noir et absurde, où la peur rôde encore, une peur non conventionnelle puisque associée à la phobie du bonheur, similaire à la peur de vivre. Ça peut mener loin cette affaire, autant vous prévenir. Il semblerait que le narrateur de François Szabowski ne s'en soit pas encore remis.
Troisième wagon (il y en a onze je préviens, la longueur de ma critique sur Babélio est bien partie pour être inversement proportionnelle à celle du livre (selon la moyenne du rapport), et faire ainsi partie des 2,17 % d'après une stat très précise que je viens d'inventer) : tout Montluçon ou presque est là, le père Métivier, Randolphe le maître d'école, Faquin le tisserand, Giboulon le menuisier ou Frison le savetier entre autres, on est en 1789 et une congrégation de mangeurs d'un pain de seigle mystérieux, procurant lumière et gloire, divise la ville en adepte de cette secte, ou pas. de là à faire le lien avec l'hostie, Herschel Jean-david ne le dit pas vraiment... Mais ça n'a peut-être rien à voir, allez savoir.
Contraste contraste, pas grand monde au quatrième sinon le narrateur de Jean-Luc Manet, un voyageur solitaire, néo papi pas vraiment ravi de l'apprendre (qu'il est papi). La fugue en voiture est solitaire, parsemée de réflexions sur la jeunesse dans un bar de la ville d'Amiens où il est allé se réfugier.
le dernier métro de Laurent Banitz vous mène direct au cauchemar, mieux vaut l'éviter. Pour y entrer pas de souci, c'est d'en sortir qu'il est plus délicat. Certains passagers s'y risquent, à leur risque et péril. le tout avec une pincée d'humour qui pointe le bout du nez (sans se coincer dans les portes), et un éclat de rire à la fin pour ma part.
le wagon du futur de Justine Karamidès cette fois : un Troudu (sorte de glomération d'humains) vit en autarcie et cherche à trouver un autre Troudu, quelque part après une catastrophe on suppose, vu qu'il reste une bagnole, et un bidon de sence pour la faire rouler. Enfin, s'ils y parviennent, ils ont pas le mode d'emploi.
Ne cherchez plus le dernier homme libre, il est avec Stéphane Monnot dans le 7ème wagon. Ancien trader, reconverti dans la liberté suite à l'achat d'une vieille ferme. C'est là que les ennuis commencent, certains comme le Texan n'aiment pas trop sa trombine par là-bas.
Si on est dans le 8ème wagon avec Guillaume Couty, le narrateur est quant à lui empêtré dans un immeuble de 50 étages à la recherche du quitus fictif au service des admissions. Un brin Kafkaïen, ou peut-être Borgesien, univers glauque et angoissant à tout le moins.
Beaucoup de couples et de bébés dans le 9ème, sous l'éclairage de Gilles Marchand. le narrateur quant à lui semble ne plus avoir toutes les lumières disponibles à l'étage cérébral.
Quant aux 2 derniers wagons, ça sent la fin et on s'en doute. Un enterrement à Bordeaux sous la plume de Marie van Moere, passage de l'autre côté du narrateur en personne pour Antoni Casa Ros. Terminus.

Un grand merci à Masse critique et aux éditions aNTIDATA pour la découverte de ce très agréable recueil de nouvelles.
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Le dernier-né des éditions Antidata agrandit encore une famille de surdoués.

Paru en mars 2015, «Terminus, 11 nouvelles sur le thème du dernier», enchantera une fois de plus les habitués des recueils de nouvelles publiés par les éditions Antidata, et devrait inciter ceux qui les découvrent à se plonger dans leurs précédents recueils collectifs, sur les thèmes de la phobie ("Jusqu'ici tout va bien", 2014), du cinéma ("Version Originale", 2013), du football ("Temps additionnel", 2012), de la musique ("Douze cordes", 2011), etc.

On pourra revivre ici les péripéties du dernier voyage et de l'ultime retour d'un écrivain casanier, qui a toujours craint les pièges et coups de poignard dans le dos, ou d'être perdu s'il s'éloignait de sa base (Philippe Jaenada, «Mon dernier voyage (je le jure)»), suivre l'escapade nostalgique, ironique et désenchantée d'un homme cherchant à échapper à un coup de vieux qui a des allures de coup de grâce (Jean-Luc Manet, «Attrape un dernier coeur»).

«Ce n'était pas une fuite, encore moins un adieu. Pas même un baroud d'honneur aux responsabilités et à la roue qui tourne. Juste le besoin de rabioter un peu de temps et – à propos de roue qui tourne – d'extraire une dernière fois le rat de sa cage.» (Jean-Luc Manet)

Un de mes plus gros coups de coeur dans ce recueil est «La lumière rend aveugle» de François Szabowski, la trajectoire désespérée mais néanmoins d'une drôlerie ultime d'un amoureux dépressif.

«Les Parisiens sont des têtards pondus dans un ficus en pot. Ils ne dorment pas. Ils clignotent fébrilement dans la ville comme une bactérie au microscope, maintenus artificiellement en vie par la caféine et les apéros afterwork. Moi je suis un animal de la forêt, aux poumons larges et aux muscles saillants, conçu pour la lutte, la survie, qui ne ménage pas sa peine pour se frayer un chemin vers le bonheur à travers la jungle de ses semblables.»

«Je me suis effondré sur l'oreiller, effaré. J'allais enfin être parfaitement heureux. C'était horrible.» (François Szabowski)

J'ai aussi adoré «Au signal sonore» de Laurent Banitz, où l'usager des transports en commun est poussé dans les retranchements ultimes d'un éternel recommencement, la course poursuite hallucinée de Stéphane Monnot, dans «Le Texan, la Gouine et le Taliban (bois mort et gel hydro-alcoolique)», toujours aussi talentueux pour brosser le portrait de névrotiques sévèrement déjantés, «Le dernier fermera la porte» de Guillaume Couty qui renouvelle avec beaucoup de talent le thème de la déshumanisation des grandes organisations kafkaïennes et de l'enfermement dans les immeubles automatisés qui les abritent, la nouvelle de Gilles Marchand, «90 Watt», qui évoque avec sensibilité et une poésie étonnamment poignante, la décompensation absurde d'un quadragénaire soumis à une pression sociale trop forte à supporter pour fonder une famille.

«Et mes amis répétaient inlassablement «tu es le dernier», sous-entendant que ne pas avoir d'enfant faisait de moi un être différent exclus de leur tribu, un éternel adolescent ou encore un loser de la relation sentimentale (ne pas avoir fondé de famille à quarante ans était synonyme d'échec total, à peu près équivalent à celui d'habiter un pavillon de banlieue dépourvu de tondeuse à gazon, de chien et de barbecue).» (Gilles Marchand)

Et enfin le dernier voyage de ce recueil, une vision mystérieuse d'Antoni Casas Ros sur l'immortalité, «Le Fauteuil rouge».

«J'ai beaucoup aimé la crémation. Partir en vrille dans le ciel. Les graisses fondent, les os craquent, les yeux se liquéfient, le cerveau se met à bouillir. Alors ce qui fut une chair de mots flottants devint une fine poussière presque bleutée glissée encore chaude dans une urne qui fut remise à ma fille. Ensuite, elle et mes amis allèrent déjeuner dans un restaurant que j'avais choisi. le cava et le Ribeiro del Duero coulaient à flots pendant que la peau du porcelet craquait sous les dents avides de mes amis, transformés en cannibales. Ils mangeaient ma chair. Ils dirent de belles choses à mon propos et déjà l'idée leur vint de rassembler mes poèmes pour en proposer l'édition intégrale à mon dernier éditeur. Mais j'écoutais d'une oreille distraite, toute ambition gommée. le temps que les cendres refroidissent sur le fauteuil rouge, que la vitre soit scellée, je me retrouvai seul, dans une absolue tranquillité.» (Antoni Casas Ros)

Retrouvez cette note de lecture, et toutes celles de Charybde 2 et 7 sur leur blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2015/04/24/note-de-lecture-bis-terminus-collectif/
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Un petit format, parfait à glisser dans un sac pour partir en voyage...
Petit par la taille mais grand par le contenu ! 11 auteurs différents et donc 11 nouvelles diverses et variées toutes (de plus ou moins loin) reliées au thème du voyage. Des tranches de vie, du bizarre, du très bizarre, du thriller...
J'ai perdu mon chemin chez Stéphane Monnot (difficulté à lire comme si le texte était mal traduit !), j'ai eu une impression de déjà vu chez Justine Karamidès (langage détourné, vie post apocalypse...), j'ai éprouvé de la tendresse pour le personnage tendrement décalé de Gilles Marchand, j'ai réfléchi avec Jean-David Herschel et son pain qui rend fou... bref de quoi contenter tous les goûts.
Une collection très intéressante, cette première expérience m'aura donné envie de lire les autres "tomes".

Merci aux éditons aNTIDATA et à babelio pour cette masse critique
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J'ai souhaité découvrir ce recueil en lisant son synopsis sur la masse critique Babelio. Je m'attendais à tellement mieux! Que je suis déçue de certaines des nouvelles!

En effet, je ne vais pas donner mon sentiment pour chacune des onze nouvelles car rares sont celles qui ont réussies à me charmer et à m'emporter. Ce thème du "dernier" me tentait pourtant vraiment et était vraiment disposé à me plaire. Dommage...

J'ai trouvé que la majorité des nouvelles manquait de final surprenant, et pourtant, c'est ce que j'attends d'une nouvelle, qu'elle me "plombe" à la fin, que la chute soit grandiose. Et ça n'a pas été le cas pour la grande majorité. Certains auteurs n'ont pas réussi à me prendre dans leur filet avec leur écriture parfois trop classique ou encore bien trop recherchée. Je n'ai pas toujours tout compris aux histoires, bref, je n'ai pas adhéré totalement.

Mais je vais tout de même parler des quatre nouvelles qui ont réussi à me faire sourire et apprécier ma lecture.

La nouvelle numéro 5 de Laurent Banitz intitulée "Au signal sonore" est une magnifique nouvelle comme je les aime. Il y a de la tension du début à la fin, on ne sait pas où on va déboucher et on a hâte de comprendre ce qu'il se passe pour le personnage. J'ai été happée par le métro...

La nouvelle numéro 6 de Justine Karamidès intitulée "Un nouvel asile" m'a beaucoup fait rire. le parler des gens du village est vraiment sympa et original et vrai et leur histoire est très charmante. J'ai beaucoup aimé suivre leur petite aventure.

La nouvelle numéro 8 de Guillaume Couty intitulée "Le dernier fermera la porte" est parfaite. On est perdu dans un immeuble de plusieurs étages, on se promène avec le personnage, on est baladé de-ci de-là et on ne sait pas du tout sur quoi on va déboucher... Une nouvelle toute en suspens!

Je vais finir avec la nouvelle numéro 9 de Gilles Marchand, intitulée "90 watt" que j'ai trouvé toute mignonne. Elle nous laisse un message qu'il faut apprécier à sa juste valeur. J'ai aimé et compris, ça m'a touché.

Quatre nouvelles sur 11 ce n'est pas beaucoup, alors je vous laisse vous faire votre propre opinion chacun. Bonne lecture!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Rira bien (mais pas seulement) qui lira le dernier.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/03/26/note-de-lecture-terminus-collectif/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pour ça, oui, tu voulais être parfaite. Une lubie qui t’a coûté bonbon alors même que tu savais qu’elle ne vivait plus. Être parfaite et calfeutrer l’être des bottines à la tête. Que rien n’émane de ton corps tout en faisant que rien n’y entre, un mur entre le chagrin commun et les révoltes individuelles. Ne pas réaliser donc. Pas encore. Et franchir la distance jusqu’à la porte d’entrée derrière laquelle se massent les plus proches. Il faut avouer que l’exercice d’apnée débuta bien là. Tu passais ensuite les trois heures à happer l’air comme si des branchies s’étaient lovées en lieu et place des ganglions de ta gorge. Tu souris à ta cousine, l’embrasses et fais semblant de prendre sa peine. Tu prends sur toi, déjà. Un mot à chacun et s’asseoir pour inspirer sans prêter attention. Ta mère fait signe d’entrer avec elle dans la pièce réservée à l’exposition du cadavre, avec son air autoritaire et ses lèvres pincées. Pitié pour elle ce jour, figure à mettre sur le compte de la tristesse. Trop tôt. C’est non d’un regard, en corps immobile, ancré au plus intime de la chaise, tortue. Demeurer posée et imaginer l’ampleur de la coulée de plomb que tu vas avaler et qui marquera. Tu portes la casquette gavroche grise à petits pois dorés, si petits qu’ils se perdent dans la trame du tissu. Il fallait obstruer la sortie supérieure. Ressembler au capitaine McWhirr menant son vapeur au travers du typhon sans ciller et parler, monologue de lui vers toi. Toutes les réponses ne sont pas dans les livres, le courage non plus. Voilà pourquoi tu dois entrer et regarder le corps sans âme de celle qui fut ta tante, le substitut maternel, la cuisinière à forte poitrine et à franches rigolades, le caractère égal et joyeux, le molleton des chagrins. Tu y pensais sans arrêt sur ton île, en te serinant qu’il fallait appeler, appeler, venir la voir. Les jours passent et à la trentaine il faut consolider sa propre existence. Le temps est compté pour chacun. Tu regrettes. (Marie Van Moere)
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J’avais choisi ma place. Chambre avec vue. Je l’avais visitée et fait aménager, remplaçant l’unique ouverture et sa porte de fer par un espace vitré. Les dimensions exiguës, 30x40x50 cm convenaient parfaitement à un amas de cendre, ce que je serai au moment d’emménager. Sur les hauteurs, entre les cyprès, je voyais le port, ses grues jaunes, les containers empilés pour la Chine, le Japon, l’Afrique, cubes de couleurs pastel, espaces clos et sombres où tout pouvait prendre place, des jouets pour enfants aux paquets de cocaïne arrivés de Colombie. Barcelone était la plaque tournante de la drogue en Europe. La blanche valait un euro le gramme au départ, vingt à son arrivée au port, quarante à Paris. J’avais fait construire un petit fauteuil rouge de trente centimètres de haut, le genre de fauteuil dans lequel on pouvait lire L’Homme sans qualités ou tout autre roman océanique. Il était téméraire de penser qu’une conscience aurait besoin d’un fauteuil et plus encore qu’elle prendrait plaisir à lire mais ce genre de présupposés m’avait diverti et c’est avec précision que j’avais noté dans mon testament : « Le fauteuil sera disposé face à la mer, les cendres répandues, l’urne jetée et lorsque les dernières poussières se seront déposées, je veux qu’on place discrètement mon appareil de photo, batterie complètement chargée, sur le fauteuil. Ensuite, on scellera la petite dalle de verre et on me laissera reposer en paix. » (Antoni Casas Ros)
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Et puis soudain, il a fallu que j’aille à Jaligny-sur-Besbre. Un petit salon du livre – où devait être remise la «Dinde d’honneur». Rompu depuis peu aux périls émoustillants du voyage au long cours, j’en étais, par avance, transporté de joie. Bien entendu, j’ai proposé à cette fille fabuleuse qui s’appelait Anne-Catherine de m’accompagner. L’idée l’a enthousiasmée car, contrairement à moi, elle ne se sentait vraiment vivre que lorsqu’elle bougeait. Ces deux jours d’amour et de littérature au grand air s’annonçaient épatants.
Par malheur, le patron du Saxo Bar (Nenad, un Serbe dur comme le roc et sentimental comme un cric) a refusé de lui accorder deux jours de vacances après seulement une semaine de travail. Je l’aurais tué – si j’avais eu un fusil de chasse et si j’avais trouvé quatre ou cinq anciens catcheurs pour le maintenir fermement au sol pendant que je visais. Mais n’ayant ni carabine ni relations dans le sport de haut niveau, je me suis contenté de penser, en laissant un sourire fataliste éclairer mon beau visage : « Bah, ce n’est pas si grave. Je vais passer deux jours agréables et, à mon retour, elle sera là. Avec tout ce que cela comporte. » (Philippe Jaenada)
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Mon projet de vie autarcique était sur le grill depuis pas mal de temps… à cause de Thoreau et Walden… je m’étais construit cent fois la cabane, devant l’étang et son héron. C’est peut-être pas un héron dans le bouquin mais ça l’est devenu dans ma tête. Quand j’ai atterri dans la finance, j’ai pu mettre des sous de côté si tu vois ce que je veux dire. Me suis pas fait gauler moi ! Ça m’a permis de concrétiser. Je savais pas trop comment au début puis je suis tombé sur Laissez bronzer les cadavres de Manchette et Bastide qui m’a donné l’idée du hameau d’altitude, puis sur Les Jumeaux de Black Hills de Chatwin qui m’a rappelé l’histoire des frères Lopez. Fastoche !
Y’a des gens qui se laissent dicter leur chemin par les toubibs, les curés, les gourous, les flics de la pensée, les coaches en tous genres ou même les animateurs télé… moi ce sont les livres. (Stéphane Monnot)
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Son rapport à la famille, au VIH SIDA, sa réussite personnelle, la plus belle remarque qu'on lui a faite sur son livre, découvrez l'entretien avec Anthony Passeron, dixième et dernier épisode de cette première saison Filature.
Anthony Passeron enseigne les lettres et l'histoire-géographie dans un lycée professionnel. Il est né à Nice en 1983, une région qui est au coeur de son premier roman, paru aux éditions Globe, dans lequel il revient sur l'histoire familiale et la figure de son oncle Désiré, mort prématurément du sida et dont le destin tragique a longtemps été occulté. Une véritable révélation littéraire.
Filature, la nouvelle série du Média de la Fête du Livre de Bron présente 10 podcasts où Florence Aubenas, Sébastien Joanniez, Victor Hussenot, Jeanne Macaigne, Corine Pelluchon, Michka Assayas, Kamel Benaouda, Seynabou Sonko, Philippe Jaenada, Anthony Passeron se laissent aller au fil des mots. 10 formats courts de 4 minutes à écouter sur le Média et les réseaux sociaux de la FdLB.
© Collectif Risette/Paul Bourdrel/Fête du Livre de Bron 2023
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