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Les Enfants de la terre tome 4 sur 9
EAN : 9782266122160
448 pages
Pocket (01/04/2002)
4.04/5   936 notes
Résumé :
Jondalar a cru perdre Ayla dans la tempête au cours de la traversée d’une rivière en furie. Après quelques jours de repos, de chasse et d’amour, le couple se remet en marche dans des contrées de plus en plus dangereuses. Avec l’aide de la Grande Terre Mère, qui régit l’ordre du monde, le jeune tailleur de silex a décidé de retrouver ceux de son clan et de présenter sa compagne au chef Delanar, son père.

Mais échappera-t-il au supplice que lui prépare ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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La partie 1 de ce tome 4 m'avait un peu ennuyée. jondalar et Ayla avaient entrepris le grand voyage qui devaient les conduire chez Jondalar et son peuple Zelandoni. Il n'y avait donc très peu d'action.
Par contre avec cette 2ème partie je me suis régalée ! de l'action dès les premières pages. Des rencontres avec deux nouveaux peuples. La première fut très dangereuse car Jondalar est tombé dans les griffes de femmes qui détestent les hommes et les ont réduit en esclavage.
Je suis toujours étonnée de la faculté de l'auteur pour créer des personnages différents et intéressants auxquels je ne peux pas m'empêcher de m'attacher.

Enfin, Ayla et Jondalar rencontrent un couple de têtes plates. Jondalar a bien évolué. J'ai beaucoup aimé ce passage. Pour finir un autre passage m' a tenue en haleine, celui où ils entreprennent la traversée du glacier. j'en ai encore des frissons.

Je ne suis pas déçue de cette relecture de cette saga préhistorique 20 ans plus tard. Les descriptions de paysage, d'animaux, les techniques employées, la cuisine, tout me séduit. le couple d'Ayla et de Jondalar fait également rêver.
J'ai hâte de lire le prochain tome.
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Quatrième tome des aventures d'Ayla.
Cette critique compte pour les deux tomes de cette quatrième partie.
La jeune femme et son compagnon Jondalar ont quitté les Mamutoïs pour faire « le grand Voyage ». En effet, Jondalar aspire à retourner chez les siens et Ayla a accepté de le suivre.
Ce voyage va durer pres d'une année selon les estimations de Jondalar et les embuches vont être nombreuses.
Des embuches naturelles pour commencer, car pour traverser un fleuve, rien n'est simple… Surtout s'il est très large et tumultueux…
Au début, ce grand voyage s'apparente presque à une grande ballade champêtre puisque l'auteur va nus faire découvrir la faune et la flore des contrées traversées. Il est vrai qu'elle entre dans les détails de manière très poussée car on a droit aux moeurs des animaux, et à un tas de descriptions des fleurs et plantes qu'Ayla ramasse au gré de ses découvertes.
Juste au moment où je commençais à me lasser de ces descriptifs, une rencontre avec une tribu très particulière va mettre un peu de peps dans l'histoire.
Certes, ce n'est pas la première tribu que le couple rencontre depuis le début de leur périple, mais celle-ci a la particularité d'être commandée par des femmes. Leur femme qui ordonne semble avoir un problème à régler avec la gent masculine….
Apres cette rencontre fort marquante, le reste du grand voyage semble être une promenade de santé…Enfin presque, car les obstacles naturels continuent à être présents. Et le glacier qu'ils vont devoir traverser n'en est qu'un parmi d'autres….
En conclusion, je dirais que même si j'ai apprécié cette lecture, je la trouve un chouia en dessous des précédentes, avec quelques longueurs dont on aurait pu se passer…
Une carte en début du livre permet de voir en quoi consiste le périple de ce couple pas ordinaire. Il est vrai que la distance parcourue est impressionnante, même à dos de cheval…

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Un tome 4 encore très appréciable. Je l'ai lu en intégrable, aussi cet avis est le même pour la partie 1 et partie 2 du tome 4, ne sachant pas où s'arrête l'un et où commence l'autre.

Le Grand Voyage porte bien son nom. Nous suivons notre couple, Jondalar et Ayla, accompagnés de leurs surprenants compagnons de voyage, Rapide, Whinney et Loup.
Ce Voyage est l'occasion de nombreuses rencontres, en commençant par les amis de Jondalar, mais également d'inconnus. L'occasion pour Ayla de continuer à se faire une idée sur son peuple, dans le bon sens comme la mauvais. Tous, en effet, ne sont pas de bonnes rencontres.

Toujours aussi astucieux, notre couple fait de nouvelles découvertes et apprend beaucoup de ces différents échanges. On en vient à se dire que c'est plutôt cool de vivre à la préhistoire. Enfin presque.

Véritable ode à la Nature, comme les tomes précédents, on ne se lasse pas de ces passages entiers sur la beauté majestueuse de Mère Nature. Des passages qui font du bien et nous font oublier un temps notre quotidien ultra-moderne.



Si le récit a mis du temps à se mettre en route, je suis heureuse de l'avoir lue en intégrale, ayant eu une réelle fin qui laisse présager une suite des plus intéressantes. Les derniers chapitres m'ont littéralement happée et m'ont tenue éveillée jusqu'à tard le soir.

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Bon, certaines de mes craintes se sont confirmées à la lecture de cette suite : Auel ne s'est pas rattrapée et commet les mêmes erreurs que dans le tome précédent, à savoir des redites, des descriptions aussi longues qu'un jour sans pain, et une trop grande présence de scènes sexuelles qui n'apportent rien à l'histoire.
Cinq années se sont écoulées entre la publication du tome 3 et celle du tome 4, si bien que l'auteure se sent obligée de rappeler en de longs passages les événements qui se sont déroulés depuis le début de la saga. de plus, on a encore le droit à d'interminables descriptions sur la faune et la flore comme si l'auteure voulait à tout prix nous démontrer qu'elle s'était documentée; on a également l'impression qu'elle écrit comme si c'était le 1er tome de la série et que le lecteur découvrait cet univers préhistorique. Sincèrement, je n'en pouvais plus !
Et mon moral a fini de sombrer en découvrant l'appétit sexuel insatiable de notre couple fétiche... Je sais que la télé n'existait pas encore mais par le Grand Mog-Ur, un peu de tenue, les enfants !
Ils chassent, ils font l'amour ! Ils traversent une rivière, ils font l'amour ! Ils réparent leurs outils, ils font l'amour ! Et ainsi de suite... Auel réussit même l'exploit d'écrire un passage comique de manière involontaire : Jondalar, toujours anxieux et sur-protecteur dès qu'il s'agit d'Ayla, s'apaise illico quand il peut insinuer son mammouth laineux dans la caverne sacrée de son incroyable compagne ! (désolée pour ce moment d'égarement, je craque !) Jugez vous-mêmes : "Contrairement à son habitude, Ayla restait silencieuse, perdue dans ses souvenirs nostalgiques, mais elle répondit de bonne grâce aux caresses de Jondalar. le mutisme de sa compagne cessa alors de l'inquiéter." (page 312). Collector, non ? :)
Ah oui, j''allais oublier l'essentiel : page 174, nous nous rendons compte qu'Ayla et Jondalar viennent d'inventer le 69... S'ils pouvaient seulement apprendre les bienfaits de l'abstinence... ^^

Les 300 premières pages ont donc été une véritable torture pour moi, si bien que j'ai maintes fois survolé les passages répétitifs et/ou assommants. J'ai même abandonné ma lecture plusieurs jours de suite et ne l'ai reprise que parce que j'organisais cette lecture commune.

Mon intérêt s'est relevé quand Jondalar échoue chez les S'Armunai, de même, leur rencontre avec un couple de Têtes Plates a comblé pour un temps ma frustration concernant l'absence d'informations sur la destinée du clan adoptif d'Ayla. J'ai même souri plusieurs fois à certaines remarques humoristiques de Yorga, et à l'humour involontaire de Guban : "Une femme [des Autres] connaissait parfaitement le langage du Clan, et un homme, avec des capacités plus limitées, mais certainement plus utiles puisque c'était un mâle..." (page 596)
Mais sincèrement, ce sont les seuls bons moments de lecture pour moi (avec la légende qui naît chez les différents peuples rencontrés par Ayla et Jondalar quand ils leur apparaissent avec leurs chevaux et leur loup ! ).

En parlant de ces différents peuples, il s'agit de ceux déjà croisés par Jondalar et son frère Thonolan lors de leur Grand Voyage à l'aller (tome 2). Malheureusement, l'arrivée de Jondalar et d'Ayla chez eux est toujours traité selon le même schéma :
* ils sont effrayés par les animaux mais reconnaissant Jondalar acceptent de les accueillir
* Ayla les fait profiter de son savoir de guérisseuse
* Jondalar se demande s'il n'a pas engendré un enfant de son esprit lors de son 1er passage, mais comme par hasard, ses anciennes maîtresses ont toutes quitté leur tribu
* Loup s'amuse avec les enfants
* chaque peuple est impressionné par leurs inventions
* leurs hôtes leur proposent de s'installer définitivement chez eux malgré le passé d'Ayla
* ils s'échangent des cadeaux puis se disent adieu

Alors, plus de 600 pages sans véritable intrigue, avec des personnages manichéens sans aucune profondeur et quelques dialogues creux frôlant parfois le ridicule, c'est long, très long, aussi long que ce voyage de retour accompli par Jondalar et Ayla...
Je ne me fais plus d'illusions sur le reste de la saga, mais je me dis : courage, plus que deux livres à lire !!!
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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(Chronique commune à l'ensemble de la série Les enfants de la Terre)
Avec la lecture du tome 6 j'achève enfin une saga dont j'avais découvert le premier tome il y a une vingtaine d'années (autant dire un autre millénaire…). J'avais alors enchaîné la lecture des quatre premiers livres, puis les avais plusieurs fois relus tant j'avais eu de plaisir à suivre les aventures de Ayla et de ses amis préhistoriques. Et quelles aventures ! Recueillie par des Néandertaliens, la jeune Sapiens apprendra à chasser, à soigner, et plus généralement à survivre ; exclue de son clan, elle rencontrera alors ses semblables, et les étonnera souvent au cours de ses voyages et rencontres par son intelligence et ses initiatives. Tout cela est souvent aussi passionnant qu'un roman d'aventures plus contemporaines, mais avec en plus de nombreuses informations sur ces peuples et leur mode de vie. Bien documentée (pour le dernier tome l'auteure américaine a par exemple visité de nombreuses grottes en France), Jean Auel nous décrit avec force détails les plantes utilisées comme médecine, les rites sacrés, la façon de tailler les silex ou encore des scènes de chasse. Ca peut parfois être un peu long ou répétitif, mais c'est au final très enrichissant et permet de réellement nous plonger au coeur de cette période. Les esprits rigoureux pourront cependant objecter, avec raison, que l'auteure a tendance à concentrer sur quelques années des inventions et découvertes (dressage des chevaux, allumage du feu par silex, navigation, lunettes de soleil…) qui se sont étalées sur des millénaires ! Mais on peut facilement accepter ces dérapages pour le bien de l'aventure.
Après ces quatre romans, de plus en plus palpitants (et épais, au point de scinder le dernier en deux volumes), j'avais eu l'agréable surprise de découvrir un nouveau tome paru en 2002… mais qui m'avait nettement moins enthousiasmé : après leur long voyage, les héros vont s'installer dans le centre de ce qui deviendra la France… et un peu tourner en rond, comme le livre, d'autant plus que l'auteure, sans doute avec la louable intention d'éviter à ses lecteurs d'être perdus, rappelle dans chaque volume le passé de l'héroïne que l'on a suivi dans les premiers tomes. Cela explique que je ne me sois pas précipité sur un ultime (c'est en tout cas ce qui est annoncé) volume sorti en 2012. Pourtant, je l'ai trouvé finalement plus intéressant. Même si on a de nouveau droit à la reprise de nombre des aventures passées de Ayla (plusieurs dizaines de pages réparties tout au long du livre), cette histoire axée sur sa formation de Zelandoni (une sorte de médecin-professeur-sorcier) est en effet intéressante à suivre, avec des visites de grottes assez remarquables par les descriptions des peintures rupestres et quelques aventures toujours mouvementées (quoique pas toujours originales : la séquence de jalousie est la même, y compris dans son dénouement, que dans le troisième tome !).
Au final, je ne suis pas certain que cette saga avait vraiment besoin de ces épisodes 5 et 6, mais l'ensemble forme vraiment un récit aussi original que passionnant, dont je ne peux que recommander la lecture au plus grand nombre, des lecteurs occasionnels aux gros lecteurs et aux amateurs d'aventures comme aux érudits intéressés par la préhistoire.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Je comprends ta colère, Olamun, répondit Ayla. Mais c'est la violence qu'elle a subie qui a encouragé la violence d'Attaroa. Le démon qui l'habitait brûle de poursuivre ses méfaits, et de vous léguer un héritage de violence. Refusez! Ne vous abandonnez pas à votre juste courroux, ne tombez pas dans le piège que son esprit torturé a tissé. Il est grand temps de rompre le charme. Attaroa était un être humain. Enterrez-la avec la dignité qu'elle a été incapable de trouver dans ce monde, et laissez aller son esprit en paix.
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- J'ai vu des gens mourir de faim parce qu'ils n'avaient plus de provisions et ne savaient pas où s'en procurer d'autres. Mais toi, tu sais toujours. Comment peux-tu savoir tant de choses?
- C'est Iza qui me les a apprises, mais tout ce qui pousse p'a toujours intéressée. Je crois qu'avant d'être recueillie par Iza je suis presque morte de faim. Mais j'étais trop petite et je ne me souviens plus très bien. Iza disait qu'elle n'avait jamais connu personne qui apprenais aussi vite où trouver à manger, ajouta-t-elle avec un sourire ému. Surtout quand on considère que je n'étais née avec la mémoire du Clan. Elle prétendait que c'était la faim qui m'avait appris.
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L'énorme étendue d'eau rappelait plus la mer qu'un simple fleuve, et la surface tumultueuse et miroitante ne trahissait qu'une infime partie du pouvoir dévastateur qu'abritaient ses profondeurs.
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Si tu est heureuse pourquoi pleures-tu ? demanda t'il , bien qu'il devina la réponse.
Incapable de prononcer un mot, elle secoua la tête en silence. Il constata en souriant qu'elle partageait son bonheur d'être ensemble de nouveau. Il se pencha pour déposer un baiser sur ses yeux gonflés,sur sa joue, sur sa bouche.
- Je t'aime, moi aussi, murmura-t-il à son oreille.
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_ Oui, mais j'ai failli te perdre, Ayla! s'écria-t-il en plongeant la tête dans son cou. (Il la serra si fort contre lui qu'elle manqua de crier). Comment te faire comprendre à quel point je t'aime, Ayla? Les mots ne suffisent pas pour dire un tel amour.
Il la serra plus fort encore, comme s'il cherchait à ne faire plus qu'un avec elle, comme si c'était le seul moyen de ne jamais la perdre.
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