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EAN : 9782207301623
384 pages
Denoël (02/02/1973)
3.43/5   23 notes
Résumé :
Ils sont une centaine, vingt « mains », comme ils disent. Ils se nomment eux-même le Clan des « Hommes ». Ils vivent dans un pauvre village, isolé au sein d'une vaste forêt dont les dimensions sont celles du monde connu. Il subsistent grâce à la cueillette, la pêche, la chasse. Mais qui sont-ils, en réalité ? Et où véritablement vivent-ils ? Il faudra que surviennent d'étranges envahisseurs vêtus de fer et chevauchant d'effrayants « oiseaux de métal » pour que Roll,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
En Résumé : J'ai passé un moment agréable avec ce roman qui, sans être exceptionnel, m'a offert un sympathique moment de lecture. L'histoire possède toujours son intelligence et donne à réfléchir sur le futur de l'humanité à travers une intrigue, certes linéaire et sans grande originalité, mais qui se révèle tout de même solide et haletante. L'univers m'a paru mitigé car autant j'ai apprécié de découvrir le monde de Roll sur les ruines de notre Terre autant le monde des envahisseurs m'a paru vraiment démodé, un peu année 80. le personnage de Roll est vraiment intéressant à découvrir même si je trouve, selon moi, qu'il ne réagit pas toujours de façon qui me paraisse plausible face au changement. Les personnages secondaires sont intéressants malgré quelques stéréotypes. L'auteur manie avec brio la langue française avec un style qui se révèle dense et soigné. En fait finalement le gros problème de ce roman est d'avoir été écrit en 1973 et d'avoir vieilli par certains aspects.

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Daté de 1973, « le temps des grandes chasses » est seulement le deuxième roman de Jean-Pierre Andrevon. On y trouve pourtant déjà ce qui fera la force de son oeuvre : une écriture solide et fortement évocatrice ainsi qu'un intérêt pour l'écologie et la chose sociale qui ne se démentira jamais. Deux thèmes qui sont coeur de ce récit même s'ils sont exploités ici de façon très manichéenne avec d'un côté de bons sauvages qui mènent une vie saine au plus près de la nature et de l'autre une société ultra sophistiquée, aliénante et ecocidaire.
Pour simpliste qu'elle soit, la démonstration de l'auteur est néanmoins bien amenée. Ses descriptions d'une Terre retournée à sa sauvagerie originelle sont bien tournées tout comme est bien rendu le désarroi de Roll et de ses compagnons face à l'irruption dans leur quotidien des habitants de la planète Orum. Leur transfert sur ce monde lointain est également bien vu, riche de scènes tantôt drôles et tantôt déchirantes.
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Sur une Terre où la civilisation et la quasi-totalité de l'humanité ont disparu, vivent des tribus revenues à l'âge de pierre. Nous suivons les aventures de Roll, un des chasseurs de ces tribus, sur un territoire qui était autrefois la France. Un jour, débarquent de l'espace d'autres chasseurs technologiquement très avancés. Roll et les siens deviennent les proies…

J'avais lu ce livre, car j'avais vu de très bonnes critiques, mais j'ai été déçue.

Je n'ai pas cru à l'évolution de Roll. Il a grandi dans une société primitive, mais il s'adapte sans problème à une civilisation technologiquement développée qui a un système de castes et qui a réinventé les jeux du cirque. Je n'ai jamais été transportée par ce qui arrive aux personnages ni par certaines considérations se voulant philosophiques sur l'homme et la nature ou la civilisation. L'écriture traîne parfois en longueur.

Et pour finir, pour une lectrice du XXIe siècle, ce roman est typique d'une certaine littérature de SF démodée ne s'adressant qu'aux lecteurs masculins : les quelques personnages féminins n'ont aucun intérêt et ne servent que de faire-valoir aux hommes. C'est fréquent dans les romans de cette époque, mais ici j'ai trouvé que c'était trop marqué.

En conclusion, je considère que c'est un roman de science-fiction française qui a mal vieilli.

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Quelque part en France dans un avenir lointain. En France ? Enfin plutôt ce qu'elle est devenue : un océan-forêt où nos lointains descendants vivent nos non moins lointains aïeux : chasseurs, cueilleurs,pêcheurs ou pâtres. Roll est un de ceux-là, chasseur du clan des Hommes, il coule des jours heureux auprès de sa compagne jusqu'au jour où surviennent des êtres mystérieux sur de grands vaisseaux. Roll deviendra gladiateur pour ses nouveaux maîtres avant que l'empire de ceux-ci ne s'écroule et que Roll ne revienne à son point de départ avec pour seul compagnon, son ex-ennemi devenu frère de sang.

La veine à la fois poétique, féérique et politique de ce roman en font un excellent roman de SF, peut-être les des meilleurs de la SF française.
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LE TEMPS DES GRANDES CHASSES de JEAN PIERRE ANDREVON
Un des grands écrivains français de SF, un des moins connus et pourtant, quelle originalité chez cet homme qui développe toujours des univers si particuliers. Dans ce roman, le questionnement principal va tourner autour de la notion de progrès vs la nature et le bon sauvage de Rousseau.
Un clan primitif se croit seul sur terre, et, apparaît dans le ciel oiseaux de fer. La confrontation, puis l'enlèvement d'une partie du clan pour l'amener sur la planète des envahisseurs afin d'alimenter des jeux du cirque, sera l'occasion pour Andrevon de développer ses idées écologistes et humanistes.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
— C’est la rançon du progrès, disait en riant Willem.
Mais dans le fond de lui-même, Roll n’acceptait pas le progrès à ce prix. Car la vie sur Orum était-elle bien préférable à la vie sur son propre monde ? Il n’en était pas convaincu : sur son monde, la vie possédait une qualité qu’elle avait perdue ici en partie pour la plupart des gens, et totalement pour certains autres – la liberté.
— Mais qu’est devenue cette liberté, pour toi ? disait Willem. On t’a chassé, on t’a capturé comme une bête fauve, et ta liberté, tu l’as perdue. La liberté sans la puissance pour la défendre, ce n’est rien. Et seuls le progrès et la civilisation engendrent la puissance.
Et Roll disait :
— Le progrès et la civilisation engendrent aussi la perte de la liberté, pour ceux qui ne les ont pas atteints.
Ils avaient raison tous les deux, ils ne pouvaient jamais se mettre d’accord, c’était ainsi, c’était le Destin.
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Mettez un sauvage dans la civilisation, il s'en tirera ; placez un civilisé dans un cadre primitif, il crèvera ;
Pour en revenir à Roll, il serait faux de dire que sa plongée dans un univers civilisé lui apportait des étonnements admiratifs. Bien au contraire, chaque jour il découvrait de nouvelles preuves de la tristesse, de l'injustice, de la désespérance du monde où il avait été déporté. Si l'on passait sur la malsaine puanteur de l'atmosphère et la laideur bétonnée du paysage urbain, la stricte hiérarchisation du cadre social avait étonné plus que tout cet homme qui venait d'une micro-société où la seule notion existante au sein de la tribu était celle de la capacité qui commandait une responsabilité.
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Entre eux, les prisonniers avaient pris l'habitude d'appeler les habitants de Skezin - et de tout ce monde nommé Orum - les "civilisés", puisque eux-mêmes se désignaient parfois de ce vocable. Mais dans leur bouche, cette désignation était plutôt dédaigneuse, et jamais plus ils ne leur donnèrent le nom d'Homme. Les Hommes, c'étaient eux, et eux seuls - eux, les Chasseurs, les Pêcheurs, les coureurs de forêt de leurs vallées lointaines.
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15 mars 2021 Rencontre avec Jean-Pierre Andrevon, Romancier et Scénariste de Science-Fiction. Modération : Julien de la Jal
Un entretien où il est question de "Gandahar", de René Laloux, Philippe Caza, un peu de Roland Topor et de Arthur C.Clarke, Le travail du Furet et du dernier ouvrage de JP. Andrevon "100 ans et plus de cinéma Fantastique et de Science-Fiction" donc de cinéma en général.
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