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EAN : 9782264076137
240 pages
10-18 (18/02/2021)
2.7/5   25 notes
Résumé :
Festival de Cannes, 1949. Dans sa suite du Carlton, Orson Welles est visé par un tireur. La balle l'a frôlé avant de briser un miroir. Mais qui peut en vouloir au réalisateur de Citizen Kane ? Pour assurer sa sécurité et démasquer le coupable, Orson engage Jérôme Dracéna, un détective privé cinéphile, aussi à l'aise sur un ring de boxe que devant une caméra. Entre les quartiers chics de Paris et la Croisette, le détective se retrouve plongé dans les coulisses du sep... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Troisième volet des aventures de Jérôme Dracéna, après Occupe toi d'Arletty! et Satan habite au 21.
Cette fois-ci, la guerre est finie, l'ancien de la Crim est devenu détective privé. Toujours noctambule, il fréquente comme pendant l'Occupation les acteurs de cinéma et se retrouve engagé par David Warner, le neveu du tycoon, pour assurer la protection du réalisateur Orson Welles, invité au Festival de Cannes 1949 pour son film le Troisième homme.
Qui veut donc attenter à la vie du réalisateur? L'intrigue tient sur un timbre poste, d'ailleurs on finit par l'oublier tant elle est ténue . L'intérêt du roman réside dans les nombreuses anecdotes liées au monde du cinéma français et américain, au portrait d'Orson Welles, sorte d'ogre bâfreur, grand amoureux des femmes, créateur insatiable, esthète entouré de nombreux imbéciles qui paraissent toujours intelligents à l'écran, et au tandem Pierre Brasseur/ Dalio avec lequel Jean-Pierre de Lucovich avait co-écrit le livre de souvenirs Mes années folles.
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1949
Cannes - le Festival
Un nom : Orson Welles
Un détective ex-policier : Jérôme Dracéna.

Un coup de révolver ratant l'acteur et l'histoire commence.

Plongée dans le monde du cinéma de l'époque avec des films devenus des classiques dont « Le Troisième homme » qui participe à la session de Cannes.
On y croise des noms d'acteurs et actrices qui ont frayé la chronique de l'époque : Rita Hayworth l'ex d'Orson Welles, Pierre Brasseur et Marcel Dalio, Daniel Gélin, etc…
De Cannes à Paris et de Paris à Cannes, on met nos pas dans ceux d'un monde où le champagne coule à flot, où les échanges se font caustiques, humoristiques, un peu « cancan ».
Des journalistes américaines vipérines sont évoquées, des amours sans lendemain défilent, tout un monde à l'apparence légère, souvent dans la pure rivalité.
Orson Welles, magnifique de puissance, obsédé par son « Othello », mène le jeu du début à la fin du livre qui pourrait surprendre certains lecteurs.

L'enquête policière est maigre et surtout prétexte à évoquer l'époque, le cinéma, les acteurs, des lieux parisiens et les escaliers cannois.

Superficiel comme le monde présenté, ce livre distrait, se lit aisément et se referme sans regret.
Au lecteur qui ne connaît pas ces noms de faire quelques recherches qui lui donneront les clés d'un monde, de gens et d'une époque aujourd'hui disparus et enrichira sa culture cinématographique.


Merci à Babelio et aux Éditions 10/18 « Grands détectives » pour cet envoi.
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Roman agréable à lire à la plage ou dans les transports. Il nous plonge dans l'univers du cinéma français et américain de l'après guerre (années 50). de ci, de là, l'auteur émaille sa traversée du cinéma des années cinquante de potins mondains ou non (Bernard Blier aime les bons restaurants, etc...)
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Merci à Masse Critique et aux éditions 10-18 pour l'envoi de ce livre !
Je ne sais pas trop comment lancer la critique ... Je suis assez mitigée à vrai dire. J'ai été attirée par la figure d'Orson Welles, que je ne connais pas aussi bien que je le souhaite, et souhaitais en apprendre plus sur ce personnage. Ne le connaissant pas bien, donc, je ne savais pas s'il avait ou non été assassiné. Je me suis donc lancée dans l'aventure pour en savoir plus sur ce fait .
Sinon, le style est agréable à lire, le cinéma français et ses stars en fond sont dépaysants et prouvent une belle recherche de la part de l'auteur, Jean-Pierre de Lucovich. Toutefois, on part sur l'impression que c'est Orson Welles qui est le héros... alors que l'intrigue a pour personnage central Jérôme Dracéna, et s'écarte parfois de longues pages d'Orson Welles. Cela m'a rendue assez perplexe, et j'ai souvent décroché, car l'histoire perdait un peu de son attrait pour moi. C'est vraiment plus un polar qu'un ouvrage sur le cinéma, même si les acteurs sont omniprésents : on se perd un peu dans les magouilles diverses, les récits de crimes passés... (ou alors c'est juste parce que je n'ai pas l'habitude de cette littérature).
Voilà... je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter : malgré un livre qui se tient, par son intrigue, par son style, j'ai eu du mal à vraiment apprécier, ayant eu l'impression d'être un peu trompée par les promesses du titre. Sans avoir trouvé cela franchement inintéressant, je n'ai pas non plus été captivée : la découverte du personnage d'Orson est intéressante, mais elle est un peu perdue dans « tout le reste ».
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après occupe-toi d'Arletty, on retrouve dans cet opus l'ancien de la Crim' ( Jérôme Dracéna) devenu le détective sous l'occupation à Paris et qui là se voit offrir une nouvelle corde à son arc comme" jeune premier "au cinéma, lui qui en raffole.
une enquête diligentée par Mr Orson Welles himsef va transporter nos trublions jusque sur la Côte d'Azur pendant le festival de Cannes…
Mais tel est pris qui croyait prendre, l'histoire ne s'arrête pas là et mieux vaut aimer le cinéma et les acteurs d'après-guerre pour apprécier ce roman policier.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Pour vous résumer le personnage de Hedda , c'était une ancienne actrice ratée qui avait fini par devenir l'une deux femmes - l'autre étant Louella- les plus redoutées de Hollywood. Toutes les deux faisaient chanter les acteurs et les actrices sous peine de publier de informations gênantes sur leur vie privée. Hedda habitait une jolie maison à Beverly Hills qu'elle présentait comme "la maison de la peur". (...) Certaines vedettes se sont rebellées. Ann Sheridan lui a renversé un plat de purée sur la tête, mon ami Joseph Cotten, qui joue le journaliste dans Citizen Kane, lui a mis un coup de pied aux fesses au cours d'une soirée, et Joan Bennett, que Hedda avait attaquée dans sa chronique, lui a fait livrer un putois vivant dans un carton à chapeau avec une carte qui disait: "Un petit cadeau qui me fait penser à vous, il pue!"
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Il me regardait tout en allumant un cigare.
- Le meilleur moment pour fumer, juste après le petit-déjeuner, me dit-il. Malheureusement, les femmes n'aiment pas ça, alors il vaut mieux les voir plus tard. Vous savez ce que mon ami Groucho Marx , qui fumait huit cigares par jour, a répondu à sa femme qui le sommait de choisir entre elle et le cigare? "Nous nous quitterons bons amis!"
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Poussé par ma résurrection, j'ai demandé à Orson:
On peut savoir comment s'appelle le film?
L'Assassinat d'Orson Welles.
Enfin une bonne nouvelle: vous mourrez à la fin!
Mais non, mon cher Jérôme, je ne meurs pas à la fin. Je crois que vous n'avez pas bien compris. La dernière scène du film se passe à la fin du Festival dans ma suite du Carlton avec tous les acteurs et nous sommes en train de la répéter mot pour mot en ce moment.
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Pauvre Ingrid, dit Orson en ignorant ma remarque (...)
Je réussis à l'interrompre pour lui demandes s'il pensait vraiment avoir une chance de décrocher le prix d'interprétation masculine pour son rôle de Harry Lime dans troisième Homme.
J'avais jeté un froid. Il resta silencieux pendant un cours moment, puis alluma un cigare en me regardant fixement, comme il le faisait souvent, à travers un nuage de fumée. Il retrouva sa bonne humeur.
Bien sûr que je ne vais pas l'avoir. ….Vous avez l'air surpris, dear boy. Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste.
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Je dois encore de l'argent à RKO, les impôts américains me poursuivent et j'ai dû comparaître avant de partir devant un comité d'activités anti-américaines. Pourquoi ? Parce que j'ai fait campagne pour Roosevelt et pour les droits des Noirs. J'ai aussi milité pour des relations d'apaisement avec les Russes et, à un moment, j'ai annoncé que j'allais me présenter au Congrès. Vous voyez, pas de quoi fouetter Edgar Hoover ! Mais c'est trop pour Hollywood où l'on est très conservateur, dit il avant d'avaler la moitié de son cognac. P82/83.
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