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EAN : 9791026271185
233 pages
Librinova (21/12/2020)
3.62/5   13 notes
Résumé :
Lors d’un puissant ouragan sur la côte sud-californienne, Hayden, une escort-girl qui souhaite briser les chaînes avec son passé, se retrouve recluse dans une maison de grand standing avec deux amies et quatre détenus évadés lors d’un transfert. Durant leur séjour forcé, des liens vont se créer, d’autres vont se défaire. Mais dans ce jeu de faux-semblants où la désespérance et la folie se sont invitées, rien ne va se dérouler comme prévu. Pour certains, l’issue sera... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Merci à Librinova de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller .Alors qu'un ouragan sévit sur la côte californienne ,quatre détenus sont transférés ,secoués par le vent et la pluie dans le fourgon pénitentiaire jusqu'à un terrible accident où ils sont seuls à en réchapper. Ils trouvent refuge dans une maison ultra moderne abandonnée de ses occupants et décident d'en profiter avant de reprendre la fuite.Mais ils vont vite le regretter.
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Un drôle de petit roman que ce Réclusion.
S'ouvrant sur une scène d'une rare beauté dans laquelle s'affronte pourtant prisonniers et forces spéciales, il faudra s'habituer à ce qu'Arman F. Jecko nous propose quelques belles trouvailles stylistiques… mêlées au plus grand n'importe quoi général.
D'emblée, permettez-moi de passer sur ce carambolage de supercars en pleine tempête, grâce auquel notre bande de joyeux lurons va pouvoir s'échapper d'un bus pénitencier, avant de trouver refuge dans une baraque de milliardaire.
Ensuite, dites-moi : vous êtes des prisonniers en cavale, dans une villa comme vous n'en avez jamais vue. Quelle est votre réaction ? Rameuter des prostituées, pardi !
Prostituées qui, au petit matin après une nuit de folies (pas charnelles), se montreront émues à l'idée de ne pas repartir tout de suite, séduites par la proposition de participer à une petite vie de famille fictive avec les détenus. Ah, et peut-être parce que la tempête plane toujours, et que c'est dangereux dehors.
Et c'est là l'un des principaux problèmes de Réclusion : le danger de la tempête (pourtant point central de l'intrigue) est inexistant. Cette dernière est seulement mentionnée (brandie, devrais-je dire) en dialogue, comme une entrave à leur fuite. Une petite phrase par-là pour rappeler le danger, et puis on passe à autre chose. Pas de description particulière pour le cataclysme (Arman F. Jecko a pourtant prouvé qu'il savait y faire), si bien qu'il m'arrive souvent de l'oublier. C'est un peu dommage de la traiter de la sorte, ce qui enlève tout suspense et sens du danger pendant une bonne partie du roman.
Pourtant, Réclusion est riche en rebondissements, et malgré moments what-the-fuck (qui touchent aussi les personnages), Tyler s'est montré suffisamment touchant avec son délire de motos sauvages que pour également toucher mon petit coeur.
Un récit qui ne plaira certainement pas à tout le monde, mais qui est parvenu à me prendre au dépourvu. Et ce pour le mieux.
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Bravo à Arman F. Jecko pour son thriller psychologique « Réclusion », qui m'a tenue en haleine jusqu'aux dernières lignes.
Au cours de leur transfert, quatre détenus aux caractères très opposés, vont se retrouver pris dans une terrible tempête. Au coeur des éléments déchainés, deux bolides viendront s'encastrer dans leur fourgon, leur offrant une liberté toute relative. Attendre sur place et se faire rattraper par la police ? Chercher un abri au risque d'y laisser leur peau face aux foudres du ciel ? Contre toute attente, les quatre fugitifs vont trouver refuge dans une immense villa digne du paradis, appartenant à un milliardaire mégalomane. Dedans, tout y est luxe et débauche et ces quatre-là, soumis à l'enfermement et à la solitude depuis tant d'années, veulent une orgie de débauche. L'arrivée de 3 escort-girl et l'usage excessif de drogues en tout genre vont les faire basculer en enfer…
Écrit comme un film, ce thriller, très visuel, est très bien rythmé. Les rebondissements sont justes ahurissants et le suspense maintenu au cordeau jusqu'à la fin. A lire absolument !
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Réclusion, un excellent roman qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière page et même jusqu'à la dernière phrase. Tel le Petit Poucet, Armand sème de subtils indices tout au long de la lecture et lorsque vous croyez avoir trouvé le bon chemin. Paf, il vous retourne comme une crêpe sans que vous n'ayez rien vu venir. Une écriture percutante et fluide qui sert parfaitement le suspense et l'action. On imagine le décor, on ressent l'ambiance, on se torture les méninges. Quoi de mieux pour un thriller psychologique ? Si vous êtes amateurs du genre, n'hésitez plus, je vous le conseille vivement. Félicitations à Armand F Jecko c'est une belle réussite.
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Quelle déception pour ce roman dont j'attendais la lecture avec impatience !
L'idée de départ est plutôt bien choisie : un ouragan, des évadés de prison, une escort-girl qui souhaite changer de vie, une maison de milliardaire... Bref, un huis clos qui parait très alléchant. Et finalement, je me suis ennuyée.
Quatre détenus de la prison s'évadent lors d'un transfert, tuant tous les accompagnants lors de l'accident (je trouve que là, déjà, ça commence mal, comme par hasard, les détenus restent vivants). Ils s'enferment non loin de là dans une maison gigantesque, surement celle d'un milliardaire, où ils trouvent tout ce dont ils ont besoin pour quelques jours afin de s'organiser. Ils appellent des filles pour passer du bon temps, elles viennent à trois.
À partir de là, ça commence à devenir n'importe quoi. Il y a de l'alcool, bien sûr, mais sans doute d'autres choses. Il se passe des événements bizarres et tout le monde commence à se demander s'il n'y a pas un souci. Tout le monde devient fou, surtout l'un des détenus.
Et j'avoue que là, je ne comprends plus trop ce qu'il se passe. Ils se retrouvent tous enfermés, on comprend que certains se connaissent, que d'autres ont menti sur leur identité, que la maison n'est pas celle de qui on pensait... le lecteur est à ce moment-là complètement plongé dans une sorte de monde parallèle où il ne comprend plus rien. Qui est qui ? Qui est avec qui ? Qui est gentil ? Qui est méchant ? C'est très psychologique, j'adore d'habitude, mais je me suis perdue cette fois-ci !
La deuxième partie du roman est plus rythmée que la première, mais je l'ai trouvée très fouillis, je me suis noyée, j'ai perdu le fil. Même le dénouement ne m'a pas aidée à y voir plus clair. Je n'ai pas compris le rôle de tous ces personnages.
En résumé, un roman qui partait d'une bonne intention, mais qui m'a littéralement assommée, perdue et désemparée. Je ne savais plus qui était qui, en qui avoir confiance ou non, ce qui se passait pour les uns ou les autres... Bref, un roman qui ne m'a pas séduite.
À vous de vous faire votre propre idée, et merci à ceux qui l'ont lu (ou le liront) de me donner leur avis...
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
J’ai pas envie de parler avec vous. Je suis comme le reste de la société qui vous oubliera très vite. Je sais que vous vous foutez de la prison, vous la voyez un peu comme une maison de convalescence pour vous reposer entre deux coups, pas vrai ? C’est à cause de saloperies de votre espèce que l’État et la nation gaspillent du fric. Mais cette fois, tous vos liens seront coupés avec l’intérieur comme avec l’extérieur. Alors quand vous réclamerez une épaule sur laquelle pleurnicher, c’est la mienne que vous regretterez.
— Et toi Tyler, provoqua Warren, t’as rien à dire ? Comme par exemple ce que tu ferais si tu sortais demain ?
— Ben, euh..., balbutia Tyler, déjà j’assumerais mes conneries puis je crois bien que je ferais le max pour pas me faire prendre la prochaine fois.
Tous ces programmes de réinsertion auxquels il avait participé n’avaient visiblement eu aucun effet sur lui. Les trois autres prisonniers éclatèrent de rire.
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Excepté sa crainte du vide et son appréhension de nager dans l’océan. À part ces deux phobies, il fuyait l’ennui d’un quotidien morne dans lequel il n’envisageait aucun point fixe ; comme une maison, une femme, des enfants, un chien. L’idée seule de se coucher le soir sans avoir eu une seule fois durant la journée le cœur près d’imploser, boosté à l’adrénaline par ses excès, lui donnait la nausée. Depuis ces cinq dernières années passées en prison, le jeune homme avait su reconstruire tout un univers auquel il avait accès à l’envi pour vivre excessivement libre, même si ce n’était que dans son imagination. Mais ce soir, sa vie avait basculé dans une autre dimension. Et là, il ne contrôlait plus rien.  
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Devant l’indifférence générale, la femme mûre décida de se payer elle-même en récupérant la montre de la victime et les quelques billets qu’il portait sur lui. Elle aurait pu continuer à le dépouiller avec dextérité si la police n’avait pas été si rapide à arriver.
— Ils doivent avoir que ça à foutre, ces connards, surveiller ce putain d’immeuble, grommela la dame de mauvaise vie.
Elle se réfugia dans l’une des chambres les plus proches. La prostituée n’avait nullement l’intention de témoigner en faveur ou contre qui que ce fût. Son seul objectif était de se faire oublier en attendant que les affaires reprennent.
 
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Dans une salle spécifique, une opération délicate du coeur se déroulait. Le tracé de vie sur un ruban de papier oscillait de manière de plus en plus irrégulière.
Puis vint l'instant où une ligne droite et noire s'étira. Elle s'apparenta au revêtement sombre d'une route lors d'une nuit de tempète.
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Il avait touché au trafic d’armes, au blanchiment d’argent, au business trouble de la construction tous azimuts, au proxénétisme, aux jeux illégaux et à tellement d’autres choses. Son agenda avait toujours été bien rempli et il avait mené une vie exaltée jusqu’au jour où ses « amis » l’avaient lâché.
Aujourd’hui, il n’aspirait plus qu’à purger tranquillement sa peine. Son seul souci, la seule mission qu’il s’était assignée était de conseiller à tous ceux qui voulaient bien l’entendre de rester sur le droit chemin et surtout de ne jamais tuer.
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