Situé à la toute fin du recueil, comme une dernière bouchée venant de cet auteur si doué pour vous déboussoler,
La Bête et la Belle semble être un polar, sans vraiment en être un, semble être un conte, sans vraiment en suivre les étapes classiques, semble être noir, sans plomber l'ambiance. Qui est la bête et qui est la belle, je ne saurais le dire (enfin j'ai bien une idée mais ce serait vous déflorer l'histoire), en tout cas, encore une fois l'auteur nous raconte une histoire, attire notre attention sur ceci ou cela, pour mieux nous surprendre à la fin. C'est sympathique, ça se lit bien, et l'on sourit à la fin, comme on sourit devant un tour de magie simple mais qui a su nous bluffer.
Il termine parfaitement ce recueil, sur une note plus douce que le précédent titre (
Mygale), presque enfantine, ce qui rejoint par là le conte et nous laisse rêver en attendant le prochain livre qui saura nous bouleverser comme lui.
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