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EAN : SIE263702_438
Plon (30/11/-1)
3.25/5   4 notes
Résumé :
Parmi les nombreux voyages qu’il a effectués, Nikos Kazantzaki s’est rendu à deux reprises en URSS.
En 1925 d’abord, puis en 1929. À l’issue de ce deuxième séjour, il compose, directement en français, un surprenant roman, fruit de ses impressions et de ses expériences de voyage.
Toda-Raba, Sou-ki, Amita, Rahel, Yéranos, Azat, et l’Homme aux grandes mâchoires : autant de personnages d’origines et de cultures différentes qui reflètent les différentes fac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Abandon p 142 sur 287.
Toda-raba. moscou a crié a été écrit directement en Français en 1929, après le périple de Katzantzakis en URSS, le roman se veut être une odyssée où l'on suit les destinées de plusieurs personnages que l'on suit dans leurs aventures et leurs rapports à la révolution et censés être "tous, reflets de l'âme innombrable et indomptable de Nikos Kazantzakis"

Dans ce récit qui se veut truculent, plusieurs personnages de divers pays décident de se rendre à Moscou pour fêter les dix ans de la Révolution russe. Il y a Geranos le grec, Sou-Ki, l'ouvrier du quartier chinois d'une ville américaine, Amita le japonais, Rahel le juif russe, Toda-Raba le noir et quelques autres. le temps du voyage, chacun y va de ses anecdotes et ses réflexions historico-politico-économico-religieuses pour expliquer ce qui le séduit ou le déçoit en URSS... malheureusement je n'ai pas compris l'intérêt de ce récit, trop de considérations très datées - difficile de lire la sublimation du communisme qui s'est écroulé à la fin du siècle dernier et qui a révélé un visage bien tragique - trop de personnages, beaucoup de confusion dans la construction et au final je n'ai pas compris le pourquoi de ce texte...Une lecture qui m'a ennuyée au point que j'ai préféré y mettre fin.
Un rendez-vous manqué avec l'auteur du magnifique Alexis Zorba.
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J'adore cet auteur, dommage que ce livre soit si rare.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Je ne suis pas un homme d'action. C'est pour cela que j'ai non seulement le droit, mais aussi la force de voir un peu plus vaste et plus clair que vous, hommes et femmes d'action. Vous êtes enfouis dans votre tranchée , nécessairement étroite, et vous combattez; vous ne voyez qu'un secteur de la bataille.
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Un Hindou lutta longtemps contre courant le courant qui emportait sa barque vers la cataracte ; lorsque le grand lutteur a compris que tout effort était vain, il croisa les rames et se mit à chanter. Ah ! que ma vie devienne ce chant : je n’espère plus, je ne crains plus, je suis libre.
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Un vieux moine, au froc couleur de terre, courbé devant lui, sourit et lui demande l’aumône. Amita pose sur l’écuelle de grappes de raisin et une tranche de melon ; il la remplit. Mais le mendiant ne retire pas sa main. « Que veux-tu encore, mon père ? murmure Amita. Il y trois degrés de l’aumône. Le premier, le plus bas est l’acte, tu l’as accompli ; le second plus élevé est la parole, je l’attends.
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Bouddha aimait à dire qu’un oiseau qui passerait au-dessus d’une montagne en la frôlant de ses ailes, parviendrait un jour à la polir et à la rendre accessible. Pourquoi ne pas espérer que dans quelques millénaires seulement, qui passeront comme un éclair, les grandes idées généreuses, en frôlant de leurs ailes d’ombre notre petit cœur de granit, arriveront au même résultat. (Eleni)
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Un démon et un archange luttent toujours à chaque époque. Pour moi, archange est celui qui pousse vers en haut, celui qui m’aide à vaincre ma paresse, ma lâcheté, mon égoïsme ; celui qui élargit mon cœur et mon cerveau.
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Videos de Nikos Kazantzakis (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nikos Kazantzakis
Nikos Kazantzakis : Le regard crétois (1974 / France Culture). Nikos Kazantzakis sur l'île d'Égine, en 1927 - Photo : Musée Benaki. Par Richard-Pierre Guiraudou. Les textes, extraits d'“Ascèse”, d'“Alexis Zorba”, de la “Lettre au Greco”, de “Kouros”, de “Toda-Raba” et de “L'Odyssée”, ont été dits par Julien Bertheau, François Chaumette (de la Comédie-Française), Roger Crouzet et Jean-Pierre Leroux. Et c'est Jean Négroni qui a dit le texte de présentation de Richard-Pierre Guiraudou. Avec la participation exceptionnelle de Madame Eléni Kazantzakis, et la voix de Nikos Kazantzakis, recueillie au cours de ses entretiens avec Pierre Sipriot, en 1957. Réalisation de Georges Gaudebert. Diffusion sur France Culture le 1er août 1974. Níkos Kazantzákis (en grec moderne : Νίκος Καζαντζάκης) ou Kazantzaki ou encore Kazantsakis, né le 18 février 1883 à Héraklion, en Crète, et mort le 26 octobre 1957 à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), est un écrivain grec principalement connu pour son roman “Alexis Zorba”, adapté au cinéma sous le titre “Zorba le Grec” (titre original : “Alexis Zorba”) par le réalisateur Michael Cacoyannis, et pour son roman “La Dernière Tentation” (dont le titre a été longtemps détourné au profit du titre du film et désormais republié sous son nom authentique), adapté au cinéma par le réalisateur Martin Scorsese sous le titre “La Dernière Tentation du Christ” (titre original : “The Last Temptation of Christ”). Penseur influencé par Nietzsche et Bergson, dont il suivit l'enseignement à Paris, il fut également tenté par le marxisme et s'intéressa au bouddhisme. « Il a poursuivi une quête tâtonnante qui lui a fait abandonner le christianisme au profit du bouddhisme, puis du marxisme-léninisme, avant de le ramener à Jésus sous l'égide de Saint-François. » Bertrand Westphal (in “Roman et évangile : transposition de l'évangile dans le roman européen”, p. 179) Bien que son œuvre soit marquée d’un réel anticléricalisme, il n’en reste pas moins que son rapport à la religion chrétienne laissa des traces fortes dans sa pensée : goût prononcé de l’ascétisme, dualisme puissant entre corps et esprit, idée du caractère rédempteur de la souffrance… Ainsi la lecture de la vie des saints, qu'il faisait enfant à sa mère, le marqua-t-elle durablement. Mais plus que tout, c’est le modèle christique, et plus particulièrement l’image du Christ montant au Golgotha, qui traverse son œuvre comme un axe fondateur. Bien que libéré de la religion, comme en témoigne sans équivoque son fameux « Je n'espère rien, je ne crains rien, je suis libre », Kazantzákis restera donc l’héritier de cet « idéal Christ » qui se fond aussi, il faut le souligner, avec celui emprunté à la culture éminemment guerrière d’une Crète farouche encore sous le joug turc dans ses années d’enfance.
Sources : France Culture et Wikipédia
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