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Marie-France de Paloméra (Traducteur)
EAN : 9782757800089
544 pages
Points (08/06/2006)
3.19/5   35 notes
Résumé :
J'ai une affaire tordue, du coup j’ai pensé à toi », lance l'inspecteur Milo Sturgis à son vieil ami, le psychologue Alex Delaware, pour l'inviter à le rejoindre dans une galerie où une jeune artiste a été garrottée Le Soir de sa première exposition. Tordue, l'affaire L'est bien, dans la mesure où le meurtre n'a aucun mobile clair. Sans même parler de la mise en scène. Il ne s'agit donc pas d'un crime passionnel, mais de l'œuvre d'un tueur en série particulièrement ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Aujourd'hui, ce n'est pas banal, je vais faire une demie critique. Vous comprendrez assez vite pourquoi.
Tout d'abord c'est le premier livre que je lis de Kellerman (père), et dès le début, il plante le décor d'un polar assez sympa. Un suspense habile, et des points de vue internes alternés, tout ce que j'aime!
En plus, de quoi faire frissonner l'apprentie artiste que je suis, le très mystérieux meurtrier ne s'en prend qu'à des artistes, talentueux et en pleine ascension, même tardive. le regard réaliste et cynique de l'auteur sur le monde ubuesque et incertain de l'art me plait, et la réalité psychologique des personnalités des héros est très stimulante. Je suis tenue en haleine par l'enquête fastidieuse. Mais qui est l'assassin?
ET LA...
C'est le drame.
Mon livre a subi une grosse, grosse erreur d'impression. de la page 288, je passe à la page 353. Puis à la page 416, je reviens (à nouveau) à la page 353.
C'est la première fois que ça m'arrive, et ce n'est pas très pratique pour lire un polar.
Je n'ai plus le ticket de caisse depuis belle lurette, vu la hauteur quasi centenaire de ma PAL.
Je n'ai donc, la mort dans l'âme, lu que la moitié de ce livre qui s'annonçait fort bien.
Alors je lance un appel, à n'importe lequel d'entre vous qui collectionnerait des trucs loufoques genre des bouquins mal imprimés, je veux bien l'échanger contre un livre bien imprimé (oui, là, vous sentez l'arnaque et vous vous dites : Tu te crois Aux Prix Uniques ou quoi?).
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Jonathan Kellerman renoue avec ses personnages récurrents.
Nous retrouvons Alex Delaware, Robin, Milo Sturgis, promut lieutenant, mais quasiment placardisé ; l'inspectrice Petra Connor, de la brigade homicide du LAPD, avec un nouvel équipier.
Le tout constituant un polar très plaisant à lire.
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Un bon Kellerman dans la lignée de ses précédents romans. Les personnages récurrents de l'auteur (Sturgis, Delaware et Petra) sont associés dans cette enquête qui malheureusement s'enlise un peu passées les 300 premières pages. Il n'en reste pas moins un bon roman policier que l'on a plaisir à lire même si force est de reconnaître qu'il ne laissera pas un souvenir impérissable. Un roman agréable donc mais sans plus.
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Un bon polar qui nous plonge dans le monde de la musique americaine avec comme point de depart le meurtre d'un musicien celebre sans mobile apparent.Notre duo d'inspecteurs favoris va avoir bien du fil a retordre pour retrouver les auteurs de ces meurtres et nous beaucoup devplaisir a suivre leur enquête.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai l'impression de trahir. De le trahir. Ça fait des années. Pourquoi ne puis-je pas me libérer ?
- Tu l'aimais. Tu n'as jamais cessé de l'aimer.
- Jamais répéta-t-elle. Et je ne cesserai peut-être jamais... peux-tu t'en accommoder ? Car tu n'y es pour rien.
- Je m'en accommode.
- Tu parles sincèrement ?
- Oui.
- Je comprends que tu éprouves toujours des sentiments pour Robin.
- Des sentiments, répétai-je.
- Je me trompe ?
Je ne répondis pas.
- Vous avez vécu des années ensemble, reprit-elle. Il faudrait que tu sois complètement superficiel pour les rayer d'un coup.
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J'avais envisagé d'aller voir Spike. C'était moi qui l'avait adopté, mais il avait fini par me traiter avec mépris et se poser en rival pour obtenir les faveurs de Robin.
Pas question de nous en disputer la garde : je savais qui aurait le dernier mot.
N'empêche que sa petite bouille de bouledogue, son égocentrisme comique et sa gloutonnerie ahurissante me manquaient parfois.
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Une douzaine de toiles en moins de quatre mois. Un artiste vénal aurait barbouillé le tout sans problème, mais pas Julie : elle était perfectionniste. Elle pilait ses propres pigments, superposait les couches de matière, introduisait des glacis et des vernis qui n’appartenaient qu’à elle. Elle poussait la minutie jusqu’à confectionner quelquefois ses propres pinceaux ! Elle pouvait passer des semaines à faire des pinceaux… Et des cadres. Chacun devait être une pièce originale, le prolongement parfait de la peinture. Tout devait être impeccable. Tout devenait un projet d’une immense importance.
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Chez la plupart des gens, l’adoration des idoles est un engouement qui prend fin avec l’entrée dans l’âge adulte. Mais certaines personnalités limites restent définitivement immatures et ce qui commence comme une substitution du moi inoffensive – le jeune qui se plante devant son miroir et joue de la guitare en se prenant pour Jimmy Hendrix – peut se transformer en piratage psychologique.
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Les gens qui vous disent qu’ils veulent devenir écrivain n’y parviennent jamais. Quand ils vous disent qu’ils veulent écrire, ils ont une chance de réussir. Ce qui pourrait cadrer avec notre scénario de l’admirateur aigri : un individu qui prend son plaisir avec les signes extérieurs de la créativité.
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