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EAN : 9782918135425
346 pages
Editions Dialogues (12/01/2012)
4.07/5   21 notes
Résumé :
Comment Zola Méké, jeune Africain issu d’une famille démunie,
est-il devenu chirurgien à Paris ?
Pour faire ses études, Zola, adolescent, est obligé de s’exiler.
D’abord à Cuba, puis en Russie et en France. Une ascension sociale terriblement coûteuse : déchirement familial, petits boulots pour survivre, racisme, tiraillement entre l’attrait d’une vie « moderne » et l’emprise de la culture originelle.
Mais ce roman est aussi une histoire f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Une histoire bien simple. Celle d'un homme qui, parti (sélectionné et envoyé) d'Afrique (Congo alors démocratique) assez jeune (presque harrag), pour faire des études... de médecine, tous les horizons étant «bouchées», pour aller plus loin que le collège dans son propre pays - causes : misère, corruption, népotisme, favoritisme, bureaucratie … tous les maux habituels (sic !). Il atterrit… à Cuba (pas de chance, durant la période qui avait vu l'embargo américain se durcir et l'aide soviétique diminuer)… puis ira en Russie (pas de chance, durant la période Eltsine)… puis, pour devenir spécialiste, il atterrit à Paris (recommandé par un grand prof ‘russe… qui avait «goûté» du goulag sibérien avant Gorbatchev).

Il raconte toutes ces vies, celles de ces compagnons africains d'(in-) fortunes toujours dures, les amitiés, les amours ratées, étant confrontées aux incompréhensions multiples et diverses des «autres» qui voyaient en l'immigrant, le «négro», une sorte d' «étalon»… alors qu'il était un médecin de qualité.

Et, bien sûr, le sempiternel débat (car on retrouve dans l'histoire les inévitables mais nécessaires militants révolutionnaires, noirs ou blancs, qui luttent inlassablement contre les dictatures et les lobbies) sur «le retour au pays»... afin de contribuer au «développement national», pour ne plus «faire appel à l'aide étrangère». Cela se fera... grâce à... l'amour d'une consoeur qu'il avait aimé à Cuba et qu'il n'a jamais oublié. Mais qui, elle, était revenue tout de suite au pays se mettre au service des autres. Cherchez toujours la femme, pardi !

Avis : Un roman, certes, écrit comme tel, mais aussi un grand reportage de vie(s), qui se lit… comme tel. Triste mais optimiste et plein d'humour.
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"Noirs en blanc" est une fiction inspirée de témoignages de médecins étrangers travaillant dans nos hôpitaux. Il évoque la fuite des cerveaux d'Afrique ˗ un drame pour ce continent… "Reprenez vos ONG et rendez-nous nos médecins !" s'écrie Myezi, une femme chirurgien amoureuse de Zola.

Le livre nous conte l'histoire de Zola comme s'il s'agissait d'une pièce en trois actes. La première se déroule sur l'ile de la Jeunesse, face à La Havane, la deuxième à Saint Petersburg et la troisième à Paris. Comment un jeune Congolais a-t-il pu faire un pareil périple juste pour réaliser son rêve « devenir médecin » ? C'est la première question qui m'a hantée en lisant ce roman. J'ignorais que, jusque dans les années 80, la Russie octroyait des bourses à des jeunes Africains méritants et les envoyaient ensuite étudier à Cuba, chez les camarades communistes. Admirable générosité cachant cependant une vie de privations et de brimades où les jeunes devaient travailler dur aux champs pour financer leurs études.
Direction St Petersburg ensuite, pour suivre des études universitaires, loin de la famille toujours, des amis de Cuba et dans un froid sibérien qui découragerait les plus volontaires. L'apprentissage d'une vie tout autre, tout aussi dure, où le règne de la débrouille est le lot de tous les étudiants étrangers.
Enfin, arrivée à Paris pour entamer une vie professionnelle tant attendue.

Ce récit initiatique sur fond de Guerre froide finissante et de Glasnost, nous fait partager le quotidien difficile d'un jeune garçon obstiné. Il lui faudra une détermination hors du commun pour supporter les brimades de petits chefs que le régime favorise, la méfiance et le racisme, la violence et le mépris.

D'une écriture simple et efficace - hélas gâchée par de très nombreuses fautes d'orthographe de l'éditeur - Denis Labayle, lui-même médecin à l'origine, nous retrace l'épopée moderne d'un jeune homme courageux sans jamais verser dans la condescendance ou le misérabilisme. Mais au-delà de l'histoire de Zola, c'est notre vision occidentale de l'Afrique qui est sur la sellette. Nous qui favorisons la fuite des cerveaux africains et regardons sans broncher un continent mourir exsangue. Nous qui croulons sous le confort et la sécurité quand les malades africains doivent payer eux-mêmes le fil de suture avant d'espérer pouvoir être opérés.
J'ai fermé le livre sur ce monde à deux vitesses, une réalité qui fait honte, avec un sentiment d'admiration infinie pour tous les Zola de la terre.


Lien : http://argali.eklablog.fr
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Si le thème évoqué dans le roman est très sérieux, la lecture est fluide, d'un ton autobiographique. Les personnages sont sympathiques, soudés par une profonde amitié.

L'auteur puise dans les témoignages de ses confrères pour nous livrer une histoire sincère et authentique.



L'histoire peut se décomposer en quatre parties: l'enfance de Zola à Cuba, sa scolarité à Saint Petersburg, sa carrière en France et son retour au pays. On suit le jeune Zola à travers son chemin de croix pour devenir médecin. Ce parcours parait presque surréaliste, poursuivre ses études à travers trois pays et dans des conditions de vie déplorables, alors que dans notre pays presque tout le monde à accès à de bien meilleures installations.

J'ai beaucoup aimé la première partie à Cuba en pleine guerre froide.

On y apprend qu'à cette époque Cuba (et derrière lui la Russie), octroyait des bourses d'études à de jeune africains. Acte pas vraiment humanitaire car il s'en servait comme esclaves dans les champs pour financer leurs études.

L'auteur narre en second plan les désillusions du "père adoptif" du héros, grand idéaliste, qui s'était donné corps et âme pour ce pays dont il croyait la cause juste et qui doit fuir comme un bandit hors du pays.



Derrière une histoire un peu longuette sur la vie du héros, une véritable question se pose. Comment régler le problème de la fuite des cerveaux d'Afrique ?

Si le problème est simple, la solution l'est beaucoup moins.

En effet, pour s'instruire les jeunes africains sont obligés de quitter le pays. Et quand, au bout de leurs efforts, ils acquièrent diplômes, travail et situations, ils se retrouvent face à un gigantesque point d'interrogation. Doivent-ils rentrer dans leurs pays pour le faire progresser et ce contre leurs gouvernements tout en laissant derrière eux une médecine moderne, un salaire et une vie confortable.

Bien que le thème m'ait beaucoup plu, le remplissage sur la vie du héros m'a souvent lassé. Certains passages étaient franchement dérangeants et superflus.

J'ai trouvé également dommage que le véritable problème ne soit évoqué que dans les dernières pages.

En résumé, c'est une lecture sympathique qui, au travers d'un roman, pose de réelles questions.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Noir en blanc est un roman traitant de la fuite des cerveaux d'Afrique. Ici, fuite imposée puisque le personnage principal, Zola, est arraché jeune aux siens pour être envoyé dans une école réservée aux africains à Cuba, puis envoyé en Russie afin d'y faire des études de médecine. Il nous y relate ses rencontres, ses questions existentielles, ses souffrances face à l'éloignement, la perte de soi et le racisme rencontré loin de sa terre. Avec lui on découvre ce sentiment que ressentent les expatriés qui regardent toujours vers leur terre avec un sentiment mêlé de nostalgie, de douleur et de la crainte de ne plus tout à fait lui appartenir. C'est un sentiment touchant, et universel, ne tenant pas tant à la couleur de la peau, qu'à celle du coeur, et toute personne contrainte par la vie de vivre loin de l'endroit où l'on se sent chez soi finit un jour par ressentir cette même angoisse de, peut-être, ne jamais plus être capable de se sentir chez soi quelque part.

Alors certes, ce n'est pas son histoire que nous raconte Denis Labayle. Pourtant on sent dans cette mosaïque de personnages une vérité palpable : celle du témoignage recueilli, de la confidence sincère des médecins étrangers, et d'une volonté de l'auteur de décrire, de porter à un regard neuf une vérité que beaucoup ignorent. En ces temps où l'immigration devient un sujet polémique, et houleux pour certains, partager avec ces hommes et ces femmes le regard que porte celui qui arrive sur nos sociétés, qu'il aurait gagnées de façon plus ou moins volontaire, est une expérience enrichissante. Il est intéressant de plus de s'intéresser au travers du dilemme que traverse Zola cette souffrance de voir sa terre s'enfoncer dans la douleur, et la misère, tout en demeurant loin de celle-ci et, d'une certaine manière, impuissant.

Pour ce qui est du texte en lui-même, j'avoue ne pas avoir été plus touchée que cela par le style de l'auteur, qui en dépit d'un thème qui a su m'intéresser et me happer assez vite, m'a laissée plutôt froide pour ce qui est de la lecture elle-même. Je recommanderais tout de même ce roman, car il pose des questions importantes selon moi, bien que je n'ai pas eu pour celui-ci de véritable coup de coeur. Pour autant, c'est un roman que j'ai eu plaisir à découvrir, et un auteur dont j'essaierais peut-être ultérieurement de découvrir d'autres facettes.
Lien : http://biblio-dare.tumblr.co..
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Zola, jeune congolais de treize ans s'enfuit du collège situé sur l'île de la Jeunesse (une des îles de Cuba) où il a été envoyé par ses parents : sa famille et son pays lui manquent. Affamé, il débarque chez monsieur Pernec, un idéaliste qui le convainc de retourner à l'école en échange de quelques heures de liberté avec lui le week-end. Dès lors les années d'étude s'écoulent paisiblement et, rêvant de devenir médecin, Zola n'attend que son affectation à l'université de la Havane. Mais les choses ne sont pas si simples : son mentor est pourchassé et doit fuir l'île, lui-même, en représailles de son amitié avec un homme jugé réfractaire au système communiste est affecté dans une université de Saint-Pétersbourg, en Russie ! A nouveau déraciné, Zola doit apprendre à se débrouiller seul dans ce nouvel univers où le froid et le manque d'argent ne sont pas ses moindres ennemis...

Noirs en blanc est un roman saga très intéressant mais un peu longuet sur la vie d'une jeune et brillant garçon qui, seul espoir de sa famille, a été envoyé à l'école loin de son pays pour "devenir quelqu'un" et soutenir les vieux jours de ses parents à son retour comme tout bon garçon aimant sa famille. Zola traverse ses années d'étude en se laissant porter par les événements, ne s'engageant jamais vraiment, manquant parfois profondément de caractère mais toujours entouré d'amis sincères qui le soutiennent et l'aident à s'adapter à chaque changement de cap : Cuba, La Havane, Paris, Zola en aura parcouru des kilomètres avant de devenir médecin en France : retournera-t-il au pays soutenir sa famille ou se laissera-t-il séduire par l'espoir d'une vie parisienne clinquante ?
A travers l'histoire de Zola, Denis Labayle aborde de nombreux thèmes qui donnent à réfléchir sur les problèmes de l'Afrique : dictatures, corruption des états, fuite des cerveaux, manque d'entrain des jeunes africains à revenir au pays une fois leur diplôme en poche préférant parfois galérer en France ou ailleurs malgré les injustices et le froid plutôt que dans un pays qu'ils jugent "arriéré"... Dans cette marche du monde, fabrique d'hommes et de femmes avides de modernité, de matérialisme n'en oublie-t-on pas l'essentiel ? La famille, l'amitié, l'amour se sont-ils pas une bien meilleure alternative ? Et comment, moi, bien planquée derrière mon confort français et totalement consciente de mes acquis pourrais-je en juger ? "Il faut" est un début de phrase si facile en France...
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Un soir à Douala, avant de partir, j'ai distribué la plupart de mes habits africains à des copains. Je leur ai dit qu'on ne partait pas dans un pays de cocagne avec ses valises pleines. Je me vantais d'emporter le strict minimum. Bien mal m'en a pris. A l'aéroport de Moscou, en sortant du bâtiment, il soufflait un vent à te glacer les dents. J'avais les yeux et la peau brûlés. Sous mon imperméable, je portais simplement un complet de flanelle et une chemise légère. J'ai commencé à frissonner. Un frisson terrible, plus incontrôlable que celui des mauvaises fièvres. Mes compagnons, qui portaient comme moi des habits légers, ont présenté les mêmes symptômes. Il y avait urgence à réagir sous peine de se figer définitivement. Tous les dix, on a reflué vers le hall de l'aéroport, on a ouvert nos valises à même le sol et on a enfilé tout ce qu'elles contenaient. Moi, j'ai mis tous mes tee-shirts, mes trois chemises, deux pull-overs, un pantalon par-dessus mon jean, et j'ai même utilisé mon pyjama comme écharpe.
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Je reste un long moment immobile devant cette tombe, sans savoir ce que je ressens vraiment. Une sorte de sentiment d'amour respectueux, peut-être plus respectueux qu'amoureux. Depuis dix ans qu'il est mort, j'ai tant attendu ce rendez-vous. Et cet instant est enfin arrivé. Je me contente de murmurer: "Père, je suis revenu. Je suis médecin comme tu le souhaitais, j'arrive un peu tard pour te soigner." Puis je laisse le silence prendre la place des prières. Les remords, les regrets, les rancoeurs, les incompréhensions n'ont plus cours. Me vient à l'esprit une drôle d'analogie : mon père a toujours vécu en serviteur dévoué des Blancs, et moi, aujourd'hui, je fais de même. Pour le satisfaire, j'ai parcouru des continents, traversé des océans, supporté tant de sacrifices! Pour finalement reproduire. Qui de nous deux a été le plus heureux? Celui qui, travailleur appliqué, a vécu dans l'ignorance? Ou moi qui contemple cette tombe du haut de mes insatisfactions?
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Tu as beaucoup couru, Zola. Il est temps de te poser. On cherche tous un sens à notre vie, mais toi, à force de te tourner dans tous les sens, t'en as perdu la direction. Tu vis dans le vertige. Arrête un instant, regarde devant toi. Les solutions sont parfois aussi simples que la mangue qui pousse dans le manguier. Les fruits sont là pour être cueillis, si tu attends, ils pourrissent. Ne deviens pas cette mangue pourrie, au risque de tomber un jour de l'arbre.
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Je me réveille souvent en sursaut, couvert de sueur, submergé par un flot de pensées où se mêlent des visages familiers et des situations incongrues. Tout s'efface si vite que je doute parfois de leur apparition, mais je garde de ces visions une impression de malaise au point de ne plus savoir si mon corps se trouve en Afrique ou à Cuba. Je me suis même surpris l'autre nuit à prononcer un "maman" douloureux, tout juste chuchoté pour ne pas réveiller mes voisins. L'affection que me témoigne l'ingénieur ne suffit pas à calmer ma tristesse. Je reste habité par le souvenir de chaudes soirées en famille, du regard attentif de ma mère, des plaisanteries de mes frères et sœurs, du baiser du soir et du petit mot susurré qui rassure. Parfois je décide de rester éveiller jusqu'à l'appel, de peur qu'en sombrant mes angoisses resurgissent.
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Actuellement, sur le plan professionnel, tout semble me sourire, et pourtant jamais je ne me suis senti si désorienté. Je ne sais plus où j'en suis... Parfois je me demande si le tunnel de l'exil a une issue. Je sais, j'aurais peut-être dû t'écouter et rentrer plus tôt au pays. Mais pour quoi faire ? Il n'y a rien là-bas, ni poste, ni moyens techniques, ni de quoi vivre. L'argent, tu le sais, ce n'est pas ma priorité, mais je ne veux pas non plus en faire un souci quotidien... Et si j'avais suivi Albert, j'aurais probablement rencontré les mêmes difficultés. [...] Je voudrais vivre, simplement vivre... Est-ce trop demander ?
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