Pas d'argent, pas de soins. Alors, combien coûte la vie d'un Malgache? Ou d'un Africain, ou d'un habitant des pays pauvres de l'Asie ? Pas même une poignée d'euros. Que valent les grands principes quand ils n'ont de valeur qu'en fonction du lieu ? Et là, il ne s'agit pas de faire de l’humanitaire au grand cœur. Seulement de la médecine internationale. Rien de plus, mais rien de moins. Quand on est pour le respect de la vie, il faut l’être sans distinction de lieu, de sexe, de couleur, de moyens financiers. Réglons ces problèmes et ensuite nous parlerons du reste. Sinon notre moralité à géométrie variable se fait la complice silencieuse de l'inacceptable.
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Voilà un scandale d'une autre ampleur que de savoir si réduire de quelques heures la fin de vie des habitants des pays riches, atteint d'une maladie mortelle et désireux de partir est un crime ou non! D'où vient ce paradoxe surréaliste de nos sociétés qui se déchirent pour savoir si un médecin peut aider un malade mourant à partir, et simultanément se désintéressent de la survie d'enfants qui décèdent d’appendicite aiguë parce que, vivant sous d'autres climats, leurs parents manquent d'argent pour payer l'intervention chirurgicale ?
La pauvreté du vocabulaire concernant la fin de vie et l'emploi calculé d'une fausse terminologie ne sont pas le fait du hasard. La simplifications des termes, l’amalgame des expressions, l'utilisation de qualificatifs réducteurs, tout cela permet de caricaturer la pensée adverse, de la simplifier. Imposer sa propre définition des mots est une tactique astucieuse pour truquer le débat. On se retrouve ainsi parfois en face de tricheurs qui, comme au poker, se distribuent les as, les rois et les reines et vous donnent les sept et les huit. Il est difficile de se battre contre la perversité des termes, il faut du temps pour redonner au mot sa signification d'origine, ce qui n'est pas toujours possible dans un échange médiatique
Lorsque les premières unités de soins palliatifs furent instituées, le traitement de la douleur tardait à s'imposer, et les soins spécifiques aux mourants étaient insuffisants. Car, si étrange que cela puisse paraître, l'abord de la mort des malades n'a jamais fait partie de l'enseignement médical. Une lacune comme tant d'autres dans un enseignement universitaire de la médecine pléthorique dans l'inutile, insuffisant dans les domaines essentiels.
Merci à tous les auteurs, visiteurs, partenaires et petites mains de cette belle édition. Un grand plaisir et une grande fierté d'organiser de tels événements pour des libraires indépendants. Rendez-vous en les 26 et 27 avril à Océanis à Ploemeur pour une grande édition exceptionnelle autour de la littérature de voyage et des grands espaces.
Avec la participation de :
WILLEM
Medi HOLTROP
Irène FRAIN
Jean-Paul OLLIVIER
Patrick TABARLY
Thierry JIGOUREL (le matin)
Marie SIZUN
Pascal BRESSON
Marina DÉDÉYAN (le matin)
Joël RAGÉNÈS
Daniel CARIO
Nathalie BEAUVAIS
Chistophe BONCENS
NONO
Christian BLANCHARD
Fabienne JUHEL
Denis LABAYLE
GUÉNANE
Bernard RIO
François MORIZUR
Frédérique LE ROMANCER
François BELLEC
Michèle GUILLOUX
Gwenola PICHARD
Hervé HUGUEN
Hervé POUZOULLIC
Sylvie DELANOY
Jean-Yves LE LAN
Patrick HUCHET
Charles MADÉZO
Lutz STEHL
Yann LUKAS
Patrick ARGENTÉ
Claude CHARBONNEAU
Patrice MANIC
Gérard TESCHNER
Elisabeth MAHÉ
Jean-Marc PERRET
Georges MAMMOS
Comité d'Histoire du Pays de Ploemeur
Chemin Faisant
Groix Editions Diffusion
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