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EAN : 9782362291944
160 pages
Editions Bruno Doucey (06/09/2018)
3.95/5   10 notes
Résumé :
[PEUT ETRE LU INDÉPENDAMMENT DES TOMES PRÉCÉDENTS]

Après la publication des recueils Une île en terre (2016) et Le poids d'un nuage (2017), Yvon Le Men nous offre le troisième volume de sa trilogie Les continents sont des radeaux perdus.
Avec Un cri fendu en mille, l'heure n'est plus aux paysages de l'enfance ni aux oeuvres qui ont fait naître une conscience au monde. C'est de la découverte physique, sensible, amoureuse de ce monde dont nous p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Merci aux éditions Bruno Doucey de m'avoir donné l'occasion de découvrir une fois de plus un superbe poète.
En vers ou en prose, Yvon le Men nous fait participer à ses voyages et ses rencontres, en Italie, à Lisbonne, en Roumanie, à Bamako, à Pékin, au Tibet, au Brésil ou en Haïti. S'il sait s'émerveiller de la nature, de la beauté d'un visage ou de la noblesse d'un geste, il reste aussi ouvert aux douleurs du monde, que ce soit à Buchenwald, en Bosnie, en Palestine ou à Beyrouth.
Yvon le Men cisèle son écriture pour nous offrir toujours le mot le plus approprié. Comme il l'écrit : "le métier du poète n'est-il pas de vérifier le sens des mots ?" Il nous invite à poser un regard juste sur les choses et les personnes. Son texte est aussi parsemé de petits "indices" qui nous conduisent à découvrir un peu de sa vie, comme quand il parle de sa grand-mère ou qu'il écrit "dans ma ville natale saluer le saint dont je porte le prénom" ou encore "dont le nom dans son pays comme le mien dans mon pays veut dire 'pierre'". Il nous invite aussi à des rencontres littéraires avec Paul Celan et sa Sulamite ou encore Goethe et le Roi des Aulnes (le "Erlkönig" de la légende germanique).
Un très belle lecture, pour des voyages merveilleux aux quatre vents du monde. Merci Yvon le Men !
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Un voyage à travers les mots !
Yvon le Men nous emmène avec lui à la rencontre du monde. Chaque petit poème fait découvrir au lecteur une ville, une région, un pays… Les poèmes de ce recueil nous content le destin d'individus et de lieux dont la petite histoire fait des clins d'oeil à la grande avec un grand H.
Le ton est parfois contemplatif, parfois mélancolique, parfois compassionnel mais toujours juste. Il ne juge pas. Chaque mot est justement pensé, posé, placé pour mettre en lumière le lieu et son histoire. le poète breton a l'art de la forme, cette manière à lui de rendre la poésie simple, belle et accessible.
Le temps de quelques vers, il nous embarque dans un tour du monde, un tour DES mondes immobile.
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Yvon-Le-Men nous amène en voyage à travers son oeuvre poétique. Les pays parcourus sont variés . Chacun fait naître chez l'auteur un poème aux vers très courts mais qui décrit très bien les ambiances de chaque société, souvent la tristesse émerge dans l'écriture et nous prend au cœur. C'est un livre qui se lit avec plaisir et où on peut s'arrêter entre deux voyages.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Il faut du silence
aux mots
pour ne pas rayer le chagrin

il faut du silence
autour des morts
pour entendre leur vie
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J'ai connu suffisamment de joie pour désirer la rencontre aux quatre points cardinaux de la planète.
C'est ainsi que j'ai découvert ces villes, ces fleuves, ces montagnes, ces mers, ces forêts, ces déserts d'où je parle, ainsi que les hommes et les femmes qui les habitent et les fécondent. Ils ont laissé trace de leurs pas dans mes poèmes. Ce sont leurs pistes qu'il faut suivre ici.
Leurs pistes écrites hier en pas, aujourd'hui en mots, en vers, en poèmes, parfois même en prose. Ouverts à tous les vents du monde.
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Penché
l'un vers l'autre

lui que je devine
elle que je vois de dos

tant de douceur
sur une seule épaule

où s'accroche
comme un bras en écharpe
un berceau

elle berce son enfant
dans sa langue maternelle
la langue des signes

qui traverse toutes les langues

même dans le métro de Pékin
où je me suis perdu
et retrouvé

dans les bras d'une chanson

(Dans le métro)
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depuis les Phéniciens
puis les Egyptiens
puis les Assyriens
puis les Perses achéménides
puis les Helléniques
puis les Séleucides
puis les Romains
puis les Byzantins
puis les Arabes
Omeyades Abbassides Fatimides
puis les Francs chrétiens
puis les Mamelouks
puis les Ottomans
puis les Anglais
puis les Français

puis enfin les Libanais
comme le nom fragile de l'humanité

(Autour du mont Liban)
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Où sont passés
les livres lus

les montagnes
grimpées

les villes
parcourues

les fleuves longés
et traversés

par toi
tout au long de ta vie
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Videos de Yvon Le Men (22) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Yvon Le Men
Avec Marc Alexandre Oho Bambe, Nassuf Djailani, Olivier Adam, Bruno Doucey, Laura Lutard, Katerina Apostolopoulou, Sofía Karámpali Farhat & Murielle Szac Accompagnés de Caroline Benz au piano
Prononcez le mot Frontières et vous aurez aussitôt deux types de représentations à l'esprit. La première renvoie à l'image des postes de douane, des bornes, des murs, des barbelés, des lignes de séparation entre États que l'on traverse parfois au risque de sa vie. L'autre nous entraîne dans la géographie symbolique de l'existence humaine : frontières entre les vivants et les morts, entre réel et imaginaire, entre soi et l'autre, sans oublier ces seuils que l'on franchit jusqu'à son dernier souffle. La poésie n'est pas étrangère à tout cela. Qu'elle naisse des conflits frontaliers, en Ukraine ou ailleurs, ou explore les confins de l'âme humaine, elle sait tenir ensemble ce qui divise. Géopolitique et géopoétique se mêlent dans cette anthologie où cent douze poètes, hommes et femmes en équilibre sur la ligne de partage des nombres, franchissent les frontières leurs papiers à la main.
112 poètes parmi lesquels :
Chawki Abdelamir, Olivier Adam, Maram al-Masri, Katerina Apostolopoulou, Margaret Atwood, Nawel Ben Kraïem, Tanella Boni, Katia Bouchoueva, Giorgio Caproni, Marianne Catzaras, Roja Chamankar, Mah Chong-gi, Laetitia Cuvelier, Louis-Philippe Dalembert, Najwan Darwish, Flora Aurima Devatine, Estelle Dumortier, Mireille Fargier-Caruso, Sabine Huynh, Imasango, Charles Juliet, Sofía Karámpali Farhat, Aurélia Lassaque, Bernard Lavilliers, Perrine le Querrec, Laura Lutard, Yvon le Men, Jidi Majia, Anna Malihon, Hala Mohammad, James Noël, Marc Alexandre Oho Bambe, Marie Pavlenko, Paola Pigani, Florentine Rey, Yannis Ritsos, Sapho, Jean-Pierre Siméon, Pierre Soletti, Fabienne Swiatly, Murielle Szac, Laura Tirandaz, André Velter, Anne Waldman, Eom Won-tae, Lubov Yakymtchouk, Ella Yevtouchenko…
« Suis-je vraiment immortelle, le soleil s'en soucie-t-il, lorsque tu partiras me rendras-tu les mots ? Ne te dérobe pas, ne me fais pas croire que tu ne partiras pas : dans l'histoire tu pars, et l'histoire est sans pitié. »
Circé – Poèmes d'argile , par Margaret Atwood
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