Arsène Lupin : Les milliards d'Arsène Lupin

Le plus mauvais Arsène Lupin qu'il m'ait été donné de lire.

Une suite de péripéties décousues, pendant lesquelles Arsène Lupin semble se préoccuper beaucoup plus de ses affaires sentimentales que de ses affaires. Des situations plus irréalistes les unes que les autres, vraiment pas grand chose à retenir de ce livre écrit "en collaboration avec sa fille Marie-Louise. et alors que Maurice Leblanc était « affaibli par une congestion cérébrale » selon Wikipedia)

Les fans de l'aiguille creuse, de la comtesse de Cagliostro, de 813 ou de l'île aux trente cercueils n'y trouveront pas leur compte.

Cette dernière histoire d'Arsène Lupin, bien que complète, n'est pas tout à fait aboutie. Cela se ressent dans la cohérence de certains passages. Mais cela n'enlève rien au plaisir de retrouver notre gentleman cambrioleur préféré. D'autant que les rôles sont inversés ici. C'est le magot de Lupin qui est visé ! Une organisation secrète appelée Maffia, prête aux pires crimes, convoite ses coffres forts. Des meurtres, des rebondissements, une jolie femme, des policiers toujours aussi incompétents, rien ne manque à l'intrigue qui met le héros en forte difficulté. Néanmoins, un allié des plus étonnants va lui venir en aide : Saïda, une tigresse apprivoisée. Pas vraiment réaliste, mais avec Arsène Lupin, on peut s'attendre à tout, et avec le sourire !
Lupin est amoureux, ce qui n'est guère original, de Patricia, l'assistante du patron d'un journal célèbre américain, mais Lupin est aussi blessé, fatigué. Pour une fois, on le sent moins sûr de lui dans l'action. Savait-il déjà que Maurice Leblanc lui écrivait sa dernière aventure ?

Patricia est secrétaire dans un journal criminel américain. Lorsque son patron se fait poignarder; elle décide d'enquêter elle même. Quelques pistes l'on mené en France où elle solicite l'aide du célèbre Arsène Lupin.

Alors que lui n'aspire qu'a prendre sa retraite, à vivre paisiblement et à enfin profiter de son trésor amasser au fil des ans. Mais ce dernier attire bien des convoitises.

C'est mon premier Arsène Lupin et je crois que je n'ai pas commencé par le meilleur.

En commençant l'histoire je ne sais pas si c'est dû au fait que ça soit le 7e et dernier tome mais j'avais l'impression d'avoir déjà loupé beaucoup d'information, de scènes et cette sensation ne m'a pas quitté tout le long de ma lecture. le récit m'a paru complètement décousu.
J'ai pas vraiment compris tout ce que j'ai lu, j'ai voulu persister pour connaître la fin qui est à l'image du reste du roman : décevante.

En bref, vous l'aurez compris je suis très déçue de ce tome qui ne ressemble en rien à mon avis à la vie trépidante du gentleman cambrioleur qu'on lui connais tous. La prochaine fois, je lirai ses aventures dans le bon ordre pour plus de cohérence entres elles et je l'espère une meilleure appréciation de ce grand classique.

Il y avait Tintin en Amérique. Eh bien voilà Arsène Lupin en Amérique – bon, on est content d'avoir échappé à Arsène Lupin au Congo, en y réfléchissant bien… – !

Ce qui est très amusant, à la lecture de cette ultime (dans la chronologie) aventure d'Arsène Lupin, c'est qu'à la fois ce livre est assez « marqué », assez « de son époque », et incroyablement actuel. de son époque, par exemple, dans le rapport aux femmes. J'ai tendance à réagir un peu épidermiquement, parfois, quand on nous explique qu'il y a aurait des choses dont on ne pourrait plus rire, des choses que l'on ne pourrait plus écrire… Il me semble que l'on peut, aujourd'hui, décrire un personnage profondément macho, irrespectueux, voire même un violeur. On peut donc bien l'écrire. Mais là où il y a peut-être une différence (et encore, j'ai un doute…), c'est dans la réception qui est faite du personnage. Arsène Lupin est objectivement un homme sensible au charme et aux charmes féminins, et il n'est pas interdit de penser qu'il peut se montrer volage. Il n'est pas certain qu'il ne soit pas, par moment, un peu insistant, même si ce n'est pas décrit véritablement. Son charme – son côté bad boy, peut-être – fait des ravages. Si une telle série sortait aujourd'hui – je ne vois aucune raison pour laquelle ce ne serait pas possible – je me demande s'il deviendrait l'incarnation du dandy à la française qu'il est devenu. Peut-être… ou pas !

Mais je disais également que ce livre est d'une grande actualité. C'est en partie un clin d'oeil, en partie une boutade. Mais pas totalement. Car que nous raconte ce livre ? Il nous présente un Arsène Lupin qui après avoir mené la vie aventureuse qu'on lui connaît, et amassé « des milliards » – d'où le titre -, aspire à une retraite bien méritée. Il veut pouvoir profiter des fruits de son travail. Mais la maffia – écrit ainsi, ce n'est pas une erreur de ma part ! – voudrait bien l'en empêcher, et mettre la main sur le trésor ! Alors, certes, ce n'est pas précisément la tonalité des débats autour de la loi sur les retraites, mais je n'ai pas pu m'empêcher de faire un lien…

On retrouve naturellement le sens de la provocation d'Arsène Lupin, ainsi que ses capacités de déduction, mais on lui découvre une forme de fragilité, parfois une maîtrise un petit peu moins grande des événements. L'intrigue est peut-être un petit moins complexe que dans les grandes aventures de notre héros, mais cela se lit très agréablement. Alors, envie de vous confronter au gentleman-cambrioleur ?
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Déroutant bien que j'ai lu l'édition complète éditée par Manucius
On reconnaît parfois mais rarement la plume de M Leblanc mais globalement on a affaire à un roman très bizarre et irréaliste : Machin - Le Sauvage - le Tigre etc
Alors a lire car c'est sensé être une aventure du gentleman mais qui semble être en quelque sorte un brouillon voire une trame plus ou moins completee
On sait que cette histoire a été écrite sur le tard peu avant la disparition de l'écrivain qui d'ailleurs en avait interdit dans ses dernières volontés la parution en roman