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Consolations : celles que l'on reçoit et celles que l'on donne
Christophe André
Éditions l'Iconoclaste
« On connait depuis de nombreuses années maintenant Christophe André, qui avec François Lelord, qui avec Boris Cyrulnik, s'associent pour nous offrir de très bons livres sur le développement personnel. Eh bien, les éditions l'Iconoclaste qui l'édite, qui édite beaucoup de livres de méditation, a eu l'excellente idée de faire du dernier livre qu'il avait publié, Consolations, un beau livre... »
Bertrand Deschamps, libraire à La Procure de Paris
François Lelord/5
26 notes
Résumé :
Le jeune Esquimau Ulik a quitté les siens pour partir au bout du monde, vers un pays aux mœurs étranges : là-bas les couples se fâchent et même en arrivent à se quitter. Tandis que les unes cherchent l'homme parfait, à la fois beau, riche mais toujours disponible, les autres, eux, rêvent d'une maîtresse jolie, éternellement jeune et spirituelle. Et beaucoup se retrouvent seuls, à passer leur vie à attendre cet être parfait. Bref, tous n'ont que des préoccupations d'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Donné en 2008 par une amie de 2008, Elo, perdue de vue. Parfois on se retrouve un peu dans les lectures découvertes après coup.
Ce livre a voyagé plus de 10 ans (2008-2022) pour atterrir devant mes yeux, un peu comme Ulik son personnage principal.
François Lelord nous livre avec ce petit opus léger une jolie satire des meurs légères et un tantinet désespérantes de notre époque où l'on rêve d'amour en érigeant le sexe en maître du jeu.
Ulik vient d'un autre monde, c'est un inuit, et il accepte de devenir ambassadeur pour son peuple auprès des Européens uniquement pour pouvoir épouser celle qu'il aime dans sa communauté.
Notre monde l'amuse et l'étonne, il va se mêler facilement et avec curiosité à nos meurs sans se priver de liaisons féminines (parfois avec beaucoup de tendresse), de fêtes et de médiatisation.
Une critique bien sentie sur notre monde individualiste où finalement prime la solitude et sa comparaison avec les traditions ancestrales inuits pas privées d'un certain cynisme elles non plus...
L'ensemble reste léger et facile à lire.
Un livre plaisant et trop vite lu.
Ce livre a voyagé plus de 10 ans (2008-2022) pour atterrir devant mes yeux, un peu comme Ulik son personnage principal.
François Lelord nous livre avec ce petit opus léger une jolie satire des meurs légères et un tantinet désespérantes de notre époque où l'on rêve d'amour en érigeant le sexe en maître du jeu.
Ulik vient d'un autre monde, c'est un inuit, et il accepte de devenir ambassadeur pour son peuple auprès des Européens uniquement pour pouvoir épouser celle qu'il aime dans sa communauté.
Notre monde l'amuse et l'étonne, il va se mêler facilement et avec curiosité à nos meurs sans se priver de liaisons féminines (parfois avec beaucoup de tendresse), de fêtes et de médiatisation.
Une critique bien sentie sur notre monde individualiste où finalement prime la solitude et sa comparaison avec les traditions ancestrales inuits pas privées d'un certain cynisme elles non plus...
L'ensemble reste léger et facile à lire.
Un livre plaisant et trop vite lu.
Ulik, ambassadeur des inuits en France , compare nos moeurs (société kablunak) à ceux de son peuple en matière amoureuse, en même temps qu'il profite allègrement, en bon chasseur de fourrures…, de l'hospitalité sexuelle de celles qu'il croise, très sensibles à son charme, mélange de force, de gentillesse, d'exotisme.
Bilan : deux liaisons parallèles, deux aventures, le temps de bien en profiter avant de revenir chercher sa fiancée qui l'attendait au pays.
Le roman se lit « vite fait bien fait ». L'histoire, la construction et l'intrigue sont simples. le style est sans recherche, occasion pour l'auteur, psychiatre, de synthétiser sa vision de l'amour moderne. Un livre qui souligne quelques vérités psychologiques et la diversité des organisations sociales.
Bilan : deux liaisons parallèles, deux aventures, le temps de bien en profiter avant de revenir chercher sa fiancée qui l'attendait au pays.
Le roman se lit « vite fait bien fait ». L'histoire, la construction et l'intrigue sont simples. le style est sans recherche, occasion pour l'auteur, psychiatre, de synthétiser sa vision de l'amour moderne. Un livre qui souligne quelques vérités psychologiques et la diversité des organisations sociales.
j'ai commencé et ne l'ai plus lâché !!
j'espère que ses autres romans sont de la même intensité
et réflexion psychologique !
à savourer !!
j'espère que ses autres romans sont de la même intensité
et réflexion psychologique !
à savourer !!
Alors déjà, Ulik, c'est pas un esquimau, mais un Inuit (comme le fait remarquer si justement l'intéressé, esquimaux est un terme péjoratif pour désigner le peuple Inuit).
J'ai apprécié suivre les découvertes interculturelles et donc les péripéties de notre jeune Inuit représentant de sa communauté à Paris et notamment ses aventures avec les femmes qui m'ont fait beaucoup rire.
Roman contemporain, original sans être extraordinairement passionnant.
J'ai apprécié suivre les découvertes interculturelles et donc les péripéties de notre jeune Inuit représentant de sa communauté à Paris et notamment ses aventures avec les femmes qui m'ont fait beaucoup rire.
Roman contemporain, original sans être extraordinairement passionnant.
J'ai acheté ce livre totalement par hasard, car le résumé au dos me plaisait. Et j'ai vraiment vraiment bien fait ! de la première page à la dernière, ce roman apporte du bonheur ! Cet inuk (singulier d'inuit) est attachant, crédible, et il nous fait réfléchir sur notre société actuelle, et en particulier sur nos rapports hommes-femmes...
Citations et extraits (1)
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* Si les hommes et les femmes ne supportent plus la frustration de rester fidèles, on peut comprendre que les mariages durent de moins en moins.
* Pour échapper à la monotonie, les inuits avaient inventé l’échange temporaire de femmes. Les Kabulaks eux, ont recours à la bigamie secrète.
* On a interdit la polygamie mais les hommes ont trouvé la parade, la polygamie en série !
* Plus une femme est diplômée, plus elle risque de rester célibataire et sans enfant ; pour les hommes, c’est l’inverse… Finalement, une jolie secrétaire se casera toujours plus facilement, et en général avec un homme d’un niveau social supérieur, qu’une fille avec un MBA qui sera plus exigeante et qui fera peur à pas mal d’hommes. Ça en dit beaucoup sur la libido du mâle humain…
* Faire l’amour fait oublier leurs soucis aux hommes, alors que les soucis empêchent les femmes de s’oublier dans l’amour
* - On a perdu l’habitude de supporter les frustrations. Comparés aux générations d’avant, nous sommes des enfants gâtés. On nous a élevés d’une manière qui ne nous a pas préparés aux frustrations inséparables de la vie en couple. Par exemple, l’amour passionnel est devenu une valeur. Tout le monde sait bien que l’amour dans un couple ne peut pas se maintenir toujours sur ce mode-là. La société valorise la liberté de chacun, et, du coup, beaucoup d’hommes et de femmes ne supportent plus la perte de liberté que l’on éprouve quand on se trouve marié et qu’on a des enfants. Alors les gens ne se marient plus, ou les mariages ne durent pas, et ils ne font plus beaucoup d’enfants.
- Mais il y en a quand même qui restent mariés ?
- Ah, bien sûr, dit le docteur Hector. Ceux-là, je les vois en thérapie de couple.
* Pour échapper à la monotonie, les inuits avaient inventé l’échange temporaire de femmes. Les Kabulaks eux, ont recours à la bigamie secrète.
* On a interdit la polygamie mais les hommes ont trouvé la parade, la polygamie en série !
* Plus une femme est diplômée, plus elle risque de rester célibataire et sans enfant ; pour les hommes, c’est l’inverse… Finalement, une jolie secrétaire se casera toujours plus facilement, et en général avec un homme d’un niveau social supérieur, qu’une fille avec un MBA qui sera plus exigeante et qui fera peur à pas mal d’hommes. Ça en dit beaucoup sur la libido du mâle humain…
* Faire l’amour fait oublier leurs soucis aux hommes, alors que les soucis empêchent les femmes de s’oublier dans l’amour
* - On a perdu l’habitude de supporter les frustrations. Comparés aux générations d’avant, nous sommes des enfants gâtés. On nous a élevés d’une manière qui ne nous a pas préparés aux frustrations inséparables de la vie en couple. Par exemple, l’amour passionnel est devenu une valeur. Tout le monde sait bien que l’amour dans un couple ne peut pas se maintenir toujours sur ce mode-là. La société valorise la liberté de chacun, et, du coup, beaucoup d’hommes et de femmes ne supportent plus la perte de liberté que l’on éprouve quand on se trouve marié et qu’on a des enfants. Alors les gens ne se marient plus, ou les mariages ne durent pas, et ils ne font plus beaucoup d’enfants.
- Mais il y en a quand même qui restent mariés ?
- Ah, bien sûr, dit le docteur Hector. Ceux-là, je les vois en thérapie de couple.
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