Myriam Leroy, vous ne la connaissez pas ? Mais si, souvenez-vous, on pouvait écouter sa voix sensuelle sur les ondes de Pure FM tous les mardis matin dans Snooze.
Myriam Leroy, c'est, pour moi, la grande prêtresse de la chronique belge à l'acide. À l'époque où la chaine radio n'avait pas changé sa ligne éditoriale et acceptait ainsi encore la dérision et la critique, la chroniqueuse édictait ses «
Myriam Leroy n'aime pas » en s'attaquant à toutes les modes culturelles. Elle passe de l'iPhone à Spotify, Miss Belgique,
Madonna, Games of Thrones, Scarlett Johanson, les enfants et bien d'autres sujets sans pour autant ramollir son point de vue.
Myriam Leroy n'a pas de problème à assumer sa mauvaise foi, car, malgré les traits grossis, elle vise souvent très juste et là où ça fait mal.
N'ayant pas eu l'occasion d'écouter toutes ses chroniques radio, j'ai eu le plaisir de pouvoir redécouvrir son style à travers son recueil sorti en avril 2013 par les éditions de la Renaissance du livre. Je suis agréablement surprise, car malgré le charme de sa voix, ses critiques sont aussi agréables à l'écrit qu'à l'écoute.
Dans ce recueil, on retrouve plus de douze chroniques inédites, mais aussi, un délectable entre-deux pages reprenant toutes les insultes générées par celles-ci. C'est souvent assez folklorique, surtout au niveau de l'orthographe…
Ce recueil de chroniques vaut vraiment la peine d'être lu. Il offre un regard différent sur les travers actuels de notre société, diffusés par les médias grand public et les réseaux sociaux. Une prise de recul, une bonne dose d'autodérision et de quoi sérieusement vous marrer si comme moi vous ne reculez pas devant une once d'humour noir. Je félicite
Myriam Leroy de dire ce qu'elle pense sans se soucier du quand dira-t-on.
Retrouvez
Myriam Leroy sur La Première dans l'émission « On n'est pas rentré » ainsi que dans l'émission web déclinée du magazine Vif l'Express, Focus Store.
Lien :
http://unbouquindansmabulle...