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EAN : 9782702451052
288 pages
Le Masque (07/02/2024)
3.21/5   38 notes
Résumé :
Corso Bramard est le plus jeune commissaire d’Italie. Un homme aussi insondable que les montagnes piémontaises, et dont les intuitions s’approchent de la clairvoyance. Sa vie se dissout lorsque Automnal, un tueur en série qui entaille le dos de ses victimes avec d’étranges dessins, s’en prend à sa femme et à sa fille.
Vingt ans plus tard, Corso, désormais enseignant, vit dans la campagne turinoise et passe son temps à grimper en montagne, souvent de nuit, dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Un méticuleux tueur en série, surnommé Automnal.
Un brillant commissaire : Corso Bramard.
Deux victimes qui lui sont très chères.
Sa vie qui bascule...
Turin, la montagne, les longues nuits sans sommeil, l'alcool, les envies suicidaires...
20 ans qui passent. Une reconversion professionnelle, mais toujours cette haine qui le ronge, l'obsède. A jamais.
Des courriers de l'assassin, pour remuer le couteau dans la plaie.
Jusqu'à l'erreur.
La traque peut recommencer.
Comme une dernière chance de retrouver enfin la paix.
Avec toute la force du désespoir.
C'est L'affaire Bramard.
La promesse d'une histoire palpitante, d'une tension à son comble, d'une atmosphère oppressante, d'émotions fortes, d'un rythme soutenu.
Mais malheureusement, Davide Longo n'a pas réussi à me captiver... à m'emporter.
J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire. A y comprendre quelque chose, surtout.
Faisant des retours en arrière pour m'assurer que je n'avais rien loupé.
J'ai décroché à de nombreuses reprises.
Avec ce sentiment de ne pas avoir tous les éléments nécessaires pour suivre convenablement.
J'en suis venue à mettre en cause, peut-être, la traduction de l'italien (?!). Je ne sais pas.
Sans empathie, ni attachement ou sentiments quelconques, je reconnais que l'intrigue n'était pas inintéressante, que les personnages avaient du potentiel, mais ça n'a pas été suffisant pour moi. Pas assez abouti.
L'enquête a cruellement manqué de densité, de rythme et ne m'a pas captivée, comme j'aurais pu l'espérer.

Je remercie Babelio et les éditions le masque de leur confiance.
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,Corso Bramard vit dans la campagne turinoise, il est enseignant et passe son temps à randonner dans les montagnes piémontaises ! Il habite une vieille maison héritée de sa mère il y rencontre son oncle qui est aussi taiseux que lui et il fréquente l'auberge de Cesare ou il échange avec des habitués !
Mais, il est hanté par une affaire criminelle vieille de 20 ans, ou des jeunes filles ont été enlevées puis tuées avec des broderies sanglantes sur leur dos ! Entre autres victimes de ces crimes atroces : il y a eu son épouse Michelle et la disparition de sa fille Martina. Il était à l'époque un brillant commissaire et avait comme élève puis comme ami : Vincenzo Arcadipane mais il n'a pas pu retrouver Automnal : le prédateur, et depuis une vingtaine d'années Corso reçoit des lettres avec des extraits d'une chanson de Léonard Cohen ! Aidé de son ami Vincenzo, devenu commissaire et d'une jeune agente "punk " : il va reprendre la piste des faits de 1981, il va rendre visite à Clara Pontremoli : seule survivante, qui vit dans un institut dirigé par des soeurs mais, elle n'est pas en état de lui procurer des informations. Ils vont reconstituer les emplois du temps des familles Pontremoli, de leurs amis Amedeo Luda et Domenico Tabasso en vain !
Corso était parti en vrille après le décès et la disparition de sa fille, il s'était mis à picoler, à se piquer, à cogner un collègue des moeurs pour finalement quitter la police et aller se réfugier au milieu des collines et trouver, grâce à ses diplômes et à son gout des livres un temps partiel dans une école ! Automnal : l'assassin le nargue et tente de le faire chuter psychologiquement mais aussi en mettant en péril ses proches !
Une dernière lettre vient d'arriver et, il y a un cheveu sur l'enveloppe ! Cet indice va t'il le conduire à son ennemi ?

Davide Longo, pour nous égarer et/ ou par manque de construction rigoureuse de son polar "slow " va dresser en parallèle le portrait, les faits et gestes de J.C Monticelli, amateur d'art japonais, familier des Pontremoli et trafiquant sans scrupules qui va créer la surprise de Corso et celle du dénouement !
Avec mes remerciements à Alexandrine de Babelio et aux éditions du Masque.

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Un ancien commissaire de police reconnu comme un des meilleurs limiers d'Italie s'est reconverti en professeur après avoir «dévissé » ; une enquête compliquée se retourne contre lui, son épouse et sa fille en sont les victimes. Il ne peut oublier d'autant que le présumé coupable lui envoie des lettres énigmatiques ; La dernière reçue relance Bramard, il est accompagné pour ce faire d'une jeune fille pâle copie de « Lisbeth Salander » .
Si l'écriture est simple, j'ai trouvé ce texte confus comme si l'auteur avait bien son histoire dans la tête, mais avait oublié que derrière lui il y avait des lecteurs… Faire des efforts pour trouver un coupable, normal, mais dans un dialogue, peiner pour comprendre qui parle, c'est déplaisant.Bref, un polar qui passe vite.
Merci aux Edts du Masque et à Babelio pour cet envoi.
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Autrefois, Corso Brassard était le plus jeune commissaire d'Italie. Connu pour son flair et ses intuitions incroyables, ce mystérieux jeune homme savait résoudre les cas les plus complexes. Mais un jour son monde s'est écroulé lorsqu'un tueur en série du nom d'Automnal s'en est pris à sa femme et à sa fille. Vingt ans plus tard, alors qu'il a quitté son job pour devenir enseignant, il peine à reconstruire sa vie. Hanté par ce passé et cette soif de vengeance, il erre dans les montagnes piémontaises où il rêve parfois de tomber pour rejoindre les deux femmes de sa vie. Mais ce serait faire plaisir à ce monstre qui le nargue depuis tout ce temps en lui envoyant par la poste des extraits d'une chanson de Leonard Cohen. Une obsession qui le maintient en vie et dont l'espoir va ressurgir lorsque ce dernier commet une erreur. S'engouffrant dans la brèche avec l'énergie du désespoir, Corso, aidé de son élève et ami commissaire Vincenzo Arcadipane, décide de reprendre du service. Désespéré, il espère enfin pouvoir retrouver la paix, quitte à se mettre en danger et ce, peu importe le prix à payer ...



Voilà un résumé qui donne envie qu'en pensez-vous ? L'histoire est vraiment prenant avec cet ancien commissaire devenu enseignant qui est plus torturé que jamais et dont cette chasse à l'homme est LE sens à donner à sa vie actuelle. Il ne sera apaisé que lorsque cette traque sera achevée et en tant que lecteurs nous sommes forcément embarqués nous aussi dans cette histoire pleine de suspens. J'ai aimé le fait qu'il n'ait normalement pas le droit de d'enquêter mais qu'il le fasse quand même, car cela nous permet de découvrir d'autres personnages et manières de travailler au sein de la police de Turin. le fait que le récit se déroule en montagne avec la description de la faune et de la flore locales est intéressant aussi car il y a ce contraste saisissant entre la grandeur de la nature et cet homme, tout petit au milieu de cette affaire qui le dépasse. Et lorsque le tueur commet une erreur c'est l'espoir qui renaît et les nuages qui s'en vont, comme on pourrait l'imaginer sur la couverture du roman et le récit prend un nouveau tournant inattendu !



J'aurais cependant aimé m'attacher un peu plus aux personnages, car même si ce qu'il a vécu est terrible et qu'on lui souhaite de pouvoir retrouver celui qui a tué sa femme et sa fille je me suis sentie un peu distante de son histoire et donc du personnage. J'ai également trouvé la fin très brusque. On termine sur une question avec un personnage qui en interpelle un autre par son prénom. Cela génère des questionnements et donc l'envie de connaître la suite ! Heureusement pour moi la maison d'édition m'avait envoyé le second tome en même temps que le premier donc je n'aurai pas trop longtemps à attendre avant de lire la suite 😉
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● L'auteur, le livre (288 pages, 2024) :
L'italien touche-à-tout (musicien, réalisateur, écrivain, ...) Davide Longo nous est annoncé par les éditeurs et les médias de la Botte comme la nouvelle star du polar italien.
Une promotion marketing bien orchestrée qui suscitait notre défiance maladive ... alors ?

● On aime beaucoup :
❤️ Et bien oui, dès les premières pages on devine que l'écriture de Davide Longo sera bien à la hauteur de sa réputation transalpine.
Le polar italien nous a toujours gâté de très belles plumes mais il s'agit souvent de vieux routiers bientôt septuagénaires !
Davide Longo n'est plus un gamin (il a dépassé la cinquantaine) mais l'air qui descend de ses montagnes piémontaises est plutôt rafraichissant.
On ne peut que prendre du plaisir à la lecture de cette prose sèche et nerveuse, de ces dialogues savoureux et parfaitement maîtrisés (de véritables gourmandises).
Mais on réservera notre coup de coeur pour une autre fois parce que ce récit est vraiment un peu trop elliptique, ce qui est habituellement plutôt stimulant mais ce qui là, pourra désarçonner pas mal de lecteurs.
Pou les références littéraires, on a songé à des récits empreints de noirceur et de chagrin contenu comme ceux d'Indridason par exemple.
❤️ On adore cette ambiance du Piémont italien, un pays de montagnards, des gens de peu de mots, des taiseux. le récit est tout en ellipses et il semble qu'on démarre avec un lourd passé déjà. Voilà qui nous change des polars trop explicatifs, décortiqués comme des scripts de scénarios formatés pour Hollywood.
❤️ On a donc le plaisir de faire la connaissance de ce Corso Bramard, nouveau flic taiseux qui collectionne les livres comme d'autres les vins dans leur cave, et qu'on imagine assez bien siroter un verre de grappa avec le commissaire Rocco Schiavone (celui d'Antonio Manzini), tous deux en train de faire sécher leurs chaussures trempées : les sandales de Corso seront bientôt aussi tendance que les clarks de Rocco !
❤️ On a pu goûter la référence japonisante aux Belles endormies du prix Nobel nippon Yasunari Kawabata, une belle histoire un peu trouble qu'on avait la chance de déjà connaître. Et en relisant nos billets sur cet auteur, on voit bien ce qui a pu séduire l'italien dans l'écriture de Kawabata.
❤️ On apprécie le soin apporté aux personnages, tout en épaisseur, chacun avec son passé et ses failles. Même cette figure, pourtant bien cliché, de la jeune geek de service, celle au vocabulaire de poissonnière mal embouchée, est dessinée avec application.
❤️ Tout cela pour dire qu'on salive d'avance à l'annonce pour début avril d'un second épisode, déjà traduit en français : ce sera Les jeunes fauves où l'on aura grand plaisir à retrouver ce duo improbable que forment Corso Bramard et la jeune Isa, version transalpine de Lisbeth Salander. On tient certainement là le début d'une nouvelle série pour nourrir notre addiction.

● L'intrigue :
Corso Bramard est un flic rangé des voitures de police : la faute à un passé douloureux quand un méchant serial-killer lui a ravi ses deux chéries, sa femme et sa fille.
Mais l'affreux jojo, un "saisonnier" surnommé Automnal, n'a jamais été attrapé et continue d'envoyer périodiquement des cartes postales à Corso ...
Pourquoi donc le tueur, amateur de camélias, s'acharne-t-il sur notre héros, ravivant ainsi une plaie jamais refermée, un chagrin toujours pas surmonté ?
Et que viennent faire ici ces étranges amateurs d'art japonais ?
Avec beaucoup de questions et de mystères, l'Automnal est un cold case qui va en faire ressortir un autre, "une affaire vieille de quarante ans que personne n'avait envie de rouvrir", l'histoire des "belles ronfleuses" qui seraient comme une déclinaison italienne des "Belles endormies" du japonais Kawabata.
Comme beaucoup d'autres flics de littérature, Corso se laisse guider par son flair affûté et porter par les évènements d'une intrigue qui va piano jusqu'à un très inattendu dénouement.

Pour celles et ceux qui aiment les flics taiseux.
Livre lu grâce à 20 Minutes Books et aux éditions JC Lattes le Masque
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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critiques presse (5)
LesEchos
22 mars 2024
Un beau polar à la langue sophistiquée et l'atmosphère nébuleuse à souhait.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeFigaro
11 mars 2024
Un roman noir dont le héros, un commissaire retiré des affaires, reprend une enquête qui le hantait.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
26 février 2024
Davide Longo se montre, en outre, un orfèvre en matière de ­construction narrative. Pas un temps mort. Ce qu’il faut de leurres et de fausses pistes.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeSoir
19 février 2024
Personnages sombres et taiseux, mystère mêlant nature et littérature, avec « L'affaire Bramard », Davide Longo livre le premier épisode d'une saga policière piémontaise.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Actualitte
10 janvier 2024
"L'affaire Bramard" de Davide Longo est un roman policier captivant qui entrelace habilement le suspense et la psychologie des personnages. L'intrigue suit Corso Bramard, un ancien commissaire de police, dans sa quête pour résoudre une série de meurtres mystérieux.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
[...] - Tu as entendu parler des belles ronfleuses ? dit Gina.
- Non.
- Au début des années 1970, il y avait une maison, en ville, où les vieux messieurs pouvaient passer la nuit en compagnie de très jeunes filles endormies. Quand ils arrivaient, elles étaient sous I'effet de somnifères et dormaient déjà, ils repartaient avant leur réveil. Dans l'intervalle, les vieillards pouvaient les caresser, les flairer ou bien simplement dormir la nuit durant contre leur jeune corps, sans que les jeunes filles puissent les voir et sans qu'ils éprouvent de honte. Le sexe n'était pas autorisé, il était même strictement interdit, et très peu de gens avaient accès à cette maison. Des gens de haut rang, soigneusement sélectionnés, susceptibles de respecter les règles. Bref, ça n'était pas une histoire d'argent.
-Mais ?
-L'un d'eux n'a pas respecté les règles. L'une des jeunes filles est tombée enceinte. Elle était mineure. On a frôlé le scandale, qui a été étouffé parce que parmi les visiteurs se trouvaient des politiciens en vue, des messieurs qui prenaient l'avion de Rome pour une nuit dans cette maison, et même quelques ecclésiastiques. La famille de la fille a sans doute touché une belle somme pour la boucler, mais ça n'a pas forcément été nécessaire. En tout cas, la maison a été fermée, et plus personne n'en a parlé.
[...] — Pour moi, c’est de la foutaise, ce truc de vieux qui
vont dormir avec des petites filles sans se les taper. Tu y
crois, toi?
— J’y crois parce que c’est déjà arrivé. Tu as lu
Kawabata ?
— Qui c’est?
— Un écrivain japonais.
— C’est toi, l’homme de lettres, râla Isa.
— Bon.
— Bon, quoi?
— Bon, il est tard, je rentre à la maison.
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[...] Si toutes les femmes étaient capables de s'assoupir au côté d'un barman, d'un professeur ou même d'un voleur, rares étaient celles qui pouvaient dormir auprès d'un flic. Un inconvénient que ces derniers partageaient avec les tueurs à gages.
[...] Quand tu fais un boulot comme celui-là, tu n'as besoin de rien d'autre que d'une femme qui s'endort avant toi. Si tu as eu la chance d'en trouver une et la malchance de la perdre, autant te fracasser la tête contre un mur, car plus jamais tu ne dormiras comme avant.
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Pendant un long moment, dans la pièce, régna le silence que peuvent produire trois hommes qui ont beaucoup à se dire mais aucune manière qui leur plaise pour le faire.
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— « Ne me demandez rien. Ce que vous savez, vous
le savez. Désormais, je ne dis plus une parole. »
Isa se retourna pour le regarder.
— C’est quoi, ce délire?
— C’est ce que Iago répond à Othello quand il lui
demande pourquoi il a inventé tous ces mensonges.
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Sous sa jupe longue, ses jambes se mouvaient suivant
la cadence harmonieuse qu’ont les belles jambes, et pas
les autres. Corso connaissait ce genre de beauté. C’était
comme d’habiter au bord de la mer ou sur la rive d’un
lac. Comme se promener le long d’une rivière. Quelque
chose qui travaille sans relâche en toi, même quand tu
penses à autre chose.
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