Un auteur inconnu pour moi à ce jour, un livre découvert dans la bibliothèque, peut-être un jour acheté pour le titre évocateur du pays ?
« Quand une personne disparait on s'aperçoit qu'il y a plusieurs cercles autour de son existence. le premier cercle est celui de sa vie, il est achevé. le deuxième est celui qui entoure les vies de tous les gens qui se souviennent de la personne. le troisième est fait de tous ceux qui en ont entendu parler, sans la connaitre. Il peut tenir des siècles. Et il y a enfin le cercle mystérieux qui tient à une sorte de fantôme resté au milieu des choses et de tous ces cercles qui s'éloignent du mort en ondulations concentriques à la surface liquide du temps. C'est peut-être dans ce dernier que je me souviens le mieux de toi ».
Ce court texte se lit d'une traite, happé que l'on est par l'écriture toute en musicalité délicate, nostalgique et sensuelle.
Maria-Sabina, un premier amour, là bas au
Pérou dans ce pays lointain, s'annonce quasi-impossible à se réaliser. Pourtant, la description des lieux, des événements et des sentiments qui s'y attachent est d'une pure incantation.
« Il y a des gens qui ont des fractures dans leur vie qui ne se ressoudent jamais. Il y a des choses qu'on ne refait pas, des rivières sans retour, des personnes inconsolables… ».
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