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Toussaint Guiraudet (Traducteur)Pagolo Della Boda (Préfacier, etc.)
EAN : 9782844050571
94 pages
L'Esprit Frappeur (16/08/1998)
3.75/5   4 notes
Résumé :
La Florence du XIVe siècle, dirigée par des grands banquiers, des marchands internationaux et des manufacturiers du textile, est déjà une préfiguration de la société capitaliste moderne. En 1378, éclate une insurrection des classes exploitées de la société florentine qui parviennent, pour un temps, à s'emparer du pouvoir et à imposer des réformes. Cet exemple précoce de la lutte sociale n'est pas sans rappeler des combats toujours actuels...

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Des gens comme nous, que dévorent la peur de la faim et de la prison, ne peuvent être arrêtés par la peur de l'enfer. Si vous observez la conduite des hommes, vous verrez que tous ceux qui acquièrent beaucoup de fortune et de puissance n'y parviennent que par la violence ou par la fourberie ; vous les verrez ensuite chercher à honorer du faux titre de juste gain les avantages qu'ils ne doivent qu'à la ruse et à la violence. Ceux qui par sottise ou par excès de pusillanimité ne savent pas avoir recours à ces moyens dépérissent lâchement dans la servitude, et croupissent toujours dans la fange de la pauvreté, car les serviteurs fidèles resteront toujours serviteurs, et les hommes honnêtes toujours pauvres.
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Tous ceux qui arrivent à la richesse, à la puissance, vous les verrez y arriver par la fourbe et par la force; puis une fois qu'ils les ont usurpées ainsi par ruse et par violence, ils les décorent du nom de juste gain.
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Les serviteurs loyaux restent à jamais des serviteurs, et les hommes bons sont toujours pauvres; seuls échappent à la misère les rapaces et les fraudeurs.
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Quand on voit se dresser les appareils de la captivité, de la torture, de la mort,rester sans rien faire est plus périlleux que d'essayer de les abattre.
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Videos de Nicolas Machiavel (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nicolas Machiavel
Émission “Une vie une oeuvre” dirigée par Martin Quenehen. “Nicolas Machiavel, storico, comico e tragico” : première diffusion sur France Culture le 10 avril 2008 (rediffusée le 31 janvier 2015). L'auteur du “Prince” n'est pas le cynique que dépeint sa légende noire. Il fut plutôt un homme libre et un fervent républicain, au sourire en biais... Peinture : Cristofano Dell'altissimo, “Portrait de Nicholas Machiavel”. Par Simone Douek. Réalisation : Dominique Costa. Attachée de production : Claire Poinsignon. Avec la collaboration d'Annelise Signoret de la Bibliothèque centrale de Radio France. 1ère diffusion : 10/04/2008. “Historien, comique et tragique” : c'est ainsi que se désigne lui-même Machiavel, en signant une lettre adressée à son ami Guichardin à propos des événements de 1525, et des temps troublés où Charles Quint assure sa mainmise sur la péninsule italienne. Historien, il n'a cessé de l'être, depuis les années où, nommé secrétaire à la chancellerie florentine, il effectue des missions diplomatiques à l'extérieur : il scrute alors la vie politique de Florence et des pays où il se rend, il l'analyse, il l'écrit, éclairé par la lecture des Anciens. Et ce, jusqu'à la fin de sa vie, puisque toute son œuvre est générée par ses activités politiques qui suscitent chez lui discours, commentaires, réflexions, pour aboutir à ce dernier grand texte, commandé par Jules de Médicis devenu le pape Clément VII, que sont les Histoires florentines où il traite de l'histoire toute contemporaine de Florence. Comique, celui qui écrit aussi des pièces de théâtre dont la plus connue, “La Mandragore”, retrouve, à travers le rire et les personnages créés, des échos de la politique et de la vie publique dont il ne peut jamais vraiment s'éloigner. Tragique, comme sa description de la réalité des hommes, comme le destin et les qualités qu'il prête au Prince, qui “ne peut fuir le renom d'être cruel”. Et ce froid réalisme politique a engendré le mot “machiavélique”, quand il faudrait plutôt expliquer ce que “machiavélien” veut dire. Avec : Corrado Vivanti, auteur de “Machiavel ou les temps de la politique” (éd. Desjonquères) Jean-Louis Fournel et Jean-Claude Zancarini, traducteurs du “De principatibus, Le Prince” (éd. PUF) Françoise Decroisette, professeur de littérature italienne, spécialiste du théâtre italien, traductrice Myriam Revault d'Allonnes, professeur des universités à l'EPHE, auteur de “Doit-on moraliser la politique ?” (éd. Bayard)
Thème(s) : Arts & Spectacles| Politique| Renaissance| Nicolas Machiavel
Source : France Culture
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