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Valérie Mangin (Autre)Stefano Martino (Autre)
EAN : 9782382330029
88 pages
Drakoo (30/08/2023)
3.82/5   28 notes
Résumé :
Un thriller abyssal !

Des scientifiques ont mis au point la transmnèse : le transfert de l’esprit dans un nouveau corps. Lorsque Ann Kelvin, mourante, se voit proposer la possibilité de migrer dans un grand cachalot, elle n’hésite pas longtemps. Cette éco-activiste qui place ses idéaux au-delà de sa propre vie espère ainsi sauver des espèces maritimes menacées par la pêche et la chasse en inoculant un virus hautement transmissible aux cétacés. Épidémi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Le continent cétacé
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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Il s'agit de l'adaptation d'un court roman de Jeanne-A Débats de 2008. Elle a été réalisée par Valérie Mangin pour le scénario et par Stefano Martino pour les dessins et les couleurs. Sa première édition date de 2023. Ce tome compte quatre-vingts pages de bande dessinée. Il se termine par un cahier documentaire de 6 pages : Mais d'abord qui est Jeanne-A Débats (une interview de la romancière et de la scénariste), La vieille Anglaise une activiste jusqu'au-boutiste ?, Engagement et féminisme, Changer de genre, Et l'adaptation dans tout ça ?

Un cachalot dans un énorme bassin de laboratoire : il pense qu'il a bien fait de choisir le corps d'un grand mâle. Être une femelle et subir le rut d'un partenaire de quarante tonne, désolée, mais Ann Kelvin estime qu'elle a passé l'âge. Dans l'eau en plus… Déjà qu'à l'air libre… Accoudés à une passerelle, deux laborantins discutent : le premier demande à l'autre, à quoi pense Moby Dick. Il se fait asperger par l'eau de l'évent du cachalot, déclenchant le rire de sa collègue qui lui rappelle qu'on lui a déjà dit cent fois de ne pas l'appeler comme ça. Ce n'est pas parce que la docteure Kelvin a troqué son corps originel contre celui d'une baleine qu'elle est devenue plus cool. Les portes du bassin s'ouvrent sur l'océan : dans son corps de cachalot, Ann Kelvin s'élance dans l'océan, grisée par les odeurs de sel et d'algues déjà si fortes. Si elle avait su, elle aurait dit oui encore plus vite.

Quelques semaines plus tôt, dans le manoir d'Ann Kelvin, Marc Sénac est accueilli par monsieur Batten. Ce dernier le prévient : Lady Kelvin est très affaiblie. Elle ne verra sans doute pas le mois prochain, alors il doit être bref et ne pas lui causer d'émotions inutiles. Paul Le rassure, il ne sera pas long. En parlant des objets qui décorent les pièces, Batten ajoute que la professeure pensait classer tout ça un jour. Elle avait même engagé l'une des étudiantes de cet organisme qu'elle administrait. L'invité doute qu'elle laisserait quelqu'un toucher à ses souvenirs, et il demande si le majordome parler de Fade to blue, l'organisation pour promouvoir les études de biologie marine. Batten répond que non, il parle de LIB, Life is Blue, une organisation écoterroriste ayant fait sauter des baleiniers avec tous leurs marins à bord. Au temps présent, le cachalot nage vers sa destination, en appréciant la lumière et la fraîcheur. Elle doit approcher de l'Atlantique maintenant, les membres de l'équipe avaient raison, elle sait d'instinct où est le sud. Tant pis si cette nouvelle vie n'est qu'un sursis de deux ou trois ans au fond. Même si son hôte aurait pu vivre beaucoup plus longtemps sans son suicide sur cette plage de Normandie… Elle n'a pas ressenti de tels frissons depuis… Tout est si simple, si parfait. Une vraie nuit de commencement du monde. Quelques semaines plus tôt Marc s'est assis pour parler avec Ann Kelvin, allongée dans son lit médicalisé. Elle sait qu'elle va bientôt claquer. Il lui demande pourquoi elle n'envisage par la transmnèse ? Elle répond que la transplantation d'esprit ne tient pas longtemps, et puis il y a le sort des clones utilisés…

Une couverture mystérieuse : un cachalot se dirigeant vers les tentacules d'un kraken, et un titre cryptique. Un récit s'inscrivant dans le genre Anticipation avec la transmnèse, cette invention permettant de transplanter un esprit humain dans un autre corps, et également une enquête à suspense sur les actions de deux baleiniers en Antarctique. le lecteur se laisse tout de suite séduire par cette possibilité d'habiter le corps d'un grand cachalot d'une quinzaine de mètres de long et pesant plus de quarante tonnes. Les auteurs tiennent la promesse implicite de pouvoir se projeter dans la vie de ce cétacé, au travers des perceptions de la docteure Ann Kelvin. Tout commence avec la sensation de liberté, le goût du sel, le mouvement des vagues de haute mer, la lumière et la fraîcheur. L'artiste a su trouver un bel équilibre entre une description factuelle et des impressions transmises par le biais de texture encrées sur la peau du cachalot, les reliefs changeant de la surface de l'eau, les ténèbres des profondeurs et les formes se devinant à demi, les rides générées par un sillage, les bulles d'air, quelques coraux, des courants en surface, d'autres en profondeur rendus visibles par une pollution radioactive. L'artiste joue également avec habileté sur les nuances de bleu et de mauve pour donner de la profondeur de champ aux scènes sous-marines, et des teintes plus claires pour l'air expulsé par l'évent ou pour l'écume. Celles-ci abritent différentes formes de vie, que ce soient d'autres cachalots, des orques, des jubartes, des bancs de poisson, des calmars, des méduses, et même un kraken.

Le lecteur savoure de pouvoir ainsi faire l'expérience de devenir progressivement un cachalot au fur et à mesure qu'Ann Kelvin s'acclimate à son nouveau corps, et apprend ses capacités. Il bénéficie des observations de celle-ci sur différentes dimensions de sa nouvelle condition : la sensation des courants sur sa peau, celle de la faim, la difficulté d'apprentissage de la langue des cachalots par clics et modulations, les échos renvoyés par son sonar, l'apprentissage de la chasse, le plaisir de jouer dans le labyrinthe d'icebergs formés par la fonte de la calotte glaciaire, le froid, jusqu'à l'étonnante séquence de quatre pages consacrées à la découverte du continent cétacé, des pages enchanteresses. Cette transplantation d'un esprit humain dans un cachalot a été rendue possible par une technologie d'anticipation : la transmnèse. Là aussi, les auteurs tiennent les promesses d'un récit d'anticipation en consacrant quatre pages à l'exposition de cette technique : la cartographie cérébrale, le prélèvement d'une carotte du cortex préfrontal, la culture cellulaire du greffon et le transfert dans une masse grise vierge, ce qu'explique Marc Sénac à Ann Kelvin avant l'opération.

Au cours du récit, le lecteur découvre l'historique de la relation entre Ann Kelvin et son ancien élève Marc Sénac, l'engagement de cette docteure comme éco-activiste, son choix que sa conscience soit transplantée dans un cachalot mâle, son indépendance, son sens du sacrifice, ses valeurs éthiques. Il apprend ainsi à connaitre la docteure par ces échanges, et aussi par ses actes. Il découvre différentes facettes de son caractère : la conscience aigüe de l'approche de la fin de sa vie, son esprit combatif, sa curiosité intacte, son militantisme écologique, sa générosité. L'artiste la représente sans fard : une femme âgée, ridée, le corps émacié et usé, avec le regard dur, et des réactions encore vives, par exemple lorsqu'elle fait tomber Marc Sénac. L'artiste donne à voir cette personne, ainsi que les autres êtres humains, chacun avec des postures spécifiques, et un visage expressif. En plus de ses talents de directeur d'acteur, il réalise des mises en scène spécifiques pour chaque séquence, que ce soit pour les immersions dans l'océan à la suite du cachalot, ou pour les actions des êtres humains. Il investit du temps pour représenter chaque environnement : le magnifique manoir de la docteure en vue d'extérieur, ou les pièces intérieures avec leurs souvenirs, la pièce médicalisée, celle dans laquelle Sénac expose les éléments de mission à Kelvin, le magnifique jardin rendu verdoyant grâce à la mise en couleurs entre figuratif et expressionisme, le laboratoire avec son énorme bassin, les baleiniers, etc. À plusieurs reprises, le lecteur ralentit pour apprécier une scène mémorable : la déambulation dans le jardin avec le drone qui suit les promeneurs, le déplacement du corps de trois cachalots depuis Étretat, la réunion en visioconférence avec le conseil d'administration de Seven Seas, l'inattendu continent cétacé, la séquence de plongée sous-marine pour enquêter sur ce que les baleiniers jettent à la mer, etc.

Fidèle à ses convictions, la transmnèse d'Ann Kelvin ne relève pas d'un caprice pour allonger sa vie de quelques années, mais d'un nouvel engagement pour lutter contre la chasse illégale à la baleine. La fondation Seven Seas finance cette action qui implique l'utilisation d'un virus transmissible aux humains consommant de la chair de baleines, une autre dimension d'anticipation du récit. Or cette mission met à jour d'autres exactions. Il en découle une enquête menée sur deux fronts : celui d'Ann Kelvin alors qu'elle assimile progressivement les capacités du cachalot, et celui de Marc Sénac qui doit convaincre le conseil d'administration de la fondation de prendre une part active dans ladite enquête. Les découvertes successives relèvent d'un regard adulte sur la société et sur l'être humain, que ce soit l'inéluctabilité du mésusage des avancées technologiques ou l'origine des financements qui ne relève jamais de l'altruisme.

Plonger dans les océans, les parcourir et les découvrir en tant que cachalot : une invitation qui ne se refuse pas, et la mise en images de cette aventure immerge réellement le lecteur. Celui-ci apprend à connaître la vieille Anglaise mentionnée dans le titre, à travers ses engagements, ses convictions et sa générosité, au fil d'une mission écologique préventive, tournant à l'enquête et à une action directe. Captivant.
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Club N°54 : BD non sélectionnée
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Adapté d'une nouvelle de science fiction, ce roman graphique entremêle l'expérience de la transmnèse avec la découverte du monde des cétacés et les travers de notre société dans la surexploitation des ressources.

Pari réussi et cette BD se lit avec plaisir.

Wild57
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Adaptation de la nouvelle de l'autrice Française Jeanne-A Debats.

Cette BD est une fable environnementaliste dans un futur proche où l'homme est capable de transférer son esprit.

Jouant avec le transhumanisme, inter-espèce, une vieille riche Anglaise accepte d'être transférée dans le corps d'un cachalot.

Aventures sous-marines, Sea Sheperd sous cocaïne et quelques très belles planches du continent des cétacés.

C'est plutôt engageant, et on reprochera à l'écriture d'être un peu rapide mais ça n'enlève pas les qualités de cette BD.

Ça donne envie de creuser dans la bibliographie de l'écrivaine.

Greg
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Je n'ai pas lu le roman à l'origine de cette adaptation BD, je ne peux donc pas en juger de la qualité intrinsèque.
Je ne peux parler que de mon ressenti à la lecture de cette BD.
Je n'ai pas vraiment été conquise.
J'ai trouvé que le postulat de départ, et ce qu'il engendre, était assez malin et bienvenu.
J'ai été larguée par la suite, par la quête onirique et par les développement d'ensemble de l'histoire que j'ai trouvés parfois un peu chaotiques et ne permettant pas une lecture aussi immersive qu'il aurait été souhaitable dans ce genre de récit.
La lecture du dossier en fin de tome m'a fait comprendre que j'étais passée à côté du fond du récit sans pour autant me donner l'envie de reprendre la lecture sous cette nouvelle optique.
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Ce thriller abyssal est une adaptation du roman éponyme de Jeanne-A Debats. L'histoire commence dans un institut de recherche où un petit groupe de chercheurs est sur le point de libérer un jeune cachalot mâle très particulier. En effet, quelques semaines plus tôt, la chercheuse en biologie marine Anne Kelvin alors mourante se voit proposer une transmnèse, technique qui permet de transférer son esprit dans celui d'un jeune cachalot qui s'est échoué très récemment sur les côtes bretonnes. Cette éco-activiste ne réfléchit pas longtemps avant d'accepter. D'autant qu'elle aura pour mission écologique d'aller dans les eaux australes afin d'identifier les bateaux des contrebandiers qui chassent les baleines et d'inoculer par frottement un virus hautement transmissible aux cétacés. Il provoquera une épidémie bénigne pour les baleines, mais une pandémie aux effets secondaires violents voire mortels pour les humains qui continueraient d'en consommer. Elle espère ainsi sauver ces espèces marines menacées par la pêche.
Nous suivons alternativement ce qui s'est passé avant la transmnèse et, des profondeurs abyssales aux eaux glacées de l'Antarctique, le long voyage du cachalot investi de l'esprit d'Ann, toujours en contact avec les scientifiques. Elle y fera des rencontres constructives et d'autres plus dangereuses. Mais au final, elle se rendra compte que le plus redoutable des prédateurs reste l'homme. En effet, des privilégiés ont détourné la transmnèse à leur profit…
Les pensées de la vieille dame dans le corps énorme d'un baleineau sont pleines d'humour et de poésie qui nous amènent à sourire mais aussi à réfléchir. Elle partage avec nous l'expérience unique de ses promenades dans les grands fonds.
La scénariste Valérie Mangin s'appuie énormément sur les grandes capacités techniques du dessinateur Stéphano Martino. Sa page d'ouverture et impressionnante et nous met immédiatement dans l'ambiance avec la silhouette du cachalot sur trois cases contiguës qui illustrent à merveille le travail de découpage imaginé par la scénariste.
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Selon nous, et contrairement à ce qu'en dit Jeanne-A Debats, une adaptation - qui certes nécessite le plus souvent une dose d'interprétation (pour ce qui n'est pas figuré dans le texte) mais diffère d'une relecture, d'une appropriation ou d'une réinterprétation à part entière - doit justifier sa création.
Dans le cas d'une adaptation en BD, elle se justifierait par une mise en valeur de la source par une recherche graphique (mise en page, style de dessin, etc) qui ferait apparaitre une ou des dimensions de l'oeuvre originale jusque là peu développées ; elle permettrait de la sublimer tout en compensant la perte d'informations consubstantielle à ce procédé. Elle se justifierait également si son but serait d'atteindre un autre public que celui visé par le medium de base.

Pour cette adaptation les conditions ne sont clairement pas remplies :

Le dessin - bien que le travail de texture du noir soit à saluer - n'apporte rien d'exceptionnel au récit, voire restreint notre imaginaire en nous figurant une partie de ce qui est conté dans le roman.
Il n'est pas non plus assez attrayant pour attirer un jeune public. Nous pouvons toutefois lui accordé que les personnes réfractaires au roman de science-fiction se laisserait peut être tenter par le format du roman graphique.

Au niveau de l'histoire, nous découvrons avec surprise (n'ayant pas lu le roman, il faut l'avouer), dans le dossier placé à la fin de l'oeuvre, que ce récit aborderait la question du changement de sexe. Ce n'est en tout cas pas la transmnèse de la protagoniste dans un cachalot mâle qui l'amène mais peut être le personnage - de la femme mûre qui sort avec son élève puis, une fois délaissée, malmène son ex-compagnon pour continuer de s'assurer une forme de domination - à qui l'on attribut malheureusement un comportement masculin ; cela nuit au message féministe censé être véhiculé par le personnage de la femme forte et indépendante qui ne se laisse pas dicter sa conduite.
Pour le reste, il doit également y avoir eu de la perte concernant les questions éthiques que soulèvent le clonage et la transmnèse qui nous l'espérons sont plus développées dans le roman. de même pour le continent cétacé qui doit certainement être mieux imagé.
Enfin
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critiques presse (1)
Bedeo
29 septembre 2023
Valérie Mangin réussit l’adaptation du roman de Jeanne A. Debats et nous entraîne sur les traces de Anne Kelvin. Stefano Martino assure le dessin et les couleurs de ce récit envoûtant, surprenant et un rien angoissant...
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les pirates seront vos principaux ennemis, Ann. Apprenez à les repérer. Ce type de navire appartient à Greenpeace. Vous ne devriez pas le rencontrer aux pôles : ils en ont confié la surveillance à Seven Seas. Ces bateaux-là, ceux de LIB, en revanche, les éperonneront, mais je vous conseille de les fuir. Et voici ceux de la commission baleinière internationale, mais n’attendez rien d’eux. Ils se contentent d’émettre un blâme quand ils rencontrent des braconniers. Et pour terminer, ma grande fierté : le Pequod. J’ai fait acheter cette frégate aux Russes. Son équipage est composé d’anciens soldats et son capitaine est un transfuge des bérets verts. Notre projet doit rester secret. À la fondation, nous ne sommes qu’une dizaine à le connaître.
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Oui, voyez-vous, toute mnèse suppose l’implantation de notre persona, de tout ce qui fait de nous des individus, sur un cerveau étranger, un support non adapté, mais aussi trop restreint. Les clones humains sont produits avec peu de connexions neuronales. Ils en ont moins qu’un bébé, sinon ce serait un assassinat pur et simple. De plus, si on greffe une persona sur un clone enfant, on échoue à cause du stress provoqué et des réapprentissages moteurs nécessaires. En revanche avec un clone artificiellement mené à l’âge adulte, on n’a pas ces problèmes, mais la matière grise n’a plus sa plasticité infantile.
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Aaah… Cette lumière et cette fraîcheur… Je dois approcher de l’Atlantique, maintenant. Ils avaient raison, je sais d’instinct où est le sud. Tant pis si cette nouvelle vie n’est qu’un sursis de deux ou trois ans, au fond. Même si mon hôte aurait pu vivre beaucoup plus longtemps sans son suicide sur cette plage de Normandie. Je n’ai pas eu de tels frissons depuis… Tout est si simple, si parfait. Une vraie nuit de commencement du monde.
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Je ne sais pas si tout ça m’angoisse ou me rassure, Marc. Je n’ai pas dépassé ma contradiction : je veux toujours à la fois survivre et en finir. Mais surtout ne dites plus rien, maintenant. Ça me donnerait envie de changer d’avis et de refuser tout net votre proposition.
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J’ai bien fait de choisir le corps d’un grand mâle. Être une femelle et subir le rut d’un partenaire de quarante tonnes… Désolée, mais j’ai passé l’âge. Dans l’eau en plus, déjà qu’à l’air libre. Aah… Ces odeurs de sel et d’algues… Si fortes déjà… C’est… Que c’est bon, mon dieu ! Si j’avais su, j’aurais di oui, encore plus vite !
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